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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Entretien avec Ousmane Barry, Coordinateur de l’Union des Associations des réfugiés mauritaniens au Sénégal


Entretien avec Ousmane Barry, Coordinateur de l’Union des Associations des réfugiés mauritaniens au Sénégal


LE RENOVATEUR QUOTIDIEN





Le Rénovateur : Pouviez-vous nous présenter votre mode d’organisation ?
Ousmane Barry : Nous sommes organisés en différentes structures regroupées maintenant autour de la coordination de l’Union des associations des réfugiés mauritaniens au Sénégal que je préside en tant que coordinateur. J’ai été élu par acclamation le 24 mars 2007.


LR : Quel est le but de votre coordination ?
OB : Le but de notre coordination est de défendre les intérêts supérieurs des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali. Nous invitons les autres formations à signer avec nous la pétition du retour de tous les réfugiés mauritaniens d’où qu’ils se trouvent. Avant la création de cette union, laissez-moi vous dire que nous étions dispersés. Chacun était parti de son côté croyant qu’il pouvait agir tout seul. Au bout du compte, cela n’a abouti à rien. Nous avons estimé qu’il fallait taire les divergences pour se ressaisir et unir les forces. Maintenant, c’est chose faite.




LR : Combien d’associations regroupe votre union ?
OB : L’union regroupe en son sein :
Le collectif des réfugiés mauritaniens dirigé par Al Wali Niang.
Les FLAM dirigés par Wane Mamadou.
Le mouvement des femmes présidé par Marième Sy.
Le mouvement des étudiants présidé par Sow Mohamed Ali
Le CAREMS présidé par Mamadou Traoré
En plus il y a les sites de la vallée (à l’exception de quelques unes qui ont adhéré à notre mouvement). Au cours de la réunion tenue à l’hôtel Méridien avec la délégation mauritanienne, il y a beaucoup de gens se réclamant de certaines structures qui ont voulu assister à cette réunion. Mais ils n’ont personne derrière eux. La preuve c’est qu’ils ne font pas partie de la délégation. Vous pouvez vous-même le constater.


LR : Qu’est- ce qui a été évoqué au cours de la réunion que vous aviez mentionnée ?
OB : Nous avons tenu avec les officiels mauritaniens une séance de travail où ils nous ont livré le message du président de la République qui consiste à nous inviter d’enterrer la hache de guerre et de laisser tout pour se mettre au travail. Ils nous ont également assuré de la volonté politique affichée par les nouvelles autorités dans le règlement global du dossier des déportés et celui du passif humanitaire.


LR : Comment aviez-vous réagi ?
OB : Nous avons accueilli favorablement cette proposition. Nous avons dit que nous acceptions de retourner en Mauritanie sous réserve des conditions suivantes :


le HCR doit nous assister dans ce retour durant tout le processus.
Le gouvernement du Sénégal qui nous a soutenu depuis notre arrivée jusqu’à ce jour doit participer à cette opération. Nous n’oublions pas que c’est ce gouvernement qui nous a donné des espaces pour abris et des terres de cultures. Nous ne disons pas qu’il a une décision à faire mais nous estimons que sa participation est nécessaire pour accompagner ce retour.
Nous avons dit également, il faut que justice soit faite. Les ayant droits doivent être indemnisés. Pour taire les rancoeurs, il faut qu’il y ait une justice. Nous disons que tout ne peut pas se faire une seule fois mais il faut que le pouvoir voit quand et comment cela peut avoir lieu. Nous avons posé ces conditions pour que le pouvoir y réfléchisse afin qu’il y ait une commission de vérité et réconciliation et qu’on en termine avec cette histoire. Nous voulons une Mauritanie unie. Nous ne voulons pas remuer le couteau sur la plaie. Nous voulons la vérité. Pour se pardonner, il faut se dire la vérité. Qu’est-ce qui a été fait ?
Pourquoi cela a été fait et au nom de quoi ?

LR : En quoi consiste le profilage ?
[bOB :]b Le profilage que nous avons eu à traiter avec le HCR consiste à faire l’identification des réfugiés en tant que tel. Car le réfugié a une origine, une histoire. Le but du profilage est donc d’identifier la population des réfugiés au Sénégal et au Mali. Chaque personne doit remplir une fiche en répondant à des questions comme : vous venez de quelle région ? De quel village ? Quelle fonction occupiez-vous en Mauritanie ? Combien d’enfants avez-vous en charge ? Combien de fois êtes-vous retournés en Mauritanie ? Quand ? Comment et Pourquoi ? Le HCR nous a demandé de participer à ce recensement pour expliquer aux réfugiés l’importance du profilage et la nécessité de se conformer aux règles. C’est ce que nous avons fait et continuerons de faire pour faciliter les choses et régler la question du nombre des réfugiés.


Propos recueillis par CTD



Le Rénovateur N°236 du 26/07/07

source: cridem


Vendredi 27 Juillet 2007 - 23:13
Samedi 28 Juillet 2007 - 00:20
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