Le député socialiste français Pierre Moscovici, pressenti pour présider la commission d'enquête sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye, qui devrait être créée jeudi, a déclaré mercredi à l'Afp qu'il jugeait ‘envisageable’ d'auditionner le colonel Kadhafi. ‘Il est envisageable de demander à Kadhafi d'une façon ou d'une autre d'apporter son témoignage’, a-t-il déclaré. Il a également souhaité que la commission entende le fils du chef de l'Etat libyen, Seïf Al-Islam. ‘Il faut auditionner toutes les personnes qui sont de nature à aider la commission à se faire un jugement et à éclairer le public sur les conditions de la libération des infirmières bulgares, je dis bien toutes’, a-t-il assuré. Il a défini ‘plusieurs types de parties qui doivent être entendues’ citant ‘les parties européennes autour de Benita Ferrero-Waldner, la partie française avec toutes les personnes, ministres, envoyés du chef de l'Etat, diplomates impliqués dans cette libération, la partie libyenne avec notamment Seïf Al-Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi’.
Evoquant l'audition de Cécilia Sarkozy, souhaitée par la gauche mais écartée par l'Elysée, M. Moscovici a estimé que ‘son témoignage serait précieux’. ‘Elle a participé à la libération des otages, elle-même a affirmé avoir négocié pendant 50 heures, dès lors on peut penser que son témoignage serait précieux ou utile’, a-t-il insisté. Il a jugé que ‘c'est un témoignage qu'il est tout à fait possible de demander’ car ‘aucun argument juridique sérieux ne s'y oppose’. ‘Dès lors, la raison voudrait qu'elle vienne devant la commission et qu'elle soit auditionnée dans les conditions les plus courtoises et qu'on lui pose des questions qui ne la mettent pas en cause’, a relevé M. Moscovici. ‘Si nous voulons faire un bon travail, il est très important que les uns - la gauche - ne soient pas là pour faire un procès, et que les autres - la droite - ne soient pas là pour faire une défense en ligne’, a-t-il conclu.
walf
Evoquant l'audition de Cécilia Sarkozy, souhaitée par la gauche mais écartée par l'Elysée, M. Moscovici a estimé que ‘son témoignage serait précieux’. ‘Elle a participé à la libération des otages, elle-même a affirmé avoir négocié pendant 50 heures, dès lors on peut penser que son témoignage serait précieux ou utile’, a-t-il insisté. Il a jugé que ‘c'est un témoignage qu'il est tout à fait possible de demander’ car ‘aucun argument juridique sérieux ne s'y oppose’. ‘Dès lors, la raison voudrait qu'elle vienne devant la commission et qu'elle soit auditionnée dans les conditions les plus courtoises et qu'on lui pose des questions qui ne la mettent pas en cause’, a relevé M. Moscovici. ‘Si nous voulons faire un bon travail, il est très important que les uns - la gauche - ne soient pas là pour faire un procès, et que les autres - la droite - ne soient pas là pour faire une défense en ligne’, a-t-il conclu.
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