Temps Forts - Les islamistes mauritaniens, devenus fraîchement première force de l’opposition dans le pays, ne goutteront pas longuement aux joies de leur popularité grandissante et de leurs exploits électoraux inédits depuis qu’ils ont bénéficié de la part de l’actuel pouvoir de la liberté de défendre leurs idéaux, tout en prenant le soin de ne pas franchir les lignes rouges, où la tolérance zéro s’active automatiquement.
C’est ce scénario qui semble prendre place depuis ces derniers jours, avec l’acte de profanation du Saint Coran où des enquêtes officielles évoquant les mobiles de celui-ci, indexent des mains invisibles proches des cercles islamistes d’en être les auteurs.
Un sacrilège destiné aux yeux du gouvernement à noircir l’image propre du régime en place pour servir des intérêts politiques non avoués de ses opposants, particulièrement islamistes.
Ce constat, intervenu spectaculairement, en concomitance la fatwa lancée par des pétrodollars contre les islamistes, les accusant d’organisations terroristes, a conduit les pouvoirs publics à frappé d’une main de fer contre le mouvement islamiste en Mauritanie avec cette décision prise vendredi par le ministère mauritanien de l’ Intérieur et de ma décentralisation portant l’interdiction de toute action de l’organisation caritative, l’Association de l’avenir pour le prêche, la culture et l’enseignement, fondée par le cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew, proche du courant des Frères musulmans en Mauritanie.
Les forces de sécurité ont fermé dans la nuit du jeudi à vendredi, le siège de l’organisation à Nouakchott, ainsi que son centre de santé "Nour" (rouvert hier samedi selon des sources) et une école de jeunes filles, dans un quartier périphérique, ainsi que ses représentations dans des provinces de l’intérieur du pays, affirme une source sécuritaire.
Du côté officiel, aucune explication n’a été donnée à cette mesure intervenant après une marche contre la profanation du Coran violemment réprimée par les forces de l’ordre à Nouakchott et dans d’autres villes du pays.
Les auteurs présumés de cette profanation n’ont toujours pas été identifiés par les services de sécurité. Toujours est-il que Sidi Mohamed Ould Maham, ministre de la Communication, a fait maintes fois allusion, jeudi au cours d’une conférence de presse, à des "organisations qui tentent d’exploiter les derniers événements pour déstabiliser le pays".
Le cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew, président du centre de formation des Oulémas, fait figure d’un érudit de renommée internationale particulièrement sollicité dans les pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite.Il avait pris part activement au dialogue entre le gouvernement mauritanien et les détenus salafistes en 2010, dont plus de 70% avaient alors déclaré leur repentir et leur renonciation à tout recours à la violence.
D’autre part, l’imam de la grande mosquée de Nouakchott, Ahmedou Ould Lemrabotta soutenu, dans son sermon du vendredi que " la stabilité et la sécurité du pays constituent des lignes rouges que les croyants doivent se garder de franchir et toute atteinte au bien d’autrui est défendue par la loi islamique". Par ailleurs, un meeting du parti Tawassoul des islamistes modérés a été interdit "pour des raison sécuritaires".
Md O Md Lemine
Temps Forts (Mauritanie)
via cridem.org
C’est ce scénario qui semble prendre place depuis ces derniers jours, avec l’acte de profanation du Saint Coran où des enquêtes officielles évoquant les mobiles de celui-ci, indexent des mains invisibles proches des cercles islamistes d’en être les auteurs.
Un sacrilège destiné aux yeux du gouvernement à noircir l’image propre du régime en place pour servir des intérêts politiques non avoués de ses opposants, particulièrement islamistes.
Ce constat, intervenu spectaculairement, en concomitance la fatwa lancée par des pétrodollars contre les islamistes, les accusant d’organisations terroristes, a conduit les pouvoirs publics à frappé d’une main de fer contre le mouvement islamiste en Mauritanie avec cette décision prise vendredi par le ministère mauritanien de l’ Intérieur et de ma décentralisation portant l’interdiction de toute action de l’organisation caritative, l’Association de l’avenir pour le prêche, la culture et l’enseignement, fondée par le cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew, proche du courant des Frères musulmans en Mauritanie.
Les forces de sécurité ont fermé dans la nuit du jeudi à vendredi, le siège de l’organisation à Nouakchott, ainsi que son centre de santé "Nour" (rouvert hier samedi selon des sources) et une école de jeunes filles, dans un quartier périphérique, ainsi que ses représentations dans des provinces de l’intérieur du pays, affirme une source sécuritaire.
Du côté officiel, aucune explication n’a été donnée à cette mesure intervenant après une marche contre la profanation du Coran violemment réprimée par les forces de l’ordre à Nouakchott et dans d’autres villes du pays.
Les auteurs présumés de cette profanation n’ont toujours pas été identifiés par les services de sécurité. Toujours est-il que Sidi Mohamed Ould Maham, ministre de la Communication, a fait maintes fois allusion, jeudi au cours d’une conférence de presse, à des "organisations qui tentent d’exploiter les derniers événements pour déstabiliser le pays".
Le cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew, président du centre de formation des Oulémas, fait figure d’un érudit de renommée internationale particulièrement sollicité dans les pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite.Il avait pris part activement au dialogue entre le gouvernement mauritanien et les détenus salafistes en 2010, dont plus de 70% avaient alors déclaré leur repentir et leur renonciation à tout recours à la violence.
D’autre part, l’imam de la grande mosquée de Nouakchott, Ahmedou Ould Lemrabotta soutenu, dans son sermon du vendredi que " la stabilité et la sécurité du pays constituent des lignes rouges que les croyants doivent se garder de franchir et toute atteinte au bien d’autrui est défendue par la loi islamique". Par ailleurs, un meeting du parti Tawassoul des islamistes modérés a été interdit "pour des raison sécuritaires".
Md O Md Lemine
Temps Forts (Mauritanie)
via cridem.org