Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a appelé les Etats membres à contribuer à l’allègement des charges financières qui pourraient entraver l’organisation du procès de l’ancien Président du Liberia, Charles Taylor, a-t-on appris hier dimanche de source officielle. Le Secrétaire général a demandé aux Etats membres de mettre à disposition «les fonds nécessaires» au tribunal spécial sur la Sierra-Leone, qui est chargé de connaître de cette affaire, afin «de garantir une exécution satisfaisante de sa mission».
Une correspondance adressée à chacun des Etats membres du Comité de gestion du tribunal ainsi qu’aux autres Etats membres et dont une copie a été obtenue par la Pana à New York, explique que cet appel était «urgent dans le but de trouver une solution à la crise financière». Le comité est présidé par le Canada et a pour membres les Nations-Unies, la Sierra Leone, le Nigeria, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
«Comme vous le savez, le tribunal spécial ne compte que sur les contributions volontaires et, à l’heure actuelle, il ne dispose pas de fonds suffisants susceptibles de lui permettre de poursuivre ses opérations au-delà du mois d’octobre 2007», a encore écrit Ban Ki-moon. Il a estimé à 36 millions de dollars US les besoins budgétaires du tribunal pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2007, ceux de l’année 2008 étant de 33 millions et ceux de 2009 de 20 millions. Le Secrétaire général a insisté sur l’importance du tribunal qui a pour but, a-t-il encore affirmé, de promouvoir l’Etat de droit, les droits humains et le droit international humanitaire. «C’est pour ces raisons que j’ai décidé encore une fois de faire appel à votre gouvernement pour lui demander de fournir en toute urgence un financement au tribunal», a-t-il mentionné.
Il a, en outre, prié les Etats membres d’envisager la conclusion d’accords visant l’application des sentences prononcées, tout en ajoutant : «Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me notifier la réaction de votre gouvernement avant le 15 octobre 2007.»
Charles Taylor, ancien Président du Liberia, doit répondre de 11 chefs d’accusation pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres graves violations du droit international humanitaire, notamment d’assassinats de masse, de mutilations, de viols, d’esclavage sexuel et d’utilisation d’enfants soldats.
Ces crimes auraient été commis au cours de la guerre civile de dix ans qui a déchiré la Sierra Leone, un pays frontalier du Liberia.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a autorisé l’organisation du procès de Taylor à La Haye, aux Pays-Bas, pour des soucis de sécurité et d’opportunité.
Le tribunal spécial, créé en janvier 2002, suite à un accord entre le gouvernement de la Sierra-Leone et les Nations-Unies, a pour mission de juger les principaux responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en Sierra-Leone après le 30 novembre 1996.
Aux termes d’un accord conclu avec le Royaume-Uni, Taylor purgera son temps dans ce pays si jamais il devait être condamné à une peine de prison à l’issue de ce procès.
Pana - via le quotidien
Une correspondance adressée à chacun des Etats membres du Comité de gestion du tribunal ainsi qu’aux autres Etats membres et dont une copie a été obtenue par la Pana à New York, explique que cet appel était «urgent dans le but de trouver une solution à la crise financière». Le comité est présidé par le Canada et a pour membres les Nations-Unies, la Sierra Leone, le Nigeria, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
«Comme vous le savez, le tribunal spécial ne compte que sur les contributions volontaires et, à l’heure actuelle, il ne dispose pas de fonds suffisants susceptibles de lui permettre de poursuivre ses opérations au-delà du mois d’octobre 2007», a encore écrit Ban Ki-moon. Il a estimé à 36 millions de dollars US les besoins budgétaires du tribunal pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2007, ceux de l’année 2008 étant de 33 millions et ceux de 2009 de 20 millions. Le Secrétaire général a insisté sur l’importance du tribunal qui a pour but, a-t-il encore affirmé, de promouvoir l’Etat de droit, les droits humains et le droit international humanitaire. «C’est pour ces raisons que j’ai décidé encore une fois de faire appel à votre gouvernement pour lui demander de fournir en toute urgence un financement au tribunal», a-t-il mentionné.
Il a, en outre, prié les Etats membres d’envisager la conclusion d’accords visant l’application des sentences prononcées, tout en ajoutant : «Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me notifier la réaction de votre gouvernement avant le 15 octobre 2007.»
Charles Taylor, ancien Président du Liberia, doit répondre de 11 chefs d’accusation pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres graves violations du droit international humanitaire, notamment d’assassinats de masse, de mutilations, de viols, d’esclavage sexuel et d’utilisation d’enfants soldats.
Ces crimes auraient été commis au cours de la guerre civile de dix ans qui a déchiré la Sierra Leone, un pays frontalier du Liberia.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a autorisé l’organisation du procès de Taylor à La Haye, aux Pays-Bas, pour des soucis de sécurité et d’opportunité.
Le tribunal spécial, créé en janvier 2002, suite à un accord entre le gouvernement de la Sierra-Leone et les Nations-Unies, a pour mission de juger les principaux responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en Sierra-Leone après le 30 novembre 1996.
Aux termes d’un accord conclu avec le Royaume-Uni, Taylor purgera son temps dans ce pays si jamais il devait être condamné à une peine de prison à l’issue de ce procès.
Pana - via le quotidien