Les 5 partis de l'opposition démocratique ont tenu mercredi en fin d'après-midi un imposant meeting au stade de la capitale qui a drainé un public estimé par des journalistes officiels entre 30 à 40 milles personnes.
Le meeting auxquel ont pris part les cinq leaders de l'opposition démocratique a été ouvert par une allocution très ovationnée du Président de l'Ufp, le Dr Mohamed Ould Maouloud, au début de laquelle, il a vivement remercié le public venu nombreux, répondre à l'appel lancé par les forces de l'opposition démocraitque.
Il a par la suite expliqué les raisons de la tenue de ce grand meeting placé sous le sceau " du non retour à la case de départ et où est le changement attendu", pour « la discussion de certains problèmes nationaux », a-t-il ajouté. Le Président de l'Ufp a souligné que l'opposition a soutenu les nouvelles autorités du pays dés leur prise de fonction, en raison de l'espoir né des engagements tenus par le Président de la République et le gouvernement à opérer les réformes traduites par le vote massif du peuple mauritanien pour le changement ; et qu'après 6 mois d'observation et d'attentisme, il est temps que le gouvernement réponde de ses promesses.
Il a poursuivi en soulignant que la relation entre l'opposition et le gouvernement est une relation de réformes et "qu'autant le gouvernement est proche du changement, autant il est proche de l'opposition, et autant il est éloigné des aspirations réformistes, autant il est loin d’elle".
Il a rappelé également que seul le changement est aujourd'hui un droit légitime ; étant donné que le peuple a voté en faveur des programmes qui le garantissent. Il a continué en disant que si le gouvernement inscrit son action dans l’optique du dit changement, il bénéficiera du soutien de l'opposition démocratique « qui l'encouragera et lui tendra la main pour arriver à cette fin », a-t-il dit.
Le Président de l'Ufp a révélé aussi un aspect qu’il a qualifié d’anticonstitutionnel relatif à un extrait d'un entretien accordé par le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République Mohamed Yahya Ould Waghef au quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition 776, selon lequel ce dernier a reconnu "que le Président de la République l'a chargé de créer le parti".
S'attardant sur la question des prix, Mohamed Ould Maouloud a dénoncé les rapports généralement établis par les autorités pour faire la comparaison entre le prix local et le prix à l'extérieur. Il a illustré son argumentation en rappelant que pendant le mois béni du Ramadan, le prix de "Ribta" ( deux sacs de 100 kg de pommes de terre et d'oignon) a atteint 8 à 9000 Um pour des jeûneurs qui ont besoin d'être épargnés de l'enfer des spéculateurs. En termes de coût de revient, le Président de l'Ufp a ajouté que Ribtaa coûtait suelement 4800 Um et que toutes les autres majorations facturées sur le dos du consommateur ( 4200) sont dues à l'absence de contrôle de la part du gouvernement.
Toujours selon lui "il existe dans le pays 3 importateurs qui « lorsqu'ils s’entendent parfaitement entre eux, ont le monopole du marché et imposent en conséquence leurs prix". Il a appelé ici le gouvernement à mettre en place une commission de concurrence pour maîtriser la fluctuation des prix comme c'est le cas dans tous les autres pays.
Au sujet de la compagnie nationale d'Air Mauritanie dont la liquidation est presque rentrée dans ses phases définitives, le Président de l'Ufp a cité l'exemple du Sénégal qui lui est arrivé dans le passé à vendre Air Sénégal aux marocains lors d’une première faillite et qui à la seconde banqueroute, s’est rétracté en décidant de reprendre 75% du capital de la société ; rien que pour protéger l’emploi du personnel de la compagnie et d’éviter de compliquer la situation sociale.
Le Président de l’Ufp a parlé également du bradage de la Snim, des grands problèmes dont le chômage, du désordre du marché de l'emploi...Par rapport à la question relative à l'ouverture d'une base américaine, contrairement à la version du gouvernement qui se dit non encore informé d'une demande sur le sujet, Mohamed Ould Maouloud a souligné que par respect à l'opinion du peuple, ce dernier ne veut pas de base militaire étrangère sur son territoire.
