Les femmes africaines ont joué un rôle important durant la traite négrière en transmettant la culture aux jeunes générations, a confié samedi à APA un historien portugais, Antonio de Almeida Mendes.
Cet historien est présent à Dakar dans le cadre du premier colloque scientifique international de la traite négrière ouvert vendredi.
« Les femmes africaines ont transmis le savoir et perpétué la culture africaine ; cela a permis aux Africains de ne pas perdre leurs traditions qu’ils ont véhiculées dans les religions noires particulièrement au Portugal », a indiqué M. Mendes qui réside à Paris.
Selon lui, la religion africaine était à cette époque, très importante et présente au Portugal.
« On retrouve les traditions et cultes africains dans les confréries religieuses noires créées dès le 15è siècle, mais aussi dans les danses et les chants africains », explique l’historien qui a étudié les traites ibériques aux 15è et 17è siècles.
Ces femmes ont autant de mérite, qu’elles ont pu perpétuer les valeurs et traditions africaines dans un « contexte de violence dominé par des maîtres blancs ».
Cette détermination a permis de transmettre l’histoire aux millions d’Africains qui n’ont pas oublié leurs racines.
« Les esclaves ont toujours su d’où ils venaient même quand ils se sont blanchis de l’extérieur. Les esclaves ont pu échapper à leur sort qui les condamnait à être des esclaves de génération en génération au Portugal tout en n’oubliant pas leurs origines africaines ».
Ce colloque international, jumelé à la troisième édition de la manifestation Gorée Diaspora Festival, prend fin dimanche sur l’île de Gorée (3km au large de Dakar).
Source: APA
(M)
Cet historien est présent à Dakar dans le cadre du premier colloque scientifique international de la traite négrière ouvert vendredi.
« Les femmes africaines ont transmis le savoir et perpétué la culture africaine ; cela a permis aux Africains de ne pas perdre leurs traditions qu’ils ont véhiculées dans les religions noires particulièrement au Portugal », a indiqué M. Mendes qui réside à Paris.
Selon lui, la religion africaine était à cette époque, très importante et présente au Portugal.
« On retrouve les traditions et cultes africains dans les confréries religieuses noires créées dès le 15è siècle, mais aussi dans les danses et les chants africains », explique l’historien qui a étudié les traites ibériques aux 15è et 17è siècles.
Ces femmes ont autant de mérite, qu’elles ont pu perpétuer les valeurs et traditions africaines dans un « contexte de violence dominé par des maîtres blancs ».
Cette détermination a permis de transmettre l’histoire aux millions d’Africains qui n’ont pas oublié leurs racines.
« Les esclaves ont toujours su d’où ils venaient même quand ils se sont blanchis de l’extérieur. Les esclaves ont pu échapper à leur sort qui les condamnait à être des esclaves de génération en génération au Portugal tout en n’oubliant pas leurs origines africaines ».
Ce colloque international, jumelé à la troisième édition de la manifestation Gorée Diaspora Festival, prend fin dimanche sur l’île de Gorée (3km au large de Dakar).
Source: APA
(M)