Des échauffourées ont opposé hier à Nouakchott des étudiants, qui manifestaient pour la reprise des inscriptions dans un institut islamique et des policiers, qui les ont dispersés avec des gaz lacrymogènes, a constaté un journaliste de l'Afp. La capitale mauritanienne a été pendant environ trois heures le théâtre de courses-poursuite entre manifestants et policiers. Selon un porte-parole des étudiants ayant requis l'anonymat, les violences ont fait une dizaine de blessés. Une vingtaine de personnes, dont des responsables étudiants et trois femmes, avaient été interpellées dans la matinée, elles ont été libérées dans l'après-midi, a indiqué une autre source.
Les étudiants réclamaient la reprise immédiate des inscriptions à l'Institut supérieur des études islamiques (Iséri), interrompues cette année et qui, selon le gouvernement, reprendront à compter de l'année scolaire 2012-2013. «Ceci est un leurre», disent les étudiants qui demandent d'»immédiatement entamer les inscriptions pour l'année scolaire en cours». Les manifestants avaient organisé un sit-in dans l'enceinte de l'Iséri, qui s'était déroulé sans incident, dans le cadre d'une opération baptisée «journée de colère». Ils prévoyaient également une «marche pacifique» en direction du ministère des Affaires islamiques, distant de 3 à 4 km de l'institut.
A leur sortie de l'Iséri, la Police est intervenue pour les disperser, ce qui a provoqué les heurts. En 2011, les autorités avaient évoqué la délocalisation de l'Iséri à Aioun (800 km à l'est de Nouakchott), où a été créée une «Université des sciences islamiques», ce qui revient, selon des syndicats d'étudiants, à fermer progressivement l'Institut. Aucune inscription n'avait été acceptée en première année pour 2011-2012 dans cet institut qui, de source officielle, compte actuellement quelque 4.000 inscrits en 2e, 3e et 4e années. Des étudiants de l'Iséri et d'autres universités du pays ont régulièrement réclamé l'annulation des décisions concernant leur établissement.
Source: Le Soleil
Les étudiants réclamaient la reprise immédiate des inscriptions à l'Institut supérieur des études islamiques (Iséri), interrompues cette année et qui, selon le gouvernement, reprendront à compter de l'année scolaire 2012-2013. «Ceci est un leurre», disent les étudiants qui demandent d'»immédiatement entamer les inscriptions pour l'année scolaire en cours». Les manifestants avaient organisé un sit-in dans l'enceinte de l'Iséri, qui s'était déroulé sans incident, dans le cadre d'une opération baptisée «journée de colère». Ils prévoyaient également une «marche pacifique» en direction du ministère des Affaires islamiques, distant de 3 à 4 km de l'institut.
A leur sortie de l'Iséri, la Police est intervenue pour les disperser, ce qui a provoqué les heurts. En 2011, les autorités avaient évoqué la délocalisation de l'Iséri à Aioun (800 km à l'est de Nouakchott), où a été créée une «Université des sciences islamiques», ce qui revient, selon des syndicats d'étudiants, à fermer progressivement l'Institut. Aucune inscription n'avait été acceptée en première année pour 2011-2012 dans cet institut qui, de source officielle, compte actuellement quelque 4.000 inscrits en 2e, 3e et 4e années. Des étudiants de l'Iséri et d'autres universités du pays ont régulièrement réclamé l'annulation des décisions concernant leur établissement.
Source: Le Soleil