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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Des survivants du génocide rwandais déplorent l'inaction en Syrie


Vingt ans plus tard, les souvenirs du génocide du Rwanda sont encore vifs. Lundi, 200 survivants devraient déambuler silencieusement dans les rues d'Ottawa, de la colline parlementaire à l'hôtel de ville, afin de commémorer ce triste anniversaire.
 
Parmi eux, Alain Ntwali pensera sans doute à ses parents, morts devant ses yeux, à Kigali. Alors âgé de 10 ans, il a tant bien que mal réussi à fuir les milices de Hutus qui, armés de machettes, ont froidement abattu des dizaines d'autres membres de sa famille. On estime que jusqu'à 800 000 Rwandais tutsis ont été tués en 1994 et pourtant, pense M. Ntwali, le monde ne semble pas en avoir tiré de leçons.
 
«Ce qui se passe en Syrie, ça ne devrait pas arriver maintenant qu'on a été témoins de tellement de guerres et de génocides», partage l'étudiant universitaire en comptabilité et père d'une fillette de presque deux ans.
 
«Je ne comprends pas pourquoi ça arrive encore, après ce qui s'est passé au Rwanda, qui est un exemple éloquent de ce qui peut survenir lorsque l'ONU ne prend pas les grands moyens.»
 
Le général à la retraite Roméo Dallaire, qui est maintenant sénateur libéral, partage ce point de vue. Lui qui a dirigé la mission de paix de l'ONU au Rwanda, il affirme que le monde n'a simplement pas retenu la leçon fondamentale de ce drame: prévenir le massacre de milliers d'innocents civils exige de mettre en place des politiques radicales et non de regarder passer la parade.
 
Bien qu'il reconnaisse que la communauté internationale a adopté la «responsabilité de protéger» dans la foulée du génocide rwandais et du massacre de Srebrenica en Bosnie en 1995, M. Dallaire se fait lucide: c'est une chose de rédiger une doctrine, l'appliquer est une tout autre paire de manches.
 
«Il semble qu'on n'ait pas de politiciens capables d'être des hommes d'État et de prendre le risque d'appliquer la responsabilité de protéger, affirme-t-il. C'est pourquoi la situation s'envenime en Syrie, que nous n'allons qu'à moitié en Libye, et il y a encore le Congo.»
 
L'histoire a depuis reconnu que le général Dallaire avait tenté de sonner l'alarme à l'ONU, où les responsables ont fait la sourde oreille. Depuis, selon lui, le Canada et les autres pays semblent s'être graduellement retirés de la responsabilité collective qu'est celle de protéger leurs semblables. À preuve: le gouvernement conservateur s'en tient au minimum avec l'ONU, perçoit-il.
 
«Notre éloignement de l'ONU, le fait que nous refusions de nous engager dans des missions complexes où notre technologie et nos compétences sont nécessaires, c'est absolument irresponsable envers l'humanité», gronde-t-il.
 
«Ce dont le monde doit se souvenir, c'est que nous avons abandonné des êtres humains dans une partie du monde. Nous n'avons pas intégré l'idée que tous les humains comptent, et pas seulement ceux qui satisfont nos propres intérêts.»
 
Source:  MIKE BLANCHFIELD
La Presse Canadienne
OTTAWA
Lundi 7 Avril 2014 - 14:47
Lundi 7 Avril 2014 - 14:51
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1.Posté par sarah le 09/04/2014 12:09
L'ONU peut intervenir pour calmer les massacres mais rien ne dit qu'il peut l'arrêter. Ce sont des pays qui prennent des décisions d'intervenir pas un pays. Puisque le risque de perdre beaucoup d'hommes en Syrie est très grand ,il vaut mieux négocier encore entre les deux camps. Les hommes ont été témoin de beaucoup de massacre mais ça n'empêche pas qu'il y ait toujours des cinglés pour mener un génocide.

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