Enrôlement à Paris : Aziz le dompteur des tigres en papier a encore frappé !

Merci au dircab de la présidence de nous permettre de rencontrer Aziz afin qu’on essaye de percer le mystère magnétique qui permet à cet homme, décidément surhumain, de dompter tous les tigres en papier qu’ils soient politicards ou manifestants avec ou sans étiquettes.

Dès qu’il reçoit un enragé patenté, il ressort de là comme hypnotisé, ivre de l’azizanie ; même ceux qu’il jette en prison courent à l’audience à peine dehors. Voir le pm du riz avarié ou même le conscient et résistant ex-commissaire à la lutte contre la pauvreté.

Tout à l’heure sur Kassataya on a entendu deux messieurs qui étaient à l’audience du chef de l’état qui a reçu les représentants des braillards parisiens. Qui a pu en croire ses oreilles ?

On dirait qu’ils étaient encore tout groggy d’avoir rencontré le chef de l’état. Ces hommes parlaient avec une voix encore tout émue comme s’ils avaient rencontré un innocent coupé du monde et parfaitement désinformé jusque-là. Pour qui connaît Aziz, le maître charmeur, on l’imagine aisément parlant d’égal à égal avec les braillards jusqu’à les convaincre que tout cela n’est qu’un malentendu, un problème de communication car il faut être responsable et savoir que tout ce qui est fait est fait dans l’intérêt de tous et que si ça cloche ici et là, ce n’est jamais la faute à des directives venues d’en haut mais dues à la corruption de quelques fonctionnaires zélés ou incapables.

Ainsi, tout va être réglé au cas par cas en ce qui concerne la double nationalité quant à l’affaire de la carte de séjour réclamée, à en croire ces messieurs Aziz ignorait tout de la législation internationale en la matière. Pauvre Aziz ! Quel innocent désinformé. On dirait que dans le système il n’y a pas des nationalistes arabes fanatiques très satisfaits de voir les nègres toujours en galère ou les métis toujours clandos longeant les murs pour une faveur. Tout cela c’est des fables. C’est tout à fait un hasard qu’en Mauritanie depuis des dizaines d’années, il y ait toujours des nègres qui se plaignent d’être marginalisés par des mesures qui n’existent que dans la région qui les concerne et pas ailleurs.

Je dis à ces nègres au sujet de la double nationalité de ceux qui sont en France ou ailleurs à cause de l’exil politique ou des raisons économiques meilleures comme toutes les diasporas du monde, n’espérez rien de ces gens de l’ambassade à Paris ni de ceux qui les téléguident depuis les salons racistes et archaïques de Nouakchott. Je suis mauritanien, j’ai demandé depuis des mois publiquement le droit à la double nationalité pour mon fils franco-mauritanien au moins pour lui éviter les visas pour venir chez lui.

J’ai reçu des soutiens citoyens par écrit mais rien du pouvoir pourtant on connaît tout un tas de conseillers et ministres qui passent leur temps sur le net à commenter l’actualité tellement ils s’ennuient ou pour avoir une promotion car ils font fuiter leur pseudo de sorte qu’ils se reconnaissent entre eux ; c'est eux que vous voyez infester le net de leurs commentaires soi-disant anonymes.

Le pouvoir va donner la double nationalité à quelques meneurs pour diviser les manifestants et faire croire qu’il suffit de faire une demande de double nationalité et elle sera acceptée après enquête. Tu parles ! Mon fils s’appelle Ould Soueid Ahmed sur ses papiers français, vous allez enquêter quoi ?

Il faut tout accepter venant de ce genre de régime, qu’ils pillent si ça leur chante, qu’ils baladent la république et leur monde, qu’ils détruisent ou qu’ils construisent leur royaume mais il y a une chose avec laquelle il ne faut rien lâcher et poursuivre les traîtres à la cause, c’est ce qui touche à la nationalité. Il n’y a pas de négociation à avoir. Tous les exilés politiques et leurs familles doivent avoir d’office droit à la double nationalité vu que tous les bourreaux ont été amnistiés. Tous les métis aussi automatiquement. Quand ce droit-là sera acquis le reste suivra.

Assez qu’on joue avec nos vies comme si nous étions leurs esclaves !

Vlane.A.O.S.A


Source:  cridem