APA - Nouakchott (Mauritanie) Une proposition de règlement du passif humanitaire en Mauritanie, cautionnée par les religieux du pays, a été soumise dimanche à Nouakchott au président du Haut conseil d’Etat, au pouvoir en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdelaziz, a appris APA de source sure dans la capitale mauritanienne.
Cette proposition, élaborée par le Collectif des victimes de la répression en Mauritanie (COVIRE), a été remise au général Aziz par une délégation comprenant d’éminents religieux dont l’Imam de la Grande mosquée à Nouakchott, a indiqué à APA le président de ce collectif, Sy Abou Bocar.
Les organisations de droits de l’homme appellent « passif humanitaire » les exactions extrajudiciaires pratiquées par le régime contre les négro-mauritaniens durant la deuxième moitié des années 80. Selon M. Sy, la proposition soumise au président du Haut conseil d’Etat couvre la période de 1986 à 1991 et concerne les « rescapés militaires, les veuves et orphelins des militaires exécutés, les réfugiés et les policiers débauchés pendant les évènements ».
« Les évènements » est le terme utilisé pour évoquer les affrontements interethniques survenus en 1989 entre les arabo-berbères et les négro-mauritaniens au Sénégal et en Mauritanie.
« Nous sommes très optimistes, le général Aziz a promis un règlement dans les brefs délais », a déclaré le président du COVIRE, soulignant que le pouvoir en place a fait preuve d’un grand engagement pour trouver une solution à ce problème qu’il a « hérité ».
Il a précisé que les oulémas, imams et érudits ont été sollicités par le COVIRE pour apporter une « caution morale » à la proposition en question et qu’ils l’ont étudiée pendant une douzaine de jours avant d’attester sa conformité avec la religion musulmane.
Pour M. Sy, le plus important dans la proposition c’est la « réparation morale, c’est-à-dire la reconnaissance du préjudice, même si elle comprend aussi des réparations matérielles ».
Il s’est toutefois refusé à en divulguer la teneur en attendant qu’elle soit examinée par le président du Haut conseil d’Etat.
Source: APA
Cette proposition, élaborée par le Collectif des victimes de la répression en Mauritanie (COVIRE), a été remise au général Aziz par une délégation comprenant d’éminents religieux dont l’Imam de la Grande mosquée à Nouakchott, a indiqué à APA le président de ce collectif, Sy Abou Bocar.
Les organisations de droits de l’homme appellent « passif humanitaire » les exactions extrajudiciaires pratiquées par le régime contre les négro-mauritaniens durant la deuxième moitié des années 80. Selon M. Sy, la proposition soumise au président du Haut conseil d’Etat couvre la période de 1986 à 1991 et concerne les « rescapés militaires, les veuves et orphelins des militaires exécutés, les réfugiés et les policiers débauchés pendant les évènements ».
« Les évènements » est le terme utilisé pour évoquer les affrontements interethniques survenus en 1989 entre les arabo-berbères et les négro-mauritaniens au Sénégal et en Mauritanie.
« Nous sommes très optimistes, le général Aziz a promis un règlement dans les brefs délais », a déclaré le président du COVIRE, soulignant que le pouvoir en place a fait preuve d’un grand engagement pour trouver une solution à ce problème qu’il a « hérité ».
Il a précisé que les oulémas, imams et érudits ont été sollicités par le COVIRE pour apporter une « caution morale » à la proposition en question et qu’ils l’ont étudiée pendant une douzaine de jours avant d’attester sa conformité avec la religion musulmane.
Pour M. Sy, le plus important dans la proposition c’est la « réparation morale, c’est-à-dire la reconnaissance du préjudice, même si elle comprend aussi des réparations matérielles ».
Il s’est toutefois refusé à en divulguer la teneur en attendant qu’elle soit examinée par le président du Haut conseil d’Etat.
Source: APA