Huit partis de la majorité présidentielle mauritanienne ont annoncé dimanche leur décision de ne pas prendre part aux journées nationales de concertations sur le retour des réfugiés et le passif humanitaire prévues du 20 au 22 novembre à Nouakchott.
Il s'agit du Parti des libéraux, du Parti de la troisième génération, du Parti du congrès populaire mauritanien, du Parti de l'alliance démocratique, du Parti national d'El Imna, du Parti social démocratique (PSD) et du Parti de la concertation démocratique (PCD).
Dans une correspondance adressée au ministère de l'Intérieur, ces partis déplorent une absence de concertation, notamment à propos du cadre juridique signé lundi dernier entre la Mauritanie, le Sénégal et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
«Vous venez de signer avec le Sénégal voisin un accord sur les déportés, leur nombre et la date de leur retour sans aucune forme de consultation», ont-ils écrit.
Les partis dénoncent également «la violation d'un accord de principe» portant sur la création d'une commission «de sages, d'érudits, de leaders d'opinion et d'anciens administrateurs originaires de la vallée (du fleuve Sénégal) pour l'identification de la qualité de Mauritaniens candidats au retour».
Ils mettent en garde contre les risques d'acquisition illégale de la nationalité mauritanienne.
Source: mauritanie-web
(M)
Il s'agit du Parti des libéraux, du Parti de la troisième génération, du Parti du congrès populaire mauritanien, du Parti de l'alliance démocratique, du Parti national d'El Imna, du Parti social démocratique (PSD) et du Parti de la concertation démocratique (PCD).
Dans une correspondance adressée au ministère de l'Intérieur, ces partis déplorent une absence de concertation, notamment à propos du cadre juridique signé lundi dernier entre la Mauritanie, le Sénégal et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
«Vous venez de signer avec le Sénégal voisin un accord sur les déportés, leur nombre et la date de leur retour sans aucune forme de consultation», ont-ils écrit.
Les partis dénoncent également «la violation d'un accord de principe» portant sur la création d'une commission «de sages, d'érudits, de leaders d'opinion et d'anciens administrateurs originaires de la vallée (du fleuve Sénégal) pour l'identification de la qualité de Mauritaniens candidats au retour».
Ils mettent en garde contre les risques d'acquisition illégale de la nationalité mauritanienne.
Source: mauritanie-web
(M)