L’Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH) et SOS Esclaves recommandent plusieurs mesures complémentaires en vue