Le Président de l'Ufp a parlé aussi de l'insécurité en appelant le gouvernement à assainir le secteur pour qu'il puisse se départir de sa mission. Il a expliqué l'insécurité montante par le faits que les agents de la police sont devant entre deux choix, soit vivre dans la misère avec les maigres salaires qu'ils perçoivent depuis 20 ans ou recourir à la corruption. Au sujet du dossier de la drogue, il a invité les autorités à informer l'opinion des résultats des enquêtes menées au lieu de continuer « d'agiter le lait de l'outre sans déverser la crème". « Diff Chekwa ma chav zibdetha ».
Après cette intervention ovationnée de bout en bout pour la simplicité du message adressé à un public à plus de 95% des milieux sociaux moyens et pauvres, la parole fut donnée à Mohamed Jemil Mansour, Président du Rassemblement national pour la Réforme et le Développement. Dans son intervention, Jemil Mansour a abordé avec porfusion, comme d’ailleurs son prédécesseur la question des prix.
Il a également rappelé les raisons qui ont conduit au coup d'Etat du 3 août 2005 dont « les initiateurs sont aujourd'hui en train de reproduire les mêmes erreurs qu'ils donnaient comme justifications à leur coup », a-t-il souligné. Il a poursuivi en disant qu'aujourd'hui on assiste à un dédoublement du passif du régime déchu avec l'anarchie qui se répand à toutes les administrations de l'Etat.
Il a parlé aussi des relations diplomatiques de notre pays avec l'Etat sioniste en rappelant que la démocratie véritable est celle qui respecte l'opinion du peuple, lequel condamne toujours cette normalisation. Il a souligné aussi que l'opposition démocratique sait parfaitement que le pays est confronté à d"énormes défis qui demandent la coopération de tous et qu'au cas où le pouvoir ne veut pas tenir compte des aspirations populaires, tout le monde s'opposera à lui.
Par rapport à la drogue, il a lié ses effets néfastes au prix en disant qu'autant ces derniers affectent considérablement le corps de l'individu, autant la drogue affecte l'esprit. Pour remédier à ces maux, le Président du RNRD a invité les autorités à dénoncer les réseaux impliqués dans le trafic de la drogue aussi bien des milieux sécuritaires que des hommes affaires.
Prenant à son tour la parole, le Président de Hatem, M. Saleh Ould Hanena a souligné que l'opposition démocratique n'est pas contre les regroupements politiques. Toutefois dira t-il : » elle est farouchement opposée à toute utilisation des biens de l'Etat à des fins politiques illégales ; ce qui représente un danger sérieux et légitime la corruption et l'exclusion des compétences. Saleh a déploré le retour en arrière des autorités qui s'entourent "des mêmes menteurs d'hier qui avançaient des chiffres erronés sur les antennes de la Télévision et de la radio" a-t-il dit.
Le Président a souligné également que le vrai problème, ce n'est pas ces mensonges, ce népotisme et clientélisme, mais c'est surtout ce qui touche les intérêts des citoyens comme le chômage endémique, l'inflation galopante. Il a cité les listes admises au licenciement de l'Ami, d'Air Mauritanie....Il a ajouté aussi que l'opposition ne comprend pas d'aile extrémiste et qu'elle n'a jamais été invitée à la table du dialogue par le Président de la République, sauf sur sa propre demande.
Il a encore qualifié l'entourage du Président de la République de mettre fin à tout espoir de voir le changement se réaliser. Toujours selon lui :"la Mauritanie n'est pour les 52% électeurs qui ont voté pour Sidi, elle est pour tous et elle luttera pour l'avènement du changement réel jusqu'au dernier souffle.
Après cette intervention, Ibrahima Moctar Sarr prendra la parole dont l'essentiel a été dit en pulaar. Toutefois, son discours a montré une parfaite symbiose et harmonie entre les 5 partis de l'opposition qui ont prié leurs militants de plier leurs banderoles respectives pour brandir celles qui sont communes.
