Dans une vision généralisante, la Mauritanie est un pays arabo-africain où coexistent des identités culturelles différentes.Sous l’angle des spécificités, il y a des cultures, des identités, des ethnies, des tribus mais qui partagent quelques valeurs communes dont la mieux affirmée est la religion musulmane.Dans ce contexte, tous les mauritaniens se reconnaissent dans une seule et unique religion dominée par le rite Malékite suivi du Wahabisme.Il y a aussi des liens de sang qui unissent les communautés ayant tissé des relations de métissage biologique entre les différentes composantes noires et blanches…
du pays se revendiquant arabe ou non et qui selon des estimations se situent autour de 3% de la population nationale globale. D’autres avancent des chiffres beaucoup plus importants. A cela il faut ajouter les métissages « extra –nationaux » entre mauritaniens avec des étrangers ou des étrangers avec des mauritaniens toutes races confondues. . Cette tendance est rendue difficilement perceptible en raison des sentiments de complexes qui habitent certains individus qui ont du mal à assumer cet héritage naturel pour lequel ils devaient être fiers. Dans le débat actuel sur la problématique de l’unité nationale, cette frange de la population a un rôle important à jouer dans la régulation des rapports inter- communautaires. Non pas qu’elle soit en mesure de résoudre les contradictions mais qu’elle puisse être porteuse d’un discours équilibré capable d’atténuer les ondes de chocs culturels. Un noir mauritanien de mère blanche ou un maure de mère noire par exemple qui assume les deux parties de son Etre culturel peut disposer d’arguments de taille pour construire un discours à l’image de sa personnalité et de la spécificité de son pays. Il peut être accepté par son rang social comme un modèle de rapprochement entre les composantes de la Mauritanie. Un président de la République, un premier ministre, un président de l’assemblée nationale de type métis pourrait-il être un bon stabilisateur des contradictions identitaires ? Il faudrait orienter la réflexion sur la recherche de pistes par lesquelles le débat sur l’unité nationale pourrait évoluer et déboucher sur des projets de résolutions d’une question aussi fondamentale et urgente qui se pose de plus en plus dans le pays. Il y a aussi ceux qui pensent qu’il faut instituer un système de quotas de manière plus explicite et plus significative dans la haute hiérarchie gouvernementale, au sein de l’administration centrale et territoriale, des forces armées et dans les fonctions électives. En effet, si 51 ans après les indépendances la Mauritanie vit encore une crise identitaire sérieuse, c’est que les solutions politiques prises ne sont pas à la hauteur de cette problématique. Le plus souvent, elles sont utilisées pour accentuer les dissensions épidermiques et développer les foyers de contestations. On doit reconnaitre que des problèmes de coexistence communautaires existent et constituent une menace pour la cohésion nationale. Il s’agit des les analyser et de les traiter objectivement par le dialogue et la concertation.
Cheikh Tidiane Dia
Source: Le Rénovateur
du pays se revendiquant arabe ou non et qui selon des estimations se situent autour de 3% de la population nationale globale. D’autres avancent des chiffres beaucoup plus importants. A cela il faut ajouter les métissages « extra –nationaux » entre mauritaniens avec des étrangers ou des étrangers avec des mauritaniens toutes races confondues. . Cette tendance est rendue difficilement perceptible en raison des sentiments de complexes qui habitent certains individus qui ont du mal à assumer cet héritage naturel pour lequel ils devaient être fiers. Dans le débat actuel sur la problématique de l’unité nationale, cette frange de la population a un rôle important à jouer dans la régulation des rapports inter- communautaires. Non pas qu’elle soit en mesure de résoudre les contradictions mais qu’elle puisse être porteuse d’un discours équilibré capable d’atténuer les ondes de chocs culturels. Un noir mauritanien de mère blanche ou un maure de mère noire par exemple qui assume les deux parties de son Etre culturel peut disposer d’arguments de taille pour construire un discours à l’image de sa personnalité et de la spécificité de son pays. Il peut être accepté par son rang social comme un modèle de rapprochement entre les composantes de la Mauritanie. Un président de la République, un premier ministre, un président de l’assemblée nationale de type métis pourrait-il être un bon stabilisateur des contradictions identitaires ? Il faudrait orienter la réflexion sur la recherche de pistes par lesquelles le débat sur l’unité nationale pourrait évoluer et déboucher sur des projets de résolutions d’une question aussi fondamentale et urgente qui se pose de plus en plus dans le pays. Il y a aussi ceux qui pensent qu’il faut instituer un système de quotas de manière plus explicite et plus significative dans la haute hiérarchie gouvernementale, au sein de l’administration centrale et territoriale, des forces armées et dans les fonctions électives. En effet, si 51 ans après les indépendances la Mauritanie vit encore une crise identitaire sérieuse, c’est que les solutions politiques prises ne sont pas à la hauteur de cette problématique. Le plus souvent, elles sont utilisées pour accentuer les dissensions épidermiques et développer les foyers de contestations. On doit reconnaitre que des problèmes de coexistence communautaires existent et constituent une menace pour la cohésion nationale. Il s’agit des les analyser et de les traiter objectivement par le dialogue et la concertation.
Cheikh Tidiane Dia
Source: Le Rénovateur