Ibrahima Moctar Sarr et Mohamed Ould Khattat
Dans cet entretien en direct de près de deux heures sur Radio Nouakchott, fluide et sans tabous, Ibrahima Moctar SARR (IMS) surprend par son franc parler et va droit au but. (voir pièce jointe ci-dessous)
Mohamed Ould Khattat : Mais où est le problème de la Question Nationale ?
C’est quand par exemple les négro-africains sortent dans la rue et disent « Touche Pas à Ma Nationalité !». Est-ce que tu as vu des maures descendre dans la rue pour dire TPMN ? Pourtant certains maures ont eu aussi des problèmes d’inscription.
La Question Nationale c’est quand il y a eu des milliers de gens qui ont été déportés au Sénégal parce qu’on a estimé qu’ils n’étaient pas mauritaniens. Il y a eu des milliers qui ont été massacrés, nous parlons de Inal…Moi j’ai été arrêté parce que j’ai posé des problèmes et [emprisonné] pendant quatre ans et j’ai perdu les miens : Tène Youssouf Gueye, Djigo Tafsirou, BA Abdoul Goudouss, BA Alassane Oumar, ils sont morts en prison.
La Question Nationale c’est quand aujourd’hui on ouvre les media, cinq chaînes de radio, deux chaînes de Télévision, aucune n’est contrôlée par les négro-africains. Aucune !
Voir pièce jointe (ci-dessous, à la toute fin) pour écouter Monsieur Sarr.
La Question Nationale c’est le problème des langues nationales. Haidalla avait fait un travail extraordinaire en permettant à ces langues de trouver un moyen d’être transcrites en Mauritanie, d’être enseignées. On met sur place l’Institut des Langues Nationales qui fonctionne et qui est une référence même pour toute l’Afrique et pour l’Unesco. Et on se réveille un beau matin on met ça aux oubliettes. On nous refuse d’apprendre nos langues. Moi, je suis journaliste de formation et je sais très bien c qui c’est passé à Radio Mauritanie et à la Télévision puisque c’est moi qui ai fait démarrer les émissions de la TVM, je sais les problèmes que j’ai rencontrées pour que ma culture et ma langue soient prises en considération. Vous savez ce qui s’est passé avec Bah Ould Salek et sa télévision, c’est ça qu’on appelle la question nationale.
La Question Nationale c’est aujourd’hui quand vous regardez ce qui se passe sur le plan économique : sur les cent hommes d’affaires que vous pouvez mettre en place il n’y a pas un négro-africain. Parce que les halpulaars, les soninkés et les wolofs ne sont pas de bons commerçants ? (rires)
Heureusement qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’arabes qui sont sensibles à la question, qui pensent qu’il est temps qu’on s’y penche et qu’on voit où se trouve réellement le problème. Ce que les négro-africains disent, ce que IMS dit, il faut qu’on voit ce que c’est et qu’on cesse de tourner autour du pot. Si c’est vrai, il faut qu’on y aille frontalement.
La Question Nationale c’est [l’anti-esclavagiste] Biram Ould Dah qui va jusqu’à brûler des livres ! [ on y reviendra dans la 2ème partie NDLR]
C’est ainsi qu’IMS vulgarisait le concept de la Question Nationale après 50 minutes d’antenne consacrés au rappel de son parcours et à l’histoire d’un parti sans élus car fondé bien après les dernières élections municipales et législatives.
Pour l’auditeur attentif, la justesse des positions de l’AJD/MR devient alors évidente sur des événements politiques clé comme:
le refus de rentrer sans conditions dans le second gouvernement de Sidioca ;
la prise d’acte du coup d’Etat du 6 aout 2008 qui est un simple constat de la reprise du pouvoir par les militaires ;
a déclaration dès janvier 2009 de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’un meeting qui par son affluence signe la mort de la dissidence qui avait décidé d’accompagner la seconde transition;
la diffamation orchestrée par Conscience et Résistance et le FNDD le lendemain du dépôt officiel de sa candidature au conseil constitutionnel ;
le court séjour au sein de la majorité après ratification d’une plateforme où le règlement de certaines questions de la cohabitation figuraient en bonne place;
En 2004, vous disiez que Moawiya finira par partir et que l’opposition devra lui proposer une plateforme pour le règlement des dossiers majeurs du pays, c’était une prédiction ou…?