Le meeting qui s'est terminé vers le crépuscule a été clôturé par une intervention du leader de l'opposition Ahmed Ould Daddah. Dans son intervention très applaudie, le Président du Rfd a vivement salué les populations de Nouakchott pour s'être déplacées aux fins d'exprimer leur attachement au changement véritable et leur opposition aux réformes fictives.
Il a aussi remercié ses frères de l'opposition en les citant un après l'autre pour avoir exprimer les priorités de l'opposition, les douleurs des citoyens et les ambitions du peuple. Le Président du Rfd a rappelé aux autorités qu'elles ne doivent pas continuer à abuser du peuple en prenant comme prétexte la comparaison des prix. Il a cité l'exemple de l'inflation irraisonnée des prix dans le pays en rappelant qu'au Sénégal tout prés de nous, le sac de riz se vend à 5500 Um et qu'au Mali qui ne dispose pas d'infrastructures portuaires, le même sac se vend à 6500 Um alors qu'il se procure en Mauritanie à 8500 Um.
Le Président du Rfd a ajouté que si le gouvernement ne peut rien faire, il n'a qu'à démissionner. Il s'est demandé aussi quel sera le prix de la tonne de Rakel pendant l'été, si elle se vend actuellement à 70.000 Um.
En répondant aux appels de sirène du pouvoir pour que l'opposition avance des propositions sérieuses aux fins de contrôler l'inflation, Ahmed Ould Daddah appelle à la politique d'austérité. Pour cela, il a recommandé au Président de la République, au Premier ministre et aux membres du gouvernement de renoncer chacun à la moitié de son salaire. Si cela se concrétise " je renoncerai moi-même à la moitié ou à la totalité de mon salaire; je n'en ai plus besoin dans ce cas".
Enfin, Ahmed Ould Daddah s'est interrogé comment le gouvernement puisse t-il s'obstiner à brader une société qui réalise des excédents, allusion à la Snim.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhadmine@yahoo.fr
le renovateur (quotidien ) via cridem
Le meeting auxquel ont pris part les cinq leaders de l'opposition démocratique a été ouvert par une allocution très ovationnée du Président de l'Ufp, le Dr Mohamed Ould Maouloud, au début de laquelle, il a vivement remercié le public venu nombreux, répondre à l'appel lancé par les forces de l'opposition démocraitque.
Il a par la suite expliqué les raisons de la tenue de ce grand meeting placé sous le sceau " du non retour à la case de départ et où est le changement attendu", pour « la discussion de certains problèmes nationaux », a-t-il ajouté. Le Président de l'Ufp a souligné que l'opposition a soutenu les nouvelles autorités du pays dés leur prise de fonction, en raison de l'espoir né des engagements tenus par le Président de la République et le gouvernement à opérer les réformes traduites par le vote massif du peuple mauritanien pour le changement ; et qu'après 6 mois d'observation et d'attentisme, il est temps que le gouvernement réponde de ses promesses.
Il a poursuivi en soulignant que la relation entre l'opposition et le gouvernement est une relation de réformes et "qu'autant le gouvernement est proche du changement, autant il est proche de l'opposition, et autant il est éloigné des aspirations réformistes, autant il est loin d’elle".
Il a rappelé également que seul le changement est aujourd'hui un droit légitime ; étant donné que le peuple a voté en faveur des programmes qui le garantissent. Il a continué en disant que si le gouvernement inscrit son action dans l’optique du dit changement, il bénéficiera du soutien de l'opposition démocratique « qui l'encouragera et lui tendra la main pour arriver à cette fin », a-t-il dit.
Le Président de l'Ufp a révélé aussi un aspect qu’il a qualifié d’anticonstitutionnel relatif à un extrait d'un entretien accordé par le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République Mohamed Yahya Ould Waghef au quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition 776, selon lequel ce dernier a reconnu "que le Président de la République l'a chargé de créer le parti".
