Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le président de la Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, s'est fermement engagé à bannir la pratique de la torture dans son pays, a annoncé, lundi, le bâtonnier de l'Ordre national des avocats mauritaniens (ONA), M. Ahmed Ould Youssouf Ould Cheikh Sidya.
Selon M. Cheikh Sidya, qui rendait compte d'une audience que le chef de l'Etat mauritanien a accordé à des membres de l'ONA vendredi, M. Cheikh Abdallahi a pris cet engagement après avoir été informé de tortures présumées exercées par la police politique contre un groupe d'islamistes "salafistes" jugés et acquittés par la Cour criminelle de Nouakchott entre le 21 mai et début juin.
Le bâtonnier de l'ordre des avocats a déclaré en outre avoir évoqué avec le président Abdallahi l'ampleur de la torture au cours de la procédure d'enquête préliminaire révélée à l'occasion du procès devant la cour criminelle.
L'enquête mise en cause a été menée en 2005 sous le règne du régime de l'ex-président Maaouya Ould sid'Ahmed Taya après l'arrestation de plusieurs jeunes proches de la mouvance islamistes accusés de mener des activités "subversives" .
La défense des islamistes avait vivement dénoncé ces cas de torture présumés à l'occasion du procès devant la cour criminelle, et exigé la comparution des présumés tortionnaires, une requête rejetée par le tribunal. La défense a, par la suite, annoncé son intention de porter plainte pour tirer l'affaire au clair
source : flamnet
Selon M. Cheikh Sidya, qui rendait compte d'une audience que le chef de l'Etat mauritanien a accordé à des membres de l'ONA vendredi, M. Cheikh Abdallahi a pris cet engagement après avoir été informé de tortures présumées exercées par la police politique contre un groupe d'islamistes "salafistes" jugés et acquittés par la Cour criminelle de Nouakchott entre le 21 mai et début juin.
Le bâtonnier de l'ordre des avocats a déclaré en outre avoir évoqué avec le président Abdallahi l'ampleur de la torture au cours de la procédure d'enquête préliminaire révélée à l'occasion du procès devant la cour criminelle.
L'enquête mise en cause a été menée en 2005 sous le règne du régime de l'ex-président Maaouya Ould sid'Ahmed Taya après l'arrestation de plusieurs jeunes proches de la mouvance islamistes accusés de mener des activités "subversives" .
La défense des islamistes avait vivement dénoncé ces cas de torture présumés à l'occasion du procès devant la cour criminelle, et exigé la comparution des présumés tortionnaires, une requête rejetée par le tribunal. La défense a, par la suite, annoncé son intention de porter plainte pour tirer l'affaire au clair
source : flamnet