Mohamed Ould Houssein et Cheikh Ould Jiddou, ressortissants du village de Lemteyine (département de R’Kiz, région de Rosso) mis en cause par l’ONG SOS Esclaves dans un cas d’esclavage dénoncé il y a une dizaine de jours, nient en bloc tous les faits allégués dans une déclaration remise mardi à la presse. Ils soutiennent que le contenu des articles attaqués dont la base de la matière a été fournie par le chargé de mission de l’ONG, Birame Ould Dah Ould Abeid, « est un mensonge grossier » et serve une version des faits diamétralement opposée aux déclarations de la présumée victime de leurs agissements présentée sous le nom de Hanna Mint Salem.
Livrant « la version réelle, qui n’a rien d’un cas d’esclavage » Ould Housssein et Ould Jiddou racontent « la dame Hanna vivait à Lemteyine avec les membres de sa famille. Elle est mère de 2 enfants issus d’un premier mariage. Elle a connu le nommé Isselmou Ould Ahmed il y a 3 à cinq mois. Ce dernier collaborait avec son frère (Bilal Ould Salem) ».
Poursuivant leur version, les deux individus ajoutent « ayant contracté mariage, Isselmou Et Hanna ont subitement quitté la localité de nuit, abandonnant les enfants de cette dernière sans en informer ses parents. Le couple se présente ensuite à la brigade de gendarmerie pour annoncer au commandant de celle-ci qu’il avait un problème familial. Ce dernier explique qu’il devait plutôt saisir le Cadi » compétent en la matière. Une fois le magistrat saisi « Muni d’une convocation du Cadi, Isselmou revient à Lemtiyine et y reste un mois sans la transmettre au destinataire». Ayant entendu parler d’une convocation « qui n’a pas été notifiée » un ex policier du nom de Khalil « prend contact avec Bilal Ould Salem pour s’assurer de l’existence et de la réception de l’acte émis par le magistrat et savoir pourquoi le convoqué n’a pas déféré à la convocation ». Ce dernier affirme n’avoir rien reçu. Il explique toutefois à l’ancien policier que « Isselmou a voulu amener avec lui son épouse sans les enfants. Une option à laquelle les membres de la famille sont opposés, estimant que la dame est libre de partir, mais en amenant ses enfants ».
Informés de la présence du couple Isselmou- Hanna à R’Kiz, Bilal et Khalil se rendent dans cette ville avec les deux enfants. Une fois sur place, ils se présentent devant la brigade de gendarmerie pour remettre les enfants à leur mère et son époux. Les gendarmes recherchent le couple pendant toute une journée sans succès et le préfet est saisi du problème. Le couple demeurant « introuvable » les autorités décident de confier la garde des enfants à Bilal, frère de la dame, selon la version des deux individus.
SOS Esclaves a dénoncé ce cas samedi 24 octobre dernier et annoncé son intention de porter plainte contre les individus cités dans l’affaire.
Amadou Seck
Livrant « la version réelle, qui n’a rien d’un cas d’esclavage » Ould Housssein et Ould Jiddou racontent « la dame Hanna vivait à Lemteyine avec les membres de sa famille. Elle est mère de 2 enfants issus d’un premier mariage. Elle a connu le nommé Isselmou Ould Ahmed il y a 3 à cinq mois. Ce dernier collaborait avec son frère (Bilal Ould Salem) ».
Poursuivant leur version, les deux individus ajoutent « ayant contracté mariage, Isselmou Et Hanna ont subitement quitté la localité de nuit, abandonnant les enfants de cette dernière sans en informer ses parents. Le couple se présente ensuite à la brigade de gendarmerie pour annoncer au commandant de celle-ci qu’il avait un problème familial. Ce dernier explique qu’il devait plutôt saisir le Cadi » compétent en la matière. Une fois le magistrat saisi « Muni d’une convocation du Cadi, Isselmou revient à Lemtiyine et y reste un mois sans la transmettre au destinataire». Ayant entendu parler d’une convocation « qui n’a pas été notifiée » un ex policier du nom de Khalil « prend contact avec Bilal Ould Salem pour s’assurer de l’existence et de la réception de l’acte émis par le magistrat et savoir pourquoi le convoqué n’a pas déféré à la convocation ». Ce dernier affirme n’avoir rien reçu. Il explique toutefois à l’ancien policier que « Isselmou a voulu amener avec lui son épouse sans les enfants. Une option à laquelle les membres de la famille sont opposés, estimant que la dame est libre de partir, mais en amenant ses enfants ».
Informés de la présence du couple Isselmou- Hanna à R’Kiz, Bilal et Khalil se rendent dans cette ville avec les deux enfants. Une fois sur place, ils se présentent devant la brigade de gendarmerie pour remettre les enfants à leur mère et son époux. Les gendarmes recherchent le couple pendant toute une journée sans succès et le préfet est saisi du problème. Le couple demeurant « introuvable » les autorités décident de confier la garde des enfants à Bilal, frère de la dame, selon la version des deux individus.
SOS Esclaves a dénoncé ce cas samedi 24 octobre dernier et annoncé son intention de porter plainte contre les individus cités dans l’affaire.
Amadou Seck