Les points focaux des quatre missions de paix des Nations unies en Afrique de l'Ouest se réuniront à partir de lundi à Dakar afin d'élaborer les mesures et recommandations pratiques pour une mise en œuvre effective de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies portant sur les femmes, la paix et la sécurité.
Organisée sous l'égide du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), la rencontre regroupera les points focaux représentant les missions de paix au Liberia (UNMIL), en Sierra Leone (UNIOSIL), en Côte d'Ivoire (ONUCI) et en Guinée-Bissau (UNOGBIS).
Les participants évoqueront la question du genre avec les représentants des agences régionales de l'ONU, de la société civile et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Pendant trois jours, les participants auront l'occasion de discuter des voies et moyens d'optimiser les efforts et de renforcer la coopération aux fins d'une meilleure intégration de la dimension genre dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits.
Adoptée le 31 octobre 2000, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies "demande instamment aux Etats membres de faire en sorte que les femmes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits".
Elle demande "instamment au secrétaire général (de l'ONU) de nommer plus de femmes parmi ses représentants et envoyés spéciaux chargés de missions de bons offices et, à cet égard, demande aux Etats membres de communiquer au secrétaire général le nom de candidates pouvant être inscrites sur une liste centralisée régulièrement mise à jour".
La résolution s'adresse également à touts les belligérants d'un conflit armé, leur demandant de "respecter pleinement le droit international applicable aux droits et à la protection des femmes et petites filles, en particulier en tant que personnes civiles".
Ces obligations, en termes de protection des femmes et des petites filles, ont été consignées dans les instruments juridiques internationaux tels que les Conventions de Genève de 1949 et des Protocoles additionnels y afférents de 1977, la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de son Protocole additionnel de 1967.
Elles concernent également la Convention de 1979 sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et de son Protocole facultatif de 1999, ainsi que la Convention des Nations unies de 1989 relative aux droits de l'enfant et de ses deux Protocoles facultatifs du 25 mai 2000, et de tenir compte des dispositions pertinentes du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Source: Agence Panafricaine de Presse
(M)
Organisée sous l'égide du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), la rencontre regroupera les points focaux représentant les missions de paix au Liberia (UNMIL), en Sierra Leone (UNIOSIL), en Côte d'Ivoire (ONUCI) et en Guinée-Bissau (UNOGBIS).
Les participants évoqueront la question du genre avec les représentants des agences régionales de l'ONU, de la société civile et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Pendant trois jours, les participants auront l'occasion de discuter des voies et moyens d'optimiser les efforts et de renforcer la coopération aux fins d'une meilleure intégration de la dimension genre dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits.
Adoptée le 31 octobre 2000, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies "demande instamment aux Etats membres de faire en sorte que les femmes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits".
Elle demande "instamment au secrétaire général (de l'ONU) de nommer plus de femmes parmi ses représentants et envoyés spéciaux chargés de missions de bons offices et, à cet égard, demande aux Etats membres de communiquer au secrétaire général le nom de candidates pouvant être inscrites sur une liste centralisée régulièrement mise à jour".
La résolution s'adresse également à touts les belligérants d'un conflit armé, leur demandant de "respecter pleinement le droit international applicable aux droits et à la protection des femmes et petites filles, en particulier en tant que personnes civiles".
Ces obligations, en termes de protection des femmes et des petites filles, ont été consignées dans les instruments juridiques internationaux tels que les Conventions de Genève de 1949 et des Protocoles additionnels y afférents de 1977, la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de son Protocole additionnel de 1967.
Elles concernent également la Convention de 1979 sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et de son Protocole facultatif de 1999, ainsi que la Convention des Nations unies de 1989 relative aux droits de l'enfant et de ses deux Protocoles facultatifs du 25 mai 2000, et de tenir compte des dispositions pertinentes du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Source: Agence Panafricaine de Presse
(M)