Nouakchott, Mauritanie - Une longue marche des ex-réfugiés mauritaniens, rapatriés du Sénégal entre 2008 et 2012, est partie ce vendredi de Boghé vers Nouakchott (soit une distance de plus de 300 kilomètres), a appris la PANA vendredi soir, auprès des organisateurs.
Organisée par l’Association des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (ARMS), cette manifestation comptant une centaine d’individus qui ont pris le départ de Boghé, se dirigent vers Aleg (70 kilomètres au Nord). Ils seront rejoints par d’autres marcheurs tout au long du parcours qui abrite de nombreux sites de rapatriés du Sénégal.
Cette association entend ainsi protester contre «les conditions d’habitat et de vie de plusieurs milliers d’ex-réfugiés rapatriés du Sénégal et les promesses non tenues des autorités qui maintiennent cette frange de la population nationale dans une véritable misère», selon l’AMRS.
Les rapatriés installés sur les sites représentent 90% des populations déportées en 1989, suite à des troubles ethniques qui ont fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal (frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal).
Ces anciens réfugiés ont été rapatriés sur la base d’un accord tripartite signé entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR), le 12 novembre 2007.
Ainsi, environ 25.000 ex-réfugiés ont été rapatriés en Mauritanie entre le 28 janvier 2008 et le 31 mars 2012.
Pana 27/04/2014
Organisée par l’Association des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (ARMS), cette manifestation comptant une centaine d’individus qui ont pris le départ de Boghé, se dirigent vers Aleg (70 kilomètres au Nord). Ils seront rejoints par d’autres marcheurs tout au long du parcours qui abrite de nombreux sites de rapatriés du Sénégal.
Cette association entend ainsi protester contre «les conditions d’habitat et de vie de plusieurs milliers d’ex-réfugiés rapatriés du Sénégal et les promesses non tenues des autorités qui maintiennent cette frange de la population nationale dans une véritable misère», selon l’AMRS.
Les rapatriés installés sur les sites représentent 90% des populations déportées en 1989, suite à des troubles ethniques qui ont fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal (frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal).
Ces anciens réfugiés ont été rapatriés sur la base d’un accord tripartite signé entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR), le 12 novembre 2007.
Ainsi, environ 25.000 ex-réfugiés ont été rapatriés en Mauritanie entre le 28 janvier 2008 et le 31 mars 2012.
Pana 27/04/2014