Ces femmes ont été des actrices du printemps arabe. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, huit activistes qui luttent pour l’émancipation des femmes ont tenu à rappeler leur combat en lançant un appel pour « la dignité et l’égalité des femmes » sur les antennes de France Inter.
Elles ont tenu à faire entendre leurs voix. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, huit femmes qui ont contribué à la chute des régimes arabes lors des révolutions ont lancé un appel sur la radio France Inter pour « la dignité et l’égalité des femmes ». Elles estiment qu’elles sont « en droit de bénéficier, au même titre que les hommes, du souffle de liberté qui gagne cette région du monde ».
Les auteures de cet appel sont : les Tunisiennes Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et Bochra Belhadj Hmida, avocate et ex-présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates, les Egyptiennes Shahinaz Abdel Salam, bloggeuse et activiste, Nawal El Saadawi, écrivain et médecin psychiatre, Tahani Rached, réalisatrice, égyptienne, la romancière syrienne Samar Yazbek, l’avocate libyenne Azza Kamel Maghur et l’essayiste algérienne Wassyla Tamzali.
« Les femmes ont été au premier plan dans la révolution »
Toutes ces activistes portent en elles l’espoir pour des millions de femmes de s’émanciper. Elles ont travaillé dans l’ombre durant les soulèvements contre les régimes arabes bien que leur action ait très peu été mise en avant par les médias. A l’instar de l’Egyptienne Shahinaz Abdel Salam, blogueuse, auteure du livre Egypte, les débuts de la liberté. L’ouvrage retrace son engagement dans le combat pour la défense des droits de la femme en Egypte et met aussi en relief son implication dans la révolte qui a conduit au départ d’Hosni Moubarak, le 11 février 2011. La jeune femme de 33 ans, ingénieure en télécommunications, vit depuis plusieurs années en France. Elle estime que « les femmes doivent davantage s’imposer pour ne pas tomber dans l’oubli. Elles ont été au premier plan dans la révolution et doivent également être au premier plan des réformes ».
« Eradiquer les violences faites aux femmes »
Shahinaz Abdel Salam et ses sept camarades appellent « les Etats, partis politiques et la société civile à tout faire pour que la dignité des femmes et leur égalité avec les hommes ne soient pas une fois de plus sacrifiées au nom de prétendues priorités. Aucune démocratie ne peut se construire au détriment de la moitié de la société ». Les huit activistes ont également rappelé que « les violences à l’encontre des femmes demeurent répandues tant dans l’espace public que privé et très peu de mesures sont prises pour mettre fin à ce fléau ». Elles estiment que « les codes de la famille ne sont, dans la plupart des pays arabes, que des textes instituant l’exclusion et la discrimination ».
Elles souhaitent notamment que les dirigeants mettent tout en œuvre pour préserver les avancées sur la question de l’égalité homme/femme et inscrire les droits des femmes dans la Constitution pour « éradiquer les violences faites aux femmes ». Ils doivent également adopter « des lois qui protègent les femmes des inégalités sociales, économiques et des discriminations », ont-elles ajouté.
Source: afrik.com
Elles ont tenu à faire entendre leurs voix. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, huit femmes qui ont contribué à la chute des régimes arabes lors des révolutions ont lancé un appel sur la radio France Inter pour « la dignité et l’égalité des femmes ». Elles estiment qu’elles sont « en droit de bénéficier, au même titre que les hommes, du souffle de liberté qui gagne cette région du monde ».
Les auteures de cet appel sont : les Tunisiennes Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et Bochra Belhadj Hmida, avocate et ex-présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates, les Egyptiennes Shahinaz Abdel Salam, bloggeuse et activiste, Nawal El Saadawi, écrivain et médecin psychiatre, Tahani Rached, réalisatrice, égyptienne, la romancière syrienne Samar Yazbek, l’avocate libyenne Azza Kamel Maghur et l’essayiste algérienne Wassyla Tamzali.
« Les femmes ont été au premier plan dans la révolution »
Toutes ces activistes portent en elles l’espoir pour des millions de femmes de s’émanciper. Elles ont travaillé dans l’ombre durant les soulèvements contre les régimes arabes bien que leur action ait très peu été mise en avant par les médias. A l’instar de l’Egyptienne Shahinaz Abdel Salam, blogueuse, auteure du livre Egypte, les débuts de la liberté. L’ouvrage retrace son engagement dans le combat pour la défense des droits de la femme en Egypte et met aussi en relief son implication dans la révolte qui a conduit au départ d’Hosni Moubarak, le 11 février 2011. La jeune femme de 33 ans, ingénieure en télécommunications, vit depuis plusieurs années en France. Elle estime que « les femmes doivent davantage s’imposer pour ne pas tomber dans l’oubli. Elles ont été au premier plan dans la révolution et doivent également être au premier plan des réformes ».
« Eradiquer les violences faites aux femmes »
Shahinaz Abdel Salam et ses sept camarades appellent « les Etats, partis politiques et la société civile à tout faire pour que la dignité des femmes et leur égalité avec les hommes ne soient pas une fois de plus sacrifiées au nom de prétendues priorités. Aucune démocratie ne peut se construire au détriment de la moitié de la société ». Les huit activistes ont également rappelé que « les violences à l’encontre des femmes demeurent répandues tant dans l’espace public que privé et très peu de mesures sont prises pour mettre fin à ce fléau ». Elles estiment que « les codes de la famille ne sont, dans la plupart des pays arabes, que des textes instituant l’exclusion et la discrimination ».
Elles souhaitent notamment que les dirigeants mettent tout en œuvre pour préserver les avancées sur la question de l’égalité homme/femme et inscrire les droits des femmes dans la Constitution pour « éradiquer les violences faites aux femmes ». Ils doivent également adopter « des lois qui protègent les femmes des inégalités sociales, économiques et des discriminations », ont-elles ajouté.
Source: afrik.com