Après une présentation du Président SARR aux auditeurs de Radio Nouakchott, c’est par cette question que débute l’émission « Regards croisés » structurée en quatre thèmes : politique, économie, éducation et justice.
« C’est Nouakchott Info qui a publié en premier lieu le fameux article dont on parle souvent, ‘la transition en dérive’, une référence pour moi et pour beaucoup de mes camarades…Et si encore vous m’invitez pour la 1ère fois d’ailleurs dans les radios privées, c’est un hasard heureux » dira IMS en guise de remerciement.
La question semble émaner d’un observateur averti de l’actualité politique car, en effet, lors d’une conférence tenue fin 2004 à Bruxelles dont la vidéo est disponible, IMS alors Vice-Président de APP considérait que Moawiya risquait d’être emporté par un coup d’Etat ourdi par des militaires qui lui sont proches et soucieux d’assurer leurs arrières après les deux tentatives de Saleh Ould Hannena. Le cas échéant, le système serait intact et pour éviter ce statu quo la classe politique devrait apprêter une plateforme formalisant ses exigences pour asseoir une véritable démocratie en traitant les vrais maux de ce pays.
De retour à Nouakchott, il propose à son parti dirigé par Messaoud Ould Boulkheir d’organiser un meeting le 7 août 2005 pour rendre publique un document demandant à Moawiya de quitter le pouvoir en ne se représentant pas à la fin de son mandat, la gestion du pays serait confié à un gouvernement d’union nationale de large consensus. En contrepartie, l’assemblée constituante chargée de la rédaction d’une nouvelle constitution, voterait son amnistie.
Régler pendant la transition les dossiers majeurs avant de céder le pouvoir aux civils…
Et le 3 août 2005 il y a coup d’Etat dans le contexte qu’il avait prédit à Bruxelles. Le meeting est malgré tout maintenu et le document initial sera amendé pour exiger le jugement de Moawiya. La ligne politique de l’APP était clairement arrêtée et consistait à demander aux militaires de REGLER PENDANT LA TRANSITION LES DOSSIERS MAJEURS comme le passif humanitaire et l’esclavage. Mais après avoir constaté une forte tendance à vouloir signer un chèque en blanc aux militaires, IMS claquera la porte en septembre 2005.
C’est en mai 2006 qu’il publie « la transition en dérive, se ressaisir » où il prévient que si les militaires se cantonnent uniquement à l’organisation d’élections et un toilettage timide de la constitution, alors le prochain Président élu sera dans l’incapacité de gouverner le pays. A l’époque Sidi Ould Cheikh Abdallahi, que certains qualifieront plus tard et à juste titre d’homme de paille des militaires, était un parfait inconnu. IMS ajoute que la crise sera tellement profonde que la Mauritanie ‘donnera l’occasion à d’autres de s’y immiscer’. Là aussi, on était bien loin du putsch du 6 août 2008 et la constitution d’un Groupe de Contact International dirigé par l’Union Africaine et qui aboutira aux fameux accords de Dakar.
En 2008, moi le seul point que j’avais était le règlement du passif humanitaire...
La non candidature de Aziz à la présidentielle, une transition qui n’excède pas 1 an et le règlement du passif humanitaire étaient les trois points de rupture parmi les 35 points de la plateforme de l’opposition démocratique (AJD/MR, HATEM, RFD, MDD) pour empêcher la dérive du Haut Conseil d’Etat (HCE). Aziz rejettera les deux premières conditions introduites par le RFD. C’est le respect du pacte scellé avec Ahmed Ould Daddah et Saleh Ould Hannena qui empêchera l’AJD/MR d’accompagner la seconde transition.
