Plus d’un demi millier de candidats malheureux à l’émigration clandestine à être rapatriés, ce week-end, au Sénégal. Au moment où l’Espagne les expulse de son territoire, leur pays d’origine, le Sénégal, les refoule de sa capitale, Dakar, pour ceux qui n’y habitent pas, sous l’encadrement de forces de l’ordre.
Les rapatriements forcés des candidats malheureux à l’émigration clandestine se poursuivent de plus belle. Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont atteint un seuil non négligeable. On apprend que ce sont 400 émigrés clandestins qui ont été acheminés à Dakar et conduits sous le hangar des pèlerins.
Des sources font état de «la prise en charge sanitaire» de ces rapatriés, dans la nuit de samedi à dimanche. Elles soutiennent aussi que des éléments de la Division des investigations criminelles se sont transportés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Ces derniers ont procédé, sous le hangar des pèlerins, aux formalités d’usage.
Après cette étape, les rapatriés d’Espagne ont reçu comme il est de coutume, chacun en ce qui le concerne, une somme de 10 000 francs Cfa et un sandwisch. Puis, des cars de transport en commun ont été affrétés pour leur acheminement à la gare routière Pompiers, sous l’encadrement d’éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). C’était pour ensuite «les faire partir de Dakar, pour ceux qui n’habitent pas dans la capitale (sénégalaise)».
Les émigrés clandestins rapatriés, ce week-end, ont atterri au Sénégal à bord de «quatre ou six charters entre Dakar et Saint-Louis», indique-t-on. Leur nombre total est encore inconnu. Mais, d’après Apa qui cite une source officielle à Madrid, les autorités espagnoles ont rapatrié, samedi soir, un total de 600 émigrants clandestins sénégalais, entrés illégalement en Espagne la semaine dernière. Les 600 émigrants sénégalais font partie d’un groupe de 750 clandestins rapatriés vers leurs pays d’origine après avoir été interceptés par les forces de sécurité espagnoles à leur arrivée aux îles Canaries à bord d’embarcations de fortune, a déclaré à la presse le ministre espagnol de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba.
M. Rubalcaba a mis en exergue «l’aide inestimable du gouvernement sénégalais» qui a accepté le rapatriement de ses ressortissants. Selon lui, d’autres pays africains collaborent avec son pays dans la lutte contre l’émigration clandestine, notamment le Maroc, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry et le Mali.
Le flux des émigrants clandestins africains vers les îles Canaries a repris de plus belle la semaine dernière avec l’arrivée de plus d’un millier d’émigrants, qui ont profité de l’amélioration des conditions climatiques pour traverser l’Atlantique des côtes du Sénégal et de la Mauritanie vers l’archipel canarien.
Le ministre espagnol a annoncé le rapatriement dans les prochains jours du reste des émigrants clandestins interceptés la semaine dernière après leur arrivée aux côtes des Canaries.
M. Rubalcaba a averti les mafias de l’émigration clandestine que «tous ceux qui entrent illégalement en Espagne en sortiront». «Nous l’avons dit la semaine dernière et nous l’avons fait», a-t-il relevé.
En 2006, plus de 31 000 émigrants clandestins, en majorité originaires de pays de l’Afrique subsaharienne, sont arrivés aux îles Canaries à bord d’embarcations de fortune. Les émigrants clandestins avaient atteint les rivages de l’archipel à bord de pateras (petites barques de pêche) ou de cayucos (grandes pirogues).
En tout cas, le nombre de clandestins rapatriés d’Espagne est sans commune mesure avec celui des candidats légaux sélectionnés par l’Etat. Ces derniers foulent le sol espagnol par vague de 75 personnes avec en main un contrat de travail accordé par les autorités de Madrid. Plusieurs cohortes de légaux ont commencé à travailler sur place après leur expatriation.
Mamadou Ticko DIATTA
Source: le quotidien
Les rapatriements forcés des candidats malheureux à l’émigration clandestine se poursuivent de plus belle. Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont atteint un seuil non négligeable. On apprend que ce sont 400 émigrés clandestins qui ont été acheminés à Dakar et conduits sous le hangar des pèlerins.
Des sources font état de «la prise en charge sanitaire» de ces rapatriés, dans la nuit de samedi à dimanche. Elles soutiennent aussi que des éléments de la Division des investigations criminelles se sont transportés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Ces derniers ont procédé, sous le hangar des pèlerins, aux formalités d’usage.
Après cette étape, les rapatriés d’Espagne ont reçu comme il est de coutume, chacun en ce qui le concerne, une somme de 10 000 francs Cfa et un sandwisch. Puis, des cars de transport en commun ont été affrétés pour leur acheminement à la gare routière Pompiers, sous l’encadrement d’éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). C’était pour ensuite «les faire partir de Dakar, pour ceux qui n’habitent pas dans la capitale (sénégalaise)».
Les émigrés clandestins rapatriés, ce week-end, ont atterri au Sénégal à bord de «quatre ou six charters entre Dakar et Saint-Louis», indique-t-on. Leur nombre total est encore inconnu. Mais, d’après Apa qui cite une source officielle à Madrid, les autorités espagnoles ont rapatrié, samedi soir, un total de 600 émigrants clandestins sénégalais, entrés illégalement en Espagne la semaine dernière. Les 600 émigrants sénégalais font partie d’un groupe de 750 clandestins rapatriés vers leurs pays d’origine après avoir été interceptés par les forces de sécurité espagnoles à leur arrivée aux îles Canaries à bord d’embarcations de fortune, a déclaré à la presse le ministre espagnol de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba.
M. Rubalcaba a mis en exergue «l’aide inestimable du gouvernement sénégalais» qui a accepté le rapatriement de ses ressortissants. Selon lui, d’autres pays africains collaborent avec son pays dans la lutte contre l’émigration clandestine, notamment le Maroc, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry et le Mali.
Le flux des émigrants clandestins africains vers les îles Canaries a repris de plus belle la semaine dernière avec l’arrivée de plus d’un millier d’émigrants, qui ont profité de l’amélioration des conditions climatiques pour traverser l’Atlantique des côtes du Sénégal et de la Mauritanie vers l’archipel canarien.
Le ministre espagnol a annoncé le rapatriement dans les prochains jours du reste des émigrants clandestins interceptés la semaine dernière après leur arrivée aux côtes des Canaries.
M. Rubalcaba a averti les mafias de l’émigration clandestine que «tous ceux qui entrent illégalement en Espagne en sortiront». «Nous l’avons dit la semaine dernière et nous l’avons fait», a-t-il relevé.
En 2006, plus de 31 000 émigrants clandestins, en majorité originaires de pays de l’Afrique subsaharienne, sont arrivés aux îles Canaries à bord d’embarcations de fortune. Les émigrants clandestins avaient atteint les rivages de l’archipel à bord de pateras (petites barques de pêche) ou de cayucos (grandes pirogues).
En tout cas, le nombre de clandestins rapatriés d’Espagne est sans commune mesure avec celui des candidats légaux sélectionnés par l’Etat. Ces derniers foulent le sol espagnol par vague de 75 personnes avec en main un contrat de travail accordé par les autorités de Madrid. Plusieurs cohortes de légaux ont commencé à travailler sur place après leur expatriation.
Mamadou Ticko DIATTA
Source: le quotidien