Le leader de l’AJD/MR, Ibrahima Moktar Sarr est l’homme de l’année selon les lecteurs de Mauritanies1. Avec 32,3% des votes, l’ancien prisonnier politique ravit la vedette à la femme député, Kadiata Malick Diallo, créditée de 21% des votes et, de loin, la plus active au sein de l’hémicycle.
L’élue UFP a été propulsée au devant de la scène à l’occasion de joutes mémorables l’opposant aux représentants du gouvernement tant sur la question de la pêche, notamment de l’accord secret avec les chinois, que sur celle, récurrente, du recensement national.
En troisième position, arrive Abdoul Birane Wane, leader de Touche Pas Nationalité. Ce jeune militant des droits de l’homme est désormais le porte-parole de toute une communauté frustrée en 2011 par un recensement qui a pris des tournures inquiétantes. Avec 17% des votes, Abdoul Birane Wane est bien parti pour réussir la transition, jamais évidente, d’un activiste de la société civile à un leader politique.
Quatrième de la liste, le leader de l’IRA, Biram Dah Ould Abeid, 14,5%, méritait de figurer en tête des votes. Ce n’est pas le signe d’une perte de vitesse, mais l’expression d’une actualité politique brûlante où les revendications pour l’égalité de traitement, dénominateur commun de toutes les frustrations, ont pris le pas sur la lutte contre l’esclavage.
Ce classement issu des votes majoritairement négro-africains, il faut le souligner, crédite le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, de seulement 8% des voix. Il y a une année, l’auteur de la prière de Kaédi, était l’incontestable homme de l’année. Que s’est-il passé depuis ? Il y a eu le renchérissement de la vie, l’échec des boutiques témoins, les crises identitaires à l’université et celles liées au recensement. Bref, le président ne fait plus rêver une communauté qui avait massivement misé sur lui. Dernier de la liste, Ahmed Ould Daddah, avec 4,8% des votes, soit une sanction sévère pour ce membre de l’internationale socialiste, de plus en plus effacé par rapport aux questions de fond qui agitent la Mauritanie.
Source: MAURITANIES1
L’élue UFP a été propulsée au devant de la scène à l’occasion de joutes mémorables l’opposant aux représentants du gouvernement tant sur la question de la pêche, notamment de l’accord secret avec les chinois, que sur celle, récurrente, du recensement national.
En troisième position, arrive Abdoul Birane Wane, leader de Touche Pas Nationalité. Ce jeune militant des droits de l’homme est désormais le porte-parole de toute une communauté frustrée en 2011 par un recensement qui a pris des tournures inquiétantes. Avec 17% des votes, Abdoul Birane Wane est bien parti pour réussir la transition, jamais évidente, d’un activiste de la société civile à un leader politique.
Quatrième de la liste, le leader de l’IRA, Biram Dah Ould Abeid, 14,5%, méritait de figurer en tête des votes. Ce n’est pas le signe d’une perte de vitesse, mais l’expression d’une actualité politique brûlante où les revendications pour l’égalité de traitement, dénominateur commun de toutes les frustrations, ont pris le pas sur la lutte contre l’esclavage.
Ce classement issu des votes majoritairement négro-africains, il faut le souligner, crédite le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, de seulement 8% des voix. Il y a une année, l’auteur de la prière de Kaédi, était l’incontestable homme de l’année. Que s’est-il passé depuis ? Il y a eu le renchérissement de la vie, l’échec des boutiques témoins, les crises identitaires à l’université et celles liées au recensement. Bref, le président ne fait plus rêver une communauté qui avait massivement misé sur lui. Dernier de la liste, Ahmed Ould Daddah, avec 4,8% des votes, soit une sanction sévère pour ce membre de l’internationale socialiste, de plus en plus effacé par rapport aux questions de fond qui agitent la Mauritanie.
Source: MAURITANIES1