S'attardant sur la question des prix, Mohamed Ould Maouloud a dénoncé les rapports généralement établis par les autorités pour faire la comparaison entre le prix local et le prix à l'extérieur. Il a illustré son argumentation en rappelant que pendant le mois béni du Ramadan, le prix de "Ribta" ( deux sacs de 100 kg de pommes de terre et d'oignon) a atteint 8 à 9000 Um pour des jeûneurs qui ont besoin d'être épargnés de l'enfer des spéculateurs. En termes de coût de revient, le Président de l'Ufp a ajouté que Ribtaa coûtait suelement 4800 Um et que toutes les autres majorations facturées sur le dos du consommateur ( 4200) sont dues à l'absence de contrôle de la part du gouvernement.
Toujours selon lui "il existe dans le pays 3 importateurs qui « lorsqu'ils s’entendent parfaitement entre eux, ont le monopole du marché et imposent en conséquence leurs prix". Il a appelé ici le gouvernement à mettre en place une commission de concurrence pour maîtriser la fluctuation des prix comme c'est le cas dans tous les autres pays.
Au sujet de la compagnie nationale d'Air Mauritanie dont la liquidation est presque rentrée dans ses phases définitives, le Président de l'Ufp a cité l'exemple du Sénégal qui lui est arrivé dans le passé à vendre Air Sénégal aux marocains lors d’une première faillite et qui à la seconde banqueroute, s’est rétracté en décidant de reprendre 75% du capital de la société ; rien que pour protéger l’emploi du personnel de la compagnie et d’éviter de compliquer la situation sociale.
Le Président de l’Ufp a parlé également du bradage de la Snim, des grands problèmes dont le chômage, du désordre du marché de l'emploi...Par rapport à la question relative à l'ouverture d'une base américaine, contrairement à la version du gouvernement qui se dit non encore informé d'une demande sur le sujet, Mohamed Ould Maouloud a souligné que par respect à l'opinion du peuple, ce dernier ne veut pas de base militaire étrangère sur son territoire.
Le Président de l'Ufp a parlé aussi de l'insécurité en appelant le gouvernement à assainir le secteur pour qu'il puisse se départir de sa mission. Il a expliqué l'insécurité montante par le faits que les agents de la police sont devant entre deux choix, soit vivre dans la misère avec les maigres salaires qu'ils perçoivent depuis 20 ans ou recourir à la corruption. Au sujet du dossier de la drogue, il a invité les autorités à informer l'opinion des résultats des enquêtes menées au lieu de continuer « d'agiter le lait de l'outre sans déverser la crème". « Diff Chekwa ma chav zibdetha ».
Après cette intervention ovationnée de bout en bout pour la simplicité du message adressé à un public à plus de 95% des milieux sociaux moyens et pauvres, la parole fut donnée à Mohamed Jemil Mansour, Président du Rassemblement national pour la Réforme et le Développement. Dans son intervention, Jemil Mansour a abordé avec porfusion, comme d’ailleurs son prédécesseur la question des prix.
Il a également rappelé les raisons qui ont conduit au coup d'Etat du 3 août 2005 dont « les initiateurs sont aujourd'hui en train de reproduire les mêmes erreurs qu'ils donnaient comme justifications à leur coup », a-t-il souligné. Il a poursuivi en disant qu'aujourd'hui on assiste à un dédoublement du passif du régime déchu avec l'anarchie qui se répand à toutes les administrations de l'Etat.
Il a parlé aussi des relations diplomatiques de notre pays avec l'Etat sioniste en rappelant que la démocratie véritable est celle qui respecte l'opinion du peuple, lequel condamne toujours cette normalisation. Il a souligné aussi que l'opposition démocratique sait parfaitement que le pays est confronté à d"énormes défis qui demandent la coopération de tous et qu'au cas où le pouvoir ne veut pas tenir compte des aspirations populaires, tout le monde s'opposera à lui.
