Monsieur Samba Thiam
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a eu des discussions directes avec des responsables des Forces africaines de libération de la Mauritanie (FLAM) afin de les convaincre de rentrer au pays pour participer à la vie politique, a appris, mercredi à Paris, la PANA de source digne de foi.Le président Ould Cheikh Abdallahi et le président des FLAM Samba Thiam, qui vit en exil aux Etats-Unis, se sont entretenus au téléphone à ce sujet pendant plus d'une demi heure, a indiqué la même source.
"Nous apprécions à sa juste valeur la démarche du nouveau président qui a pris l'initiative de rentrer en contact avec nous. L'échange a été vif mais courtois. Notre président a abordé toutes les questions qui fâchent sans rien céder", a confirmé à la PANA un responsable des FLAM contacté à Paris.
"Des gestes positifs ont été accomplis par le nouveau pouvoir qui s'est notamment engagé à régler la question des réfugiés au Sénégal et au Mali. Pour nous, il est encore très tôt pour considérer que la situation est revenue normal au point de rentrer", a-t-il ajouté, sous couvert de l'anonymat.
Principale force d'opposition mauritanienne en exil, les FLAM n'avaient pas accepté de s'impliquer dans la transition conduite entre août 2005 et avril 2007 en Mauritanie par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD).
Le mouvement estimait alors que la transition n'avait pris en charge de façon adéquate les principaux problèmes du pays dont "la cohabitation raciale", "le passif humanitaire" et le retour des personnes déportées au Mali et au Sénégal lors des émeutes intercommunautaires de 1989.
Source: Panapress
(M)
"Nous apprécions à sa juste valeur la démarche du nouveau président qui a pris l'initiative de rentrer en contact avec nous. L'échange a été vif mais courtois. Notre président a abordé toutes les questions qui fâchent sans rien céder", a confirmé à la PANA un responsable des FLAM contacté à Paris.
"Des gestes positifs ont été accomplis par le nouveau pouvoir qui s'est notamment engagé à régler la question des réfugiés au Sénégal et au Mali. Pour nous, il est encore très tôt pour considérer que la situation est revenue normal au point de rentrer", a-t-il ajouté, sous couvert de l'anonymat.
Principale force d'opposition mauritanienne en exil, les FLAM n'avaient pas accepté de s'impliquer dans la transition conduite entre août 2005 et avril 2007 en Mauritanie par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD).
Le mouvement estimait alors que la transition n'avait pris en charge de façon adéquate les principaux problèmes du pays dont "la cohabitation raciale", "le passif humanitaire" et le retour des personnes déportées au Mali et au Sénégal lors des émeutes intercommunautaires de 1989.
Source: Panapress
(M)