Contrairement aux rumeurs distillées par certains journaux et sites électroniques de la place, le discours à l’occasion de la fête de Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas été « plus grand que ça ».
Beaucoup, pas dupes du tout savaient que « yemme n’enfante pas un beau garçon ». Les autres, ceux qui veulent faire croire à eux mêmes c’auquel ils ne croient pas ne doivent en vouloir qu’à eux mêmes. Qu’ils déchantent et ils déchanteront encore et encore !
Une torture de trois minutes d’une très mauvaise lecture d’un élève très moyen de cours élémentaire, truffée de fautes et d’incohérences grammaticales qui ont certainement fait trembler Sibawayh dans sa tombe et comble du désastre en cette fin du mois béni du Ramadan, le mois du Coran, une sourate de ce texte sacré est massacré par le prétendument Président de la République Islamique de Mauritanie.
Comme l’a dit quelqu’un : « C’était bien un bon ramadan pour ceux qui l’ont passé sous la clim, sans soucis de coupure, ni de dettes, ni d’habits pour les enfants, sans avoir ressenti la canicule de quelques jours qui furent particulièrement chauds ».
Un bon Ramadan pour ceux qui ne pensent pas comme les milliers de travailleurs de la fonction publique restés sans salaires à comment joindre les deux bouts après que le Ramadan les a ruinés et que les banques aient refusé de leur viser qu’au compte gouttes. Le discours présidentiel était classique. Rien qui permette aux fonctionnaires d’espérer avoir des conditions meilleures.
Aziz et ses ministres et autres hauts commis de l’Etat étaient là sur la palce Ibn Abbas dans leurs provocateurs accoutrements à écouter des sermons qui j’en suis sûr entreront par une oreille et sortiront par l’autre. En ce moment, plus de 90 % de père de familles jouent à l’équilibriste pour se maintenir. L’acte de désespoir de l’infirmier d’Arafat est un message clair qui en dit long sur les conditions dramatiques que vivent les dizaines de milliers de travailleurs de cette fonction publique, la plus misérable de la sous région.
Côté grâce présidentielle. Rien. Pourtant, c’était l’occasion pour Aziz de se débarrasser de deux hommes encombrants : Mohamed Lemine Ould Dadde et Birame Ould Dah.Ses régulières interférences dans leur dossier sont à l’origine de l’attitude des juges qui les gèrent. Or, si l’on ne parle que du point de vue du droit, les deux hommes auraient bénéficié d’un non lieu pour vice de forme.
Pour Ould Dadde l’absence d’une mise en demeure dans le dossier devait entraîner la nullité de la procédure et pour Birame le dessaisissement de la cour criminelle d’un dossier vide est tout aussi éloquent. La lutte contre la gabegie au nom de laquelle Ould Dadde est retenu ne trompe plus personne.
La gabegie ne s’est jamais aussi mieux portée qu’aujourd’hui. La différence avec celle qui prévalait au temps de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya est que son champ s’est tout simplement rétréci et c’est juste une poignée de personnes qui détourne méthodiquement les ressources nationales à travers des conventions de pêches façon, des contrats de partages qui ne profitent qu’à eux avec les multinationales et autres avantages et marchés de gré à gré à des sociétés écran dont l’appartenance à des très hautes personnalités de l’Etat est un secret de Polichinelle.
La jalousie sur l’Islam et ses sources pour lesquelles le défenseur des droits de l’homme Birame Ould Dah croupit en prison est une mise en scène pour susciter le sentiment de victimisation de la communauté afin de régler son compte à un jeune homme gênant qui est resté rebelle aux propositions mirobolantes des postes et de l’argent et qui devient de plus en plus écouté dans cercles milieux qui ont permis grâce à la supercherie du slogan « Président des pauvres » l’élection de 2009 et sur lesquels le pouvoir compte encore pour rééditer son prochain coup électoral.
Sneiba El Kory.
Le Calame
Beaucoup, pas dupes du tout savaient que « yemme n’enfante pas un beau garçon ». Les autres, ceux qui veulent faire croire à eux mêmes c’auquel ils ne croient pas ne doivent en vouloir qu’à eux mêmes. Qu’ils déchantent et ils déchanteront encore et encore !
Une torture de trois minutes d’une très mauvaise lecture d’un élève très moyen de cours élémentaire, truffée de fautes et d’incohérences grammaticales qui ont certainement fait trembler Sibawayh dans sa tombe et comble du désastre en cette fin du mois béni du Ramadan, le mois du Coran, une sourate de ce texte sacré est massacré par le prétendument Président de la République Islamique de Mauritanie.
Comme l’a dit quelqu’un : « C’était bien un bon ramadan pour ceux qui l’ont passé sous la clim, sans soucis de coupure, ni de dettes, ni d’habits pour les enfants, sans avoir ressenti la canicule de quelques jours qui furent particulièrement chauds ».
Un bon Ramadan pour ceux qui ne pensent pas comme les milliers de travailleurs de la fonction publique restés sans salaires à comment joindre les deux bouts après que le Ramadan les a ruinés et que les banques aient refusé de leur viser qu’au compte gouttes. Le discours présidentiel était classique. Rien qui permette aux fonctionnaires d’espérer avoir des conditions meilleures.
Aziz et ses ministres et autres hauts commis de l’Etat étaient là sur la palce Ibn Abbas dans leurs provocateurs accoutrements à écouter des sermons qui j’en suis sûr entreront par une oreille et sortiront par l’autre. En ce moment, plus de 90 % de père de familles jouent à l’équilibriste pour se maintenir. L’acte de désespoir de l’infirmier d’Arafat est un message clair qui en dit long sur les conditions dramatiques que vivent les dizaines de milliers de travailleurs de cette fonction publique, la plus misérable de la sous région.
Côté grâce présidentielle. Rien. Pourtant, c’était l’occasion pour Aziz de se débarrasser de deux hommes encombrants : Mohamed Lemine Ould Dadde et Birame Ould Dah.Ses régulières interférences dans leur dossier sont à l’origine de l’attitude des juges qui les gèrent. Or, si l’on ne parle que du point de vue du droit, les deux hommes auraient bénéficié d’un non lieu pour vice de forme.
Pour Ould Dadde l’absence d’une mise en demeure dans le dossier devait entraîner la nullité de la procédure et pour Birame le dessaisissement de la cour criminelle d’un dossier vide est tout aussi éloquent. La lutte contre la gabegie au nom de laquelle Ould Dadde est retenu ne trompe plus personne.
La gabegie ne s’est jamais aussi mieux portée qu’aujourd’hui. La différence avec celle qui prévalait au temps de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya est que son champ s’est tout simplement rétréci et c’est juste une poignée de personnes qui détourne méthodiquement les ressources nationales à travers des conventions de pêches façon, des contrats de partages qui ne profitent qu’à eux avec les multinationales et autres avantages et marchés de gré à gré à des sociétés écran dont l’appartenance à des très hautes personnalités de l’Etat est un secret de Polichinelle.
La jalousie sur l’Islam et ses sources pour lesquelles le défenseur des droits de l’homme Birame Ould Dah croupit en prison est une mise en scène pour susciter le sentiment de victimisation de la communauté afin de régler son compte à un jeune homme gênant qui est resté rebelle aux propositions mirobolantes des postes et de l’argent et qui devient de plus en plus écouté dans cercles milieux qui ont permis grâce à la supercherie du slogan « Président des pauvres » l’élection de 2009 et sur lesquels le pouvoir compte encore pour rééditer son prochain coup électoral.
Sneiba El Kory.
Le Calame