Les premiers résultats des élections au Ghana laissent entrevoir une lutte serrée entre les candidats à la présidentielle dans ce pays d'Afrique de l'Ouest où les élections ont repris samedi après des problèmes liés au nouveau système d'identification biométrique.
"Le scrutin se prolongera demain (samedi) pour que ces gens puissent voter", avait déclaré vendredi soir à la radio Christian Owusu-Parry, le porte-parole de la commission électorale, précisant qu'il parlait des personnes qui avaient rencontré des problèmes avec les machines biométriques.
Les Ghanéens ont parfois dû patienter des heures pour un scrutin au cours duquel le pays, qui soigne son image de modèle démocratique régional, expérimentait pour la première fois le vote biométrique.
La bataille pour la présidence de cet Etat, en plein boom économique et nouvellement pétrolier, oppose John Dramani Mahama, président sortant par interim, à son principal rival d'opposition Nana Akufo-Addo.
Les premiers bureaux ont fermé autour de 17H00 GMT comme prévu initialement, mais de nombreux bureaux sont restés ouverts pour permettre à ceux qui avaient patienté de longues heures de glisser leur bulletin dans l'urne.
Six autres petits candidats pourraient s'attirer assez de voix pour empêcher l'un des deux principaux rivaux de remporter l'élection dès le premier tour, auquel cas les Ghanéens voteraient à nouveau le 28 décembre.
"C'est un grand jour pour le Ghana, qui va permettre de consolider la réputation de démocratie" du pays, a lancé John Mahama après avoir voté dans son fief de Bole Bamboi (nord), au cours d'une intervention retransmise à la télévision nationale.
Devant des partisans venus l'acclamer, le président sortant s'est dit "sûr de gagner".
Impatience des électeurs
Dans un quartier de l'est de la capitale, considéré comme un bastion du NPP (Nouveau parti patriotique, opposition), un bureau de vote a ouvert avec plus de deux heures de retard, alors que 400 électeurs environ attendaient à l'extérieur.
"Tout est arrivé en retard", a expliqué à l'AFP George Yeboah, un des assesseurs.
Dans le quartier de Jamestown, un des plus anciens d'Accra, avec ses vieilles maisons coloniales en ruines et ses rues encombrées, des électeurs épuisés par l'attente s'en prenaient verbalement aux autorités. Vida Armah, une étudiante de 19 ans, a patienté sept heures devant le bureau.
"J'ai entendu parler de retards dans l'envoi de matériel électoral, mais j'ai reçu entre temps des informations selon lesquelles tous les problèmes ont été résolus", a déclaré M. Mahama au cours de son intervention retransmise à la télévision ghanéenne.
Agé de 54 ans, il n'a accédé au pouvoir qu'en juillet, à la mort de son prédécesseur John Atta Mills des suites d'une maladie foudroyante. Il était jusqu'alors vice-président.
Son rival du NPP, Nana Akufo-Addo, 68 ans, avait perdu la présidentielle de 2008 de moins de 1% et compte cette fois-ci renverser la situation.
Les électeurs devaient aussi élire un nouveau parlement de 275 sièges, au lieu de 230 précédemment. Le NDC avait obtenu quelques sièges d'avance sur le NPP en 2008.
Les deux principaux partis ont alterné au pouvoir depuis l'avènement du multipartisme en 1992, faisant du Ghana un modèle de stabilité dans une région où les élections sont souvent synonymes de crises violentes. C'est d'ailleurs à Accra que le président Barak Obama avait effectué sa première visite en Afrique sud-saharienne en 2009.
Le Ghana est aussi considéré comme une nation émergente, avec une forte croissance économique due en grande partie à ses exportations de cacao et d'or, auxquels vient s'ajouter, depuis 2010, une production pétrolière encore modeste mais pleine de promesses.
La campagne a été plus axée que jamais sur les programmes des candidats, même si dans ce pays de 24 millions d'habitants, les appartenances ethniques et régionales continuent à avoir leur importance.
Le Nord, plus pauvre, est la région natale de Mahama et le bastion du NDC avec la région de Volta, dans l'Est. Le NPP domine dans le centre. L'Ouest et la région d'Accra (sud-est) sont considérés comme plus partagés.
La gestion de la manne financière générée par le pétrole a été au coeur des débats. Mahama a promis plus d'investissements dans les infrastructures, Akufo-Addo a défendu sa promesse-phare, le lycée gratuit pour tous.
