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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Etudiantes détenues, les mères en sit-in


Etudiantes détenues, les mères en sit-in

«Libérez nos filles», ont scandé, ce matin, les mères des étudiantes détenues dans le commissariat du Ksar I, suite aux récentes grèves qui ont secoué l’Université de Nouakchott.

Six filles, au total, sont retenues, certaines depuis une semaine, dans ledit commissariat. Il s’agit de Khdaijetou Ngaïdé, Kadiata Bocar Ba, Amy Dieng, Anthiata Diagana, Faimata Diop dite Coumbis et Mariam Ball. Sont aussi arrêtés avec elles des garçons dont Bouyaga Sall, Souleymane kébé, Al Housseinou Diouh, Omar Camar et Bocar Diagana.

«Il y a des filles et des garçons qui sont là, mais généralement dans le contexte mauritanien arrêter une fille et la faire dormir au commissariat c’est quelque chose qu’on ne connait pas.», a confié à Alakhbar, Lalla Aïcha Ouédrago, une militante des droits de l’homme venue soutenir les mères.

«Les filles peuvent rentrer chez-elles et revenir chaque jour, s’ils veulent, jusqu’à la fin de leur interrogatoire. Mais dormir dans ses conditions c’est vraiment quelque chose que nous ne souhaitons pas», a-t-elle ajouté.

Et pour les mères, le seul mot d’ordre est : «Nous ne bougerons pas d’ici tant que nos filles ne sont pas libérées.»


Source: alakhbar
Mercredi 15 Février 2012 - 15:52
Mercredi 15 Février 2012 - 15:56
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