L'ancien putschiste ivoirien Ibrahim Coulibaly est interdit de séjour au Bénin, où il vit en exil, à la suite de manoeuvres susceptibles de déstabiliser la Côte d'Ivoire, a déclaré samedi à l'AFP le ministre béninois de l'Intérieur Félix Hessou.
"Au vue des différentes informations que nous avons reçu et vérifiées nous avons pris la décision de mettre fin au séjour dans notre pays du Sergent-chef Ibrahim Coulibaly qui ... utilise le Bénin comme base-arrière pour mener des actions subversives en Côte d'Ivoire", a déclaré le Général Hessou.
L'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) a affirmé vendredi avoir déjoué la veille "un complot" monté par des membres de son mouvement, qui voulaient "s'emparer de Bouaké" (centre), fief des FN.
"Il est inconcevable que nous offrons l'hospitalité et qu'en retour il soit mené des actions de déstabilisation des pays frères et amis à partir de notre territoire, en agissant ainsi, il (Ibrahim Coulibaly) vient de rompre notre contrat de bonne entente", a ajouté Félix Hessou.
L'annonce de ce complot intervient après celle lundi du retour en Côte d'Ivoire d'Ibrahim Coulibaly, dit "IB", en exil depuis 2000 et évincé de la rébellion depuis 2004.
Bouaké connaît depuis deux semaines de fortes tensions au sein de l'ex-rébellion, entrée depuis le 22 décembre dans le processus de désarmement des ex-combattants ivoiriens.
Le 18 décembre, une centaine de soldats des FAFN (Forces armées des FN), ont violemment réclamé le versement de leurs "primes alimentaires" et, le 24 décembre, des chasseurs traditionnels "Dozo" ayant combattu à leurs côtés ont manifesté pour être "associés aux décisions" de l'ex-rébellion.
La gendarmerie ivoirienne, qui fait partie des forces loyalistes au président Laurent Gbagbo, a annoncé de son côté vendredi à Abidjan un renforcement de ses effectifs sur le terrain après "des informations qui prévoient un sabotage du processus de paix" issu de l'accord de Ouagadougou signé en mars.
M. Coulibaly, qui a vécu un temps en France, a aussi été récemment renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris avec douze hommes soupçonnés d'avoir fomenté un coup d'Etat en 2003 contre le président Gbagbo.
AFP via JA
"Au vue des différentes informations que nous avons reçu et vérifiées nous avons pris la décision de mettre fin au séjour dans notre pays du Sergent-chef Ibrahim Coulibaly qui ... utilise le Bénin comme base-arrière pour mener des actions subversives en Côte d'Ivoire", a déclaré le Général Hessou.
L'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) a affirmé vendredi avoir déjoué la veille "un complot" monté par des membres de son mouvement, qui voulaient "s'emparer de Bouaké" (centre), fief des FN.
"Il est inconcevable que nous offrons l'hospitalité et qu'en retour il soit mené des actions de déstabilisation des pays frères et amis à partir de notre territoire, en agissant ainsi, il (Ibrahim Coulibaly) vient de rompre notre contrat de bonne entente", a ajouté Félix Hessou.
L'annonce de ce complot intervient après celle lundi du retour en Côte d'Ivoire d'Ibrahim Coulibaly, dit "IB", en exil depuis 2000 et évincé de la rébellion depuis 2004.
Bouaké connaît depuis deux semaines de fortes tensions au sein de l'ex-rébellion, entrée depuis le 22 décembre dans le processus de désarmement des ex-combattants ivoiriens.
Le 18 décembre, une centaine de soldats des FAFN (Forces armées des FN), ont violemment réclamé le versement de leurs "primes alimentaires" et, le 24 décembre, des chasseurs traditionnels "Dozo" ayant combattu à leurs côtés ont manifesté pour être "associés aux décisions" de l'ex-rébellion.
La gendarmerie ivoirienne, qui fait partie des forces loyalistes au président Laurent Gbagbo, a annoncé de son côté vendredi à Abidjan un renforcement de ses effectifs sur le terrain après "des informations qui prévoient un sabotage du processus de paix" issu de l'accord de Ouagadougou signé en mars.
M. Coulibaly, qui a vécu un temps en France, a aussi été récemment renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris avec douze hommes soupçonnés d'avoir fomenté un coup d'Etat en 2003 contre le président Gbagbo.
AFP via JA