L’Archevêque anglican, Desmond Tutu, qui évoquait jeudi, en termes voilés, la possible élection de Jacob Zuma à la tête de Congrès National Africain (ANC, au pouvoir) a mis en garde contre "l’élection d’un dirigeant dont l’Afrique du Sud aura honte".
Dans une interview accordée mercredi au journal ‘Cape Argus’ du Cap, le lauréat du Prix Nobel de la Paix a invité le parti à bien réfléchir avant de choisir son chef lors de sa convention nationale annuelle prévue les 8 et 9 décembre prochains à Polokwane.
Pour cet activiste des droits de l’homme, l’ANC doit savoir que lorsqu’il élit son président, ce dernier est presque sûr de devenir le prochain Président de la République; il doit donc faire très attention.
« L’ANC ne doit donc pas porter son choix sur quelqu’un qui sera la honte du pays. Nous voulons quelqu’un dont nous n’aurons pas honte nous aussi », a ajouté Tutu.
Pour le prélat, le nouveau dirigeant devra gagner le respect de l’ensemble de la société sud-africaine et qui n’embarrassera pas le pays, aux yeux du monde.
Cependant, Tutu qui est considéré comme l’un des pères de la lutte de libération et un des plus grands défenseurs des droits de l’homme dans le monde, a refusé de donner l’identité du dirigeant auquel il fait allusion.
L’évêque connu pour son franc-parler et son influence à travers le monde, suit avec intérêt les péripéties de la course à la présidence et des nominations au sein de l’ANC.
Il a expliqué que depuis l’annonce faite le week-end dernier et lundi des résultats des préliminaires, il est submergé d’appels provenant de personnes soucieuses de l’évolution de la situation au sein de cette formation politique.
La déclaration de Tutu intervient 16 jours avant le début de la 52ème conférence nationale élective de l’ANC, au terme de laquelle, la nouvelle direction du parti sera connue.
Le vice-président de l’ANC, Jacob Zuma est pressenti pour succéder à Thabo Mbeki à la tête du parti et pourrait éventuellement devenir Président de la République en 2009.
APA
(M)
Dans une interview accordée mercredi au journal ‘Cape Argus’ du Cap, le lauréat du Prix Nobel de la Paix a invité le parti à bien réfléchir avant de choisir son chef lors de sa convention nationale annuelle prévue les 8 et 9 décembre prochains à Polokwane.
Pour cet activiste des droits de l’homme, l’ANC doit savoir que lorsqu’il élit son président, ce dernier est presque sûr de devenir le prochain Président de la République; il doit donc faire très attention.
« L’ANC ne doit donc pas porter son choix sur quelqu’un qui sera la honte du pays. Nous voulons quelqu’un dont nous n’aurons pas honte nous aussi », a ajouté Tutu.
Pour le prélat, le nouveau dirigeant devra gagner le respect de l’ensemble de la société sud-africaine et qui n’embarrassera pas le pays, aux yeux du monde.
Cependant, Tutu qui est considéré comme l’un des pères de la lutte de libération et un des plus grands défenseurs des droits de l’homme dans le monde, a refusé de donner l’identité du dirigeant auquel il fait allusion.
L’évêque connu pour son franc-parler et son influence à travers le monde, suit avec intérêt les péripéties de la course à la présidence et des nominations au sein de l’ANC.
Il a expliqué que depuis l’annonce faite le week-end dernier et lundi des résultats des préliminaires, il est submergé d’appels provenant de personnes soucieuses de l’évolution de la situation au sein de cette formation politique.
La déclaration de Tutu intervient 16 jours avant le début de la 52ème conférence nationale élective de l’ANC, au terme de laquelle, la nouvelle direction du parti sera connue.
Le vice-président de l’ANC, Jacob Zuma est pressenti pour succéder à Thabo Mbeki à la tête du parti et pourrait éventuellement devenir Président de la République en 2009.
APA
(M)