Nouakchott, capitale d’Etat, qui regroupe plus du tiers de la population totale de la Mauritanie, est presqu’entièrement envahie par les eaux (eaux de pluie, eaux souterraines, eaux usées, etc.). C’est un véritable déluge !
Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16, la plupart des habitations des quartiers périphériques et celles mêmes des quartiers résidentiels sont envahies par les eaux. Ainsi, la plupart des habitants de la ville sont obligés de quitter les demeures qu’elles avaient mis du temps à construire, avec l’autorisation des services compétents de l’Etat.
Face à cette situation, les pouvoirs publics, responsables de la sécurité des personnes et de leurs biens, n’ont encore entrepris aucune action susceptible de soulager les sinistrés, en dehors de la mise en service de quelques camions-citernes, qui ne permettent que de dégager certaines des artères principales du centre-ville.
Aujourd’hui, des milliers de familles se retrouvent sans toit et sans ressource. C’est une situation pour le moins dramatique.
Depuis quelques années, des chercheurs, des experts d’organismes internationaux et même quelques citoyens informés ont alerté les pouvoirs publics : la ville de Nouakchott serait même menacée de disparition à l’horizon 2020 ; dans sept ans !!!
Des solutions d’ordre structurel s’imposaient donc au gouvernement : réseau correct d’assainissement, protection du cordon dunaire, etc. Mais rien n’a été concrètement entrepris…
Et, en attendant la mise en œuvre des solutions d’ordre structurel, l’Etat doit faire face à la situation d’urgence.
Il faut déclencher le plan ORSEC, s’il existe.
Il faut trouver des abris provisoires, de la nourriture et de l’eau potable aux sinistrés.
Il faut prendre des dispositions adéquates pour lutter contre les maladies liées aux eaux stagnantes (paludisme, maladies hydriques, maladies dermatologiques, etc.).
S’il est vrai que la responsabilité première incombe aux pouvoirs publics, il reste que ces derniers devront favoriser la participation populaire.
Une solution d’urgence pour aujourd’hui et une solution définitive pour demain, tel doit être le mot d’ordre à traduire en réalité opérationnelle.
Les responsables et militants des organisations regroupées au sein du FONADH :
Fait à Nouakchott, le 16 septembre 2013
Le Secrétaire exécutif du FONADH
Mamadou Moctar Sarr
Source: FONADH
Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16, la plupart des habitations des quartiers périphériques et celles mêmes des quartiers résidentiels sont envahies par les eaux. Ainsi, la plupart des habitants de la ville sont obligés de quitter les demeures qu’elles avaient mis du temps à construire, avec l’autorisation des services compétents de l’Etat.
Face à cette situation, les pouvoirs publics, responsables de la sécurité des personnes et de leurs biens, n’ont encore entrepris aucune action susceptible de soulager les sinistrés, en dehors de la mise en service de quelques camions-citernes, qui ne permettent que de dégager certaines des artères principales du centre-ville.
Aujourd’hui, des milliers de familles se retrouvent sans toit et sans ressource. C’est une situation pour le moins dramatique.
Depuis quelques années, des chercheurs, des experts d’organismes internationaux et même quelques citoyens informés ont alerté les pouvoirs publics : la ville de Nouakchott serait même menacée de disparition à l’horizon 2020 ; dans sept ans !!!
Des solutions d’ordre structurel s’imposaient donc au gouvernement : réseau correct d’assainissement, protection du cordon dunaire, etc. Mais rien n’a été concrètement entrepris…
Et, en attendant la mise en œuvre des solutions d’ordre structurel, l’Etat doit faire face à la situation d’urgence.
Il faut déclencher le plan ORSEC, s’il existe.
Il faut trouver des abris provisoires, de la nourriture et de l’eau potable aux sinistrés.
Il faut prendre des dispositions adéquates pour lutter contre les maladies liées aux eaux stagnantes (paludisme, maladies hydriques, maladies dermatologiques, etc.).
S’il est vrai que la responsabilité première incombe aux pouvoirs publics, il reste que ces derniers devront favoriser la participation populaire.
Une solution d’urgence pour aujourd’hui et une solution définitive pour demain, tel doit être le mot d’ordre à traduire en réalité opérationnelle.
Les responsables et militants des organisations regroupées au sein du FONADH :
- fustigent l’attitude du gouvernement ;
- exigent la mise en œuvre rapide d’un plan d’urgence, capable de soulager les populations de Nouakchott ;
- invitent toutes les personnes de bonne volonté à se mobiliser afin de venir en aide aux sinistrés.
Fait à Nouakchott, le 16 septembre 2013
Le Secrétaire exécutif du FONADH
Mamadou Moctar Sarr
Source: FONADH