«Mon parti a dit qu’un militaire soit candidat ou pas ce n’est pas l’essentiel pour nous. L’essentiel c’est que le Président qui arrive au pouvoir soit juste et prenne en charge tous les problèmes de ce pays. Nous irons aux élections pour avoir un suffrage qui nous permette d’exister en tant que parti politique, nous ne sommes représentés ni à l’assemblée nationale, ni aux conseils municipaux », c’est par ces mots qu’IMS résume le principe retenu par l’AJD/MR de participer à toutes les électionsen Mauritanie, il n’est donc pas étonnant qu’il ait été le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2009.
Il refuse qu’on lui oppose la non transparence des élections s’il partait seul contre Aziz, l’opposition, après des boycotts stériles, a finalement participé à toutes les élections du temps de Moawiya et pourtant c’était très nébuleux.
Ne parlez pas non plus de la constitution pour fustiger la prise d’acte du coup d’Etat du 6 août 2008, une constitution qu’il a combattue avec l’AJD et que les négro-mauritaniens continuent de subir malgré eux. Pourquoi alors l’opposition avait estimé que le putsch du 3 aout 2005 était bon ? Quelle est l’échelle de valeur des changements anti constitutionnels ? semble se demander IMS en croisant le regard de Khattat.
A la fin, un auditeur qui visiblement prenait le train en marche, posera trois questions :
Pourquoi il a participé à une élection dont la classe politique était absente ?
Pourquoi il n’a pas été contacté après annulation de cette élection pour les accords de Dakar ?
Pourquoi il a été ambigu sur le coup d’Etat ?
offrant la preuve évidente que la tournée des radios privées était nécessaire pour appliquer la pédagogie de la répétition et contourner la censure qui frappe l’AJD/MR de la part des media d’Etat.
La seconde partie de cet entretien traitera les appels des auditeurs, la demande par l’AJD/MR de l’ouverture d’une enquête après la blessure du Président de la République, l’esclavage, la crise politique actuelle…
Ciré KANE
Source: Communication ajd/mr
Vous pouvez écouter le président IMS ci-dessous:
Mohamed Ould Khattat : Mais où est le problème de la Question Nationale ?
C’est quand par exemple les négro-africains sortent dans la rue et disent « Touche Pas à Ma Nationalité !». Est-ce que tu as vu des maures descendre dans la rue pour dire TPMN ? Pourtant certains maures ont eu aussi des problèmes d’inscription.
La Question Nationale c’est quand il y a eu des milliers de gens qui ont été déportés au Sénégal parce qu’on a estimé qu’ils n’étaient pas mauritaniens. Il y a eu des milliers qui ont été massacrés, nous parlons de Inal…Moi j’ai été arrêté parce que j’ai posé des problèmes et [emprisonné] pendant quatre ans et j’ai perdu les miens : Tène Youssouf Gueye, Djigo Tafsirou, BA Abdoul Goudouss, BA Alassane Oumar, ils sont morts en prison.
La Question Nationale c’est quand aujourd’hui on ouvre les media, cinq chaînes de radio, deux chaînes de Télévision, aucune n’est contrôlée par les négro-africains. Aucune !
Voir pièce jointe (ci-dessous, à la toute fin) pour écouter Monsieur Sarr.
La Question Nationale c’est le problème des langues nationales. Haidalla avait fait un travail extraordinaire en permettant à ces langues de trouver un moyen d’être transcrites en Mauritanie, d’être enseignées. On met sur place l’Institut des Langues Nationales qui fonctionne et qui est une référence même pour toute l’Afrique et pour l’Unesco. Et on se réveille un beau matin on met ça aux oubliettes. On nous refuse d’apprendre nos langues. Moi, je suis journaliste de formation et je sais très bien c qui c’est passé à Radio Mauritanie et à la Télévision puisque c’est moi qui ai fait démarrer les émissions de la TVM, je sais les problèmes que j’ai rencontrées pour que ma culture et ma langue soient prises en considération. Vous savez ce qui s’est passé avec Bah Ould Salek et sa télévision, c’est ça qu’on appelle la question nationale.
