La Franco-colombienne Ingrid Betancourt est «le plus grand ennemi» de la guérilla colombienne des FARC qui la retient en otage depuis plus de cinq ans, a affirmé l'ex-otage John Frank Pinchao Blanco récemment évadé, dans un entretien au magazine Paris-Match à paraître mercredi.
Interrogé pour savoir si Ingrid Betancourt avait des «relations amicales» avec les guérilleros, le sous-officier de police Pinchao Blanco, qui était détenu avec 12 autres otages dont Ingrid Betancourt avant son évasion fin avril, a répondu: «Absolument pas! Elle est même le plus grand ennemi des guérilleros.»
«Elle leur parle durement. Elle n'hésite pas à les affronter», a ajouté le sous-officier qui dit avoir passé deux ans et neuf mois avec Ingrid Betancourt, précisant qu'elle ne bénéficiait d'aucun traitement particulier et répétant que l'ancienne candidate des Verts à la présidentielle était enchaînée la nuit comme les autres.
Les guérilleros «la traitent comme les autres, c'est-à-dire mal, et parfois plus brutalement encore, précisément en raison de son énorme force de caractère», a affirmé le policier, interrogé à l'hôpital où il est soigné pour déshydratation, après avoir passé 17 jours dans la jungle amazonienne.
Pour lui, Ingrid Betancourt est «une leader naturelle», «intelligente, astucieuse». Il la considère aujourd'hui «comme une amie», qui lui a appris le Français pendant leur captivité.
Il a confirmé avoir croisé «il y a plus de deux ans» Clara Rojas, l'ancienne directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, et l'enfant qu'elle a eu avec un guérillero.
Ingrid Betancourt fait partie des 56 otages que la guérilla marxiste des FARC entend échanger contre 500 de ses hommes emprisonnés.
Après s'être prononcé en faveur d'une action par la force, le président colombien Alvaro Uribe s'est dit samedi «réceptif» aux propositions du nouveau président français Nicolas Sarkozy, sans plus de précisions. Paris et la famille d'Ingrid Betancourt se sont dit opposés à une action par la force qui pourrait mettre en danger la vie des otages.
Source: Agence France-Presse - Paris
(M)
Interrogé pour savoir si Ingrid Betancourt avait des «relations amicales» avec les guérilleros, le sous-officier de police Pinchao Blanco, qui était détenu avec 12 autres otages dont Ingrid Betancourt avant son évasion fin avril, a répondu: «Absolument pas! Elle est même le plus grand ennemi des guérilleros.»
«Elle leur parle durement. Elle n'hésite pas à les affronter», a ajouté le sous-officier qui dit avoir passé deux ans et neuf mois avec Ingrid Betancourt, précisant qu'elle ne bénéficiait d'aucun traitement particulier et répétant que l'ancienne candidate des Verts à la présidentielle était enchaînée la nuit comme les autres.
Les guérilleros «la traitent comme les autres, c'est-à-dire mal, et parfois plus brutalement encore, précisément en raison de son énorme force de caractère», a affirmé le policier, interrogé à l'hôpital où il est soigné pour déshydratation, après avoir passé 17 jours dans la jungle amazonienne.
Pour lui, Ingrid Betancourt est «une leader naturelle», «intelligente, astucieuse». Il la considère aujourd'hui «comme une amie», qui lui a appris le Français pendant leur captivité.
Il a confirmé avoir croisé «il y a plus de deux ans» Clara Rojas, l'ancienne directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, et l'enfant qu'elle a eu avec un guérillero.
Ingrid Betancourt fait partie des 56 otages que la guérilla marxiste des FARC entend échanger contre 500 de ses hommes emprisonnés.
Après s'être prononcé en faveur d'une action par la force, le président colombien Alvaro Uribe s'est dit samedi «réceptif» aux propositions du nouveau président français Nicolas Sarkozy, sans plus de précisions. Paris et la famille d'Ingrid Betancourt se sont dit opposés à une action par la force qui pourrait mettre en danger la vie des otages.
Source: Agence France-Presse - Paris
(M)