Sarr Mamadou
Après avoir marché de près de 400km pendant dix longs jours dans des conditions particulièrement difficiles , venant de Boghé, une centaine de représentants de sites de rapatriés du Sénégal sont arrivés le vendredi 2 mai aux environs de Nouakchott (PK 17). Après une halte, ils ont décidé de poursuivre leur marche le dimanche 4 mai 2014, ils furent bloqués par un impressionnant dispositif de « maintien de l’ordre » pendant de longues heures. Après discussions avec les représentants des marcheurs, les autorités avaient fini par donner leur accord pour que la marche se poursuive à Nouakchott où les marcheurs avaient l’intention de délivrer leur message au Président de la République à propos du sort qui leur est réservé depuis leur retour au pays dans le cadre de l’Accord tripartite de 2008 signé avec l’Etat mauritanien, l ‘Etat du Sénégal et le HCR.
A peine arrivés à hauteur du Carrefour de Madrid où une immense foule pacifique les attendait depuis le matin, les marcheurs seront accueillis par des tirs nourris de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes suivis d’un matraquage d’une rare violence par des policiers et des gendarmes déchaînés. Aucune raison ne justifiait cette répression contre des citoyens dont le seul tort est de continuer de revendiquer leurs droits élémentaires à la réintégration dans la communauté nationale, par la restitution de leurs pièces d’identité, de leurs biens spoliés (maisons, terres, bétail…) et de leurs emplois publics ou privés après près d’un quart de siècle d’éloignement forcé du pays .
Après bien des promesses non tenues de la part des autorités, ces compatriotes ont décidé de venir porter la parole et le désarroi des milliers de rescapés des années 89-90 et 91, parqués et oubliés dans des sites transformés en véritables camps de réfugiés à l’intérieur de leur propre pays où ils vivent en citoyens de seconde zone dans un dénuement inouï.
La répression particulièrement odieuse dont ils ont fait l’objet au Carrefour de Madrid de la part des autorités indiquent mieux que tous les discours quelles sont les véritables intentions de ces dernières.
Face à une telle situation d’une particulière gravité, le FONADH , exprime son entière solidarité avec les marcheurs et considère l’Etat comme responsable de la dégradation de la situation dans laquelle se trouvent ces compatriotes en violation des droits élémentaires de l’homme et au risque de porter une atteinte grave à la paix civile et à la concorde nationale auxquelles tous les mauritaniens épris de justice sont attachés, en particulier les rapatriés comme ils en ont toujours témoigné.
Pour la FONADH, les revendications des rapatriés méritent le soutien de l’opinion publique nationale et internationale et une grande mobilisation pour imposer à l’Etat de respecter ses engagements à leur égard pour une solution définitive et juste à ce douloureux problème.
Forum des Organisations Nationales des Droits Humains
A peine arrivés à hauteur du Carrefour de Madrid où une immense foule pacifique les attendait depuis le matin, les marcheurs seront accueillis par des tirs nourris de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes suivis d’un matraquage d’une rare violence par des policiers et des gendarmes déchaînés. Aucune raison ne justifiait cette répression contre des citoyens dont le seul tort est de continuer de revendiquer leurs droits élémentaires à la réintégration dans la communauté nationale, par la restitution de leurs pièces d’identité, de leurs biens spoliés (maisons, terres, bétail…) et de leurs emplois publics ou privés après près d’un quart de siècle d’éloignement forcé du pays .
Après bien des promesses non tenues de la part des autorités, ces compatriotes ont décidé de venir porter la parole et le désarroi des milliers de rescapés des années 89-90 et 91, parqués et oubliés dans des sites transformés en véritables camps de réfugiés à l’intérieur de leur propre pays où ils vivent en citoyens de seconde zone dans un dénuement inouï.
La répression particulièrement odieuse dont ils ont fait l’objet au Carrefour de Madrid de la part des autorités indiquent mieux que tous les discours quelles sont les véritables intentions de ces dernières.
Face à une telle situation d’une particulière gravité, le FONADH , exprime son entière solidarité avec les marcheurs et considère l’Etat comme responsable de la dégradation de la situation dans laquelle se trouvent ces compatriotes en violation des droits élémentaires de l’homme et au risque de porter une atteinte grave à la paix civile et à la concorde nationale auxquelles tous les mauritaniens épris de justice sont attachés, en particulier les rapatriés comme ils en ont toujours témoigné.
Pour la FONADH, les revendications des rapatriés méritent le soutien de l’opinion publique nationale et internationale et une grande mobilisation pour imposer à l’Etat de respecter ses engagements à leur égard pour une solution définitive et juste à ce douloureux problème.
Forum des Organisations Nationales des Droits Humains
- 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
- 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
- 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
- 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
- 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
- 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie (CSVVDHM),
- 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERDDES),
- 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
- 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
- 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
- 11. Collectif des Veuves,
- 12. Mouvement des Veuves et des Rescapés Unis pour la Dignité Humaine (MVRUDH)
- 13. SOS – Esclaves.
- 14. Association pour la Promotion de la Langue Wolof en Mauritanie
- 15. Association pour le Développement Intègre de l’Enfant
- 16. Association d’Appui au Développement à la base des Communautés
Source: Fonadh