On compte 14,7 millions d'inscrits sur les listes électorales.
Source: AFP
"Le scrutin se prolongera demain (samedi) pour que ces gens puissent voter", avait déclaré vendredi soir à la radio Christian Owusu-Parry, le porte-parole de la commission électorale, précisant qu'il parlait des personnes qui avaient rencontré des problèmes avec les machines biométriques.
Les Ghanéens ont parfois dû patienter des heures pour un scrutin au cours duquel le pays, qui soigne son image de modèle démocratique régional, expérimentait pour la première fois le vote biométrique.
La bataille pour la présidence de cet Etat, en plein boom économique et nouvellement pétrolier, oppose John Dramani Mahama, président sortant par interim, à son principal rival d'opposition Nana Akufo-Addo.
Les premiers bureaux ont fermé autour de 17H00 GMT comme prévu initialement, mais de nombreux bureaux sont restés ouverts pour permettre à ceux qui avaient patienté de longues heures de glisser leur bulletin dans l'urne.
Six autres petits candidats pourraient s'attirer assez de voix pour empêcher l'un des deux principaux rivaux de remporter l'élection dès le premier tour, auquel cas les Ghanéens voteraient à nouveau le 28 décembre.
"C'est un grand jour pour le Ghana, qui va permettre de consolider la réputation de démocratie" du pays, a lancé John Mahama après avoir voté dans son fief de Bole Bamboi (nord), au cours d'une intervention retransmise à la télévision nationale.
Devant des partisans venus l'acclamer, le président sortant s'est dit "sûr de gagner".
Impatience des électeurs
Dans un quartier de l'est de la capitale, considéré comme un bastion du NPP (Nouveau parti patriotique, opposition), un bureau de vote a ouvert avec plus de deux heures de retard, alors que 400 électeurs environ attendaient à l'extérieur.
"Tout est arrivé en retard", a expliqué à l'AFP George Yeboah, un des assesseurs.
Dans le quartier de Jamestown, un des plus anciens d'Accra, avec ses vieilles maisons coloniales en ruines et ses rues encombrées, des électeurs épuisés par l'attente s'en prenaient verbalement aux autorités. Vida Armah, une étudiante de 19 ans, a patienté sept heures devant le bureau.
"J'ai entendu parler de retards dans l'envoi de matériel électoral, mais j'ai reçu entre temps des informations selon lesquelles tous les problèmes ont été résolus", a déclaré M. Mahama au cours de son intervention retransmise à la télévision ghanéenne.
Agé de 54 ans, il n'a accédé au pouvoir qu'en juillet, à la mort de son prédécesseur John Atta Mills des suites d'une maladie foudroyante. Il était jusqu'alors vice-président.
Son rival du NPP, Nana Akufo-Addo, 68 ans, avait perdu la présidentielle de 2008 de moins de 1% et compte cette fois-ci renverser la situation.
Les électeurs devaient aussi élire un nouveau parlement de 275 sièges, au lieu de 230 précédemment. Le NDC avait obtenu quelques sièges d'avance sur le NPP en 2008.
Les deux principaux partis ont alterné au pouvoir depuis l'avènement du multipartisme en 1992, faisant du Ghana un modèle de stabilité dans une région où les élections sont souvent synonymes de crises violentes. C'est d'ailleurs à Accra que le président Barak Obama avait effectué sa première visite en Afrique sud-saharienne en 2009.
Le Ghana est aussi considéré comme une nation émergente, avec une forte croissance économique due en grande partie à ses exportations de cacao et d'or, auxquels vient s'ajouter, depuis 2010, une production pétrolière encore modeste mais pleine de promesses.
La campagne a été plus axée que jamais sur les programmes des candidats, même si dans ce pays de 24 millions d'habitants, les appartenances ethniques et régionales continuent à avoir leur importance.
Le Nord, plus pauvre, est la région natale de Mahama et le bastion du NDC avec la région de Volta, dans l'Est. Le NPP domine dans le centre. L'Ouest et la région d'Accra (sud-est) sont considérés comme plus partagés.
La gestion de la manne financière générée par le pétrole a été au coeur des débats. Mahama a promis plus d'investissements dans les infrastructures, Akufo-Addo a défendu sa promesse-phare, le lycée gratuit pour tous.
On compte 14,7 millions d'inscrits sur les listes électorales.
Source: AFP