Par rapport à la drogue, il a lié ses effets néfastes au prix en disant qu'autant ces derniers affectent considérablement le corps de l'individu, autant la drogue affecte l'esprit. Pour remédier à ces maux, le Président du RNRD a invité les autorités à dénoncer les réseaux impliqués dans le trafic de la drogue aussi bien des milieux sécuritaires que des hommes affaires.
Prenant à son tour la parole, le Président de Hatem, M. Saleh Ould Hanena a souligné que l'opposition démocratique n'est pas contre les regroupements politiques. Toutefois dira t-il : » elle est farouchement opposée à toute utilisation des biens de l'Etat à des fins politiques illégales ; ce qui représente un danger sérieux et légitime la corruption et l'exclusion des compétences. Saleh a déploré le retour en arrière des autorités qui s'entourent "des mêmes menteurs d'hier qui avançaient des chiffres erronés sur les antennes de la Télévision et de la radio" a-t-il dit.
Le Président a souligné également que le vrai problème, ce n'est pas ces mensonges, ce népotisme et clientélisme, mais c'est surtout ce qui touche les intérêts des citoyens comme le chômage endémique, l'inflation galopante. Il a cité les listes admises au licenciement de l'Ami, d'Air Mauritanie....Il a ajouté aussi que l'opposition ne comprend pas d'aile extrémiste et qu'elle n'a jamais été invitée à la table du dialogue par le Président de la République, sauf sur sa propre demande.
Il a encore qualifié l'entourage du Président de la République de mettre fin à tout espoir de voir le changement se réaliser. Toujours selon lui :"la Mauritanie n'est pour les 52% électeurs qui ont voté pour Sidi, elle est pour tous et elle luttera pour l'avènement du changement réel jusqu'au dernier souffle.
Après cette intervention, Ibrahima Moctar Sarr prendra la parole dont l'essentiel a été dit en pulaar. Toutefois, son discours a montré une parfaite symbiose et harmonie entre les 5 partis de l'opposition qui ont prié leurs militants de plier leurs banderoles respectives pour brandir celles qui sont communes.
Le meeting qui s'est terminé vers le crépuscule a été clôturé par une intervention du leader de l'opposition Ahmed Ould Daddah. Dans son intervention très applaudie, le Président du Rfd a vivement salué les populations de Nouakchott pour s'être déplacées aux fins d'exprimer leur attachement au changement véritable et leur opposition aux réformes fictives.
Il a aussi remercié ses frères de l'opposition en les citant un après l'autre pour avoir exprimer les priorités de l'opposition, les douleurs des citoyens et les ambitions du peuple. Le Président du Rfd a rappelé aux autorités qu'elles ne doivent pas continuer à abuser du peuple en prenant comme prétexte la comparaison des prix. Il a cité l'exemple de l'inflation irraisonnée des prix dans le pays en rappelant qu'au Sénégal tout prés de nous, le sac de riz se vend à 5500 Um et qu'au Mali qui ne dispose pas d'infrastructures portuaires, le même sac se vend à 6500 Um alors qu'il se procure en Mauritanie à 8500 Um.
Le Président du Rfd a ajouté que si le gouvernement ne peut rien faire, il n'a qu'à démissionner. Il s'est demandé aussi quel sera le prix de la tonne de Rakel pendant l'été, si elle se vend actuellement à 70.000 Um.
En répondant aux appels de sirène du pouvoir pour que l'opposition avance des propositions sérieuses aux fins de contrôler l'inflation, Ahmed Ould Daddah appelle à la politique d'austérité. Pour cela, il a recommandé au Président de la République, au Premier ministre et aux membres du gouvernement de renoncer chacun à la moitié de son salaire. Si cela se concrétise " je renoncerai moi-même à la moitié ou à la totalité de mon salaire; je n'en ai plus besoin dans ce cas".
Enfin, Ahmed Ould Daddah s'est interrogé comment le gouvernement puisse t-il s'obstiner à brader une société qui réalise des excédents, allusion à la Snim.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhadmine@yahoo.fr
le renovateur (quotidien ) via cridem