Journal Intégr’action (jourci) : Bonjour Pascal ZAMBOU, Vous aviez procédé le 30 juin dernier au lancement du tout premier annuaire africain de Montréal dans la grande salle du 6767 au Centre Communautaire de côte-Des-Neiges à Montréal (Québec). Qu'est ce qui vous auriez motivé à créer cet annuaire?
Pascal Zambou : En décidant de créer l'annuaire africain, nous avions à cœur de contribuer à notre manière au renforcement de la visibilité de l’Afrique à Montréal, cette Afrique qui rayonne dans la métropole à travers plusieurs facettes malheureusement encore très peu connues du grand public.
Il nous a paru nécessaire de combler un vide, et actuellement nous nous réjouissons de l’accueil qui a été réservé à cette œuvre qui connaît du succès non seulement au niveau des communautés africaines, mais aussi au niveau des montréalais de divers horizons géographiques.
Pouviez-vous nous présenter cet annuaire ?
L'annuaire africain de Montréal que nous avons le plaisir de mettre à la disposition du grand public est un ouvrage qui répertorie l’ensemble des ressources africaines que l’on retrouve à Montréal, réparties sous plusieurs catégories dont les restaurants, l’art, la culture, les médias, les représentations diplomatiques, les associations et le secteur des services. Au-delà des adresses qui permettent au lecteur de retrouver facilement ce dont il a besoin, l’annuaire renferme également une foule de renseignements et de conseils pratiques sur plusieurs questions auxquelles de nombreux résidents montréalais sont régulièrement confrontés dans leur vie quotidienne.
Quel rapprochement faites-vous avec le bottin africain lancé à la même circonstance?
Le bottin africain et plus précisément le site www.bottinafricain.com, est la version électronique de l’annuaire, et se veut un complément à la version papier. Nous y avons en effet pensé parce que plusieurs personnes qui étaient au courant du projet d’annuaire nous l’ont demandé, évidement parce que nous sommes à l’ère des nouvelles technologies, et qu’il faut savoir en tirer profit.
Quel regard jetez-vous sur le potentiel entrepreneurial des Africains au Québec et au Canada?
En jetant un regard sur la situation qui prévaut à Montréal, la réalisation de l’annuaire nous a permis de recenser de nombreux africains qui sont actifs dans le domaine des affaires, notamment dans les secteurs de la restauration, de la coiffure, des commerces, et de divers services que sont le transport, la finance, l’assurance, l’immobilier, l’expertise-conseil. Nous avons été particulièrement impressionnés par l’esprit d’entreprise et le dynamisme dont font preuve de nombreux montréalais d’origine africaine pour apporter leur contribution au rayonnement économique de leur pays d’accueil.
Comparé toutefois aux communautés juives, italiennes ou chinoises par exemple, il est évident que la contribution des montréalais d’origine africaine demeure marginale en matière d’entreprenariat. Il est à espérer que dans les prochaines années ils sauront capitaliser leur potentiel et de nombreuses opportunités qui existent localement en termes de formation, de mentorat, de financement et de réseautage, pour occuper leur véritable place non seulement dans l’environnement économique de Montréal, mais aussi dans l’ensemble du Québec, voire du Canada.
Comment envisagez-vous la prochaine édition 2013 de cet annuaire?
L’enthousiasme des lecteurs autour de la première édition nous interpelle et nous fait prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui nous attend par rapport à la prochaine édition.
Cet enthousiasme est tel que nous enregistrions déjà des réservations d’espaces publicitaires pour l’édition qui paraîtra en 2013.En même temps, c’est avec plaisir que notre équipe de rédaction accueille de la part des lecteurs, des suggestions qui vont dans le sens de l’amélioration du contenu de la deuxième édition.
Et dans la perspective de cette prochaine édition, j’encourage tous les résidents africains du grand Montréal, à nous faire parvenir des informations sur leurs services, commerces, associations ou organisations.
Source: P.G. ZAMBOU
Pascal Zambou : En décidant de créer l'annuaire africain, nous avions à cœur de contribuer à notre manière au renforcement de la visibilité de l’Afrique à Montréal, cette Afrique qui rayonne dans la métropole à travers plusieurs facettes malheureusement encore très peu connues du grand public.
Il nous a paru nécessaire de combler un vide, et actuellement nous nous réjouissons de l’accueil qui a été réservé à cette œuvre qui connaît du succès non seulement au niveau des communautés africaines, mais aussi au niveau des montréalais de divers horizons géographiques.
Pouviez-vous nous présenter cet annuaire ?
L'annuaire africain de Montréal que nous avons le plaisir de mettre à la disposition du grand public est un ouvrage qui répertorie l’ensemble des ressources africaines que l’on retrouve à Montréal, réparties sous plusieurs catégories dont les restaurants, l’art, la culture, les médias, les représentations diplomatiques, les associations et le secteur des services. Au-delà des adresses qui permettent au lecteur de retrouver facilement ce dont il a besoin, l’annuaire renferme également une foule de renseignements et de conseils pratiques sur plusieurs questions auxquelles de nombreux résidents montréalais sont régulièrement confrontés dans leur vie quotidienne.
Quel rapprochement faites-vous avec le bottin africain lancé à la même circonstance?
Le bottin africain et plus précisément le site www.bottinafricain.com, est la version électronique de l’annuaire, et se veut un complément à la version papier. Nous y avons en effet pensé parce que plusieurs personnes qui étaient au courant du projet d’annuaire nous l’ont demandé, évidement parce que nous sommes à l’ère des nouvelles technologies, et qu’il faut savoir en tirer profit.
Quel regard jetez-vous sur le potentiel entrepreneurial des Africains au Québec et au Canada?
En jetant un regard sur la situation qui prévaut à Montréal, la réalisation de l’annuaire nous a permis de recenser de nombreux africains qui sont actifs dans le domaine des affaires, notamment dans les secteurs de la restauration, de la coiffure, des commerces, et de divers services que sont le transport, la finance, l’assurance, l’immobilier, l’expertise-conseil. Nous avons été particulièrement impressionnés par l’esprit d’entreprise et le dynamisme dont font preuve de nombreux montréalais d’origine africaine pour apporter leur contribution au rayonnement économique de leur pays d’accueil.
Comparé toutefois aux communautés juives, italiennes ou chinoises par exemple, il est évident que la contribution des montréalais d’origine africaine demeure marginale en matière d’entreprenariat. Il est à espérer que dans les prochaines années ils sauront capitaliser leur potentiel et de nombreuses opportunités qui existent localement en termes de formation, de mentorat, de financement et de réseautage, pour occuper leur véritable place non seulement dans l’environnement économique de Montréal, mais aussi dans l’ensemble du Québec, voire du Canada.
Comment envisagez-vous la prochaine édition 2013 de cet annuaire?
L’enthousiasme des lecteurs autour de la première édition nous interpelle et nous fait prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui nous attend par rapport à la prochaine édition.
Cet enthousiasme est tel que nous enregistrions déjà des réservations d’espaces publicitaires pour l’édition qui paraîtra en 2013.En même temps, c’est avec plaisir que notre équipe de rédaction accueille de la part des lecteurs, des suggestions qui vont dans le sens de l’amélioration du contenu de la deuxième édition.
Et dans la perspective de cette prochaine édition, j’encourage tous les résidents africains du grand Montréal, à nous faire parvenir des informations sur leurs services, commerces, associations ou organisations.
Source: P.G. ZAMBOU