La Question Nationale c’est aujourd’hui quand vous regardez ce qui se passe sur le plan économique : sur les cent hommes d’affaires que vous pouvez mettre en place il n’y a pas un négro-africain. Parce que les halpulaars, les soninkés et les wolofs ne sont pas de bons commerçants ? (rires)
Heureusement qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’arabes qui sont sensibles à la question, qui pensent qu’il est temps qu’on s’y penche et qu’on voit où se trouve réellement le problème. Ce que les négro-africains disent, ce que IMS dit, il faut qu’on voit ce que c’est et qu’on cesse de tourner autour du pot. Si c’est vrai, il faut qu’on y aille frontalement.
La Question Nationale c’est [l’anti-esclavagiste] Biram Ould Dah qui va jusqu’à brûler des livres ! [ on y reviendra dans la 2ème partie NDLR]
C’est ainsi qu’IMS vulgarisait le concept de la Question Nationale après 50 minutes d’antenne consacrés au rappel de son parcours et à l’histoire d’un parti sans élus car fondé bien après les dernières élections municipales et législatives.
Pour l’auditeur attentif, la justesse des positions de l’AJD/MR devient alors évidente sur des événements politiques clé comme:
le refus de rentrer sans conditions dans le second gouvernement de Sidioca ;
la prise d’acte du coup d’Etat du 6 aout 2008 qui est un simple constat de la reprise du pouvoir par les militaires ;
a déclaration dès janvier 2009 de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’un meeting qui par son affluence signe la mort de la dissidence qui avait décidé d’accompagner la seconde transition;
la diffamation orchestrée par Conscience et Résistance et le FNDD le lendemain du dépôt officiel de sa candidature au conseil constitutionnel ;
le court séjour au sein de la majorité après ratification d’une plateforme où le règlement de certaines questions de la cohabitation figuraient en bonne place;
En 2004, vous disiez que Moawiya finira par partir et que l’opposition devra lui proposer une plateforme pour le règlement des dossiers majeurs du pays, c’était une prédiction ou…?
Après une présentation du Président SARR aux auditeurs de Radio Nouakchott, c’est par cette question que débute l’émission « Regards croisés » structurée en quatre thèmes : politique, économie, éducation et justice.
« C’est Nouakchott Info qui a publié en premier lieu le fameux article dont on parle souvent, ‘la transition en dérive’, une référence pour moi et pour beaucoup de mes camarades…Et si encore vous m’invitez pour la 1ère fois d’ailleurs dans les radios privées, c’est un hasard heureux » dira IMS en guise de remerciement.
La question semble émaner d’un observateur averti de l’actualité politique car, en effet, lors d’une conférence tenue fin 2004 à Bruxelles dont la vidéo est disponible, IMS alors Vice-Président de APP considérait que Moawiya risquait d’être emporté par un coup d’Etat ourdi par des militaires qui lui sont proches et soucieux d’assurer leurs arrières après les deux tentatives de Saleh Ould Hannena. Le cas échéant, le système serait intact et pour éviter ce statu quo la classe politique devrait apprêter une plateforme formalisant ses exigences pour asseoir une véritable démocratie en traitant les vrais maux de ce pays.
De retour à Nouakchott, il propose à son parti dirigé par Messaoud Ould Boulkheir d’organiser un meeting le 7 août 2005 pour rendre publique un document demandant à Moawiya de quitter le pouvoir en ne se représentant pas à la fin de son mandat, la gestion du pays serait confié à un gouvernement d’union nationale de large consensus. En contrepartie, l’assemblée constituante chargée de la rédaction d’une nouvelle constitution, voterait son amnistie.
Régler pendant la transition les dossiers majeurs avant de céder le pouvoir aux civils…
Et le 3 août 2005 il y a coup d’Etat dans le contexte qu’il avait prédit à Bruxelles. Le meeting est malgré tout maintenu et le document initial sera amendé pour exiger le jugement de Moawiya. La ligne politique de l’APP était clairement arrêtée et consistait à demander aux militaires de REGLER PENDANT LA TRANSITION LES DOSSIERS MAJEURS comme le passif humanitaire et l’esclavage. Mais après avoir constaté une forte tendance à vouloir signer un chèque en blanc aux militaires, IMS claquera la porte en septembre 2005.
C’est en mai 2006 qu’il publie « la transition en dérive, se ressaisir » où il prévient que si les militaires se cantonnent uniquement à l’organisation d’élections et un toilettage timide de la constitution, alors le prochain Président élu sera dans l’incapacité de gouverner le pays. A l’époque Sidi Ould Cheikh Abdallahi, que certains qualifieront plus tard et à juste titre d’homme de paille des militaires, était un parfait inconnu. IMS ajoute que la crise sera tellement profonde que la Mauritanie ‘donnera l’occasion à d’autres de s’y immiscer’. Là aussi, on était bien loin du putsch du 6 août 2008 et la constitution d’un Groupe de Contact International dirigé par l’Union Africaine et qui aboutira aux fameux accords de Dakar.
En 2008, moi le seul point que j’avais était le règlement du passif humanitaire...
La non candidature de Aziz à la présidentielle, une transition qui n’excède pas 1 an et le règlement du passif humanitaire étaient les trois points de rupture parmi les 35 points de la plateforme de l’opposition démocratique (AJD/MR, HATEM, RFD, MDD) pour empêcher la dérive du Haut Conseil d’Etat (HCE). Aziz rejettera les deux premières conditions introduites par le RFD. C’est le respect du pacte scellé avec Ahmed Ould Daddah et Saleh Ould Hannena qui empêchera l’AJD/MR d’accompagner la seconde transition.
«Mon parti a dit qu’un militaire soit candidat ou pas ce n’est pas l’essentiel pour nous. L’essentiel c’est que le Président qui arrive au pouvoir soit juste et prenne en charge tous les problèmes de ce pays. Nous irons aux élections pour avoir un suffrage qui nous permette d’exister en tant que parti politique, nous ne sommes représentés ni à l’assemblée nationale, ni aux conseils municipaux », c’est par ces mots qu’IMS résume le principe retenu par l’AJD/MR de participer à toutes les électionsen Mauritanie, il n’est donc pas étonnant qu’il ait été le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2009.
Il refuse qu’on lui oppose la non transparence des élections s’il partait seul contre Aziz, l’opposition, après des boycotts stériles, a finalement participé à toutes les élections du temps de Moawiya et pourtant c’était très nébuleux.
Ne parlez pas non plus de la constitution pour fustiger la prise d’acte du coup d’Etat du 6 août 2008, une constitution qu’il a combattue avec l’AJD et que les négro-mauritaniens continuent de subir malgré eux. Pourquoi alors l’opposition avait estimé que le putsch du 3 aout 2005 était bon ? Quelle est l’échelle de valeur des changements anti constitutionnels ? semble se demander IMS en croisant le regard de Khattat.
A la fin, un auditeur qui visiblement prenait le train en marche, posera trois questions :
Pourquoi il a participé à une élection dont la classe politique était absente ?
Pourquoi il n’a pas été contacté après annulation de cette élection pour les accords de Dakar ?
Pourquoi il a été ambigu sur le coup d’Etat ?
offrant la preuve évidente que la tournée des radios privées était nécessaire pour appliquer la pédagogie de la répétition et contourner la censure qui frappe l’AJD/MR de la part des media d’Etat.
La seconde partie de cet entretien traitera les appels des auditeurs, la demande par l’AJD/MR de l’ouverture d’une enquête après la blessure du Président de la République, l’esclavage, la crise politique actuelle…
Ciré KANE
Source: Communication ajd/mr
Vous pouvez écouter le président IMS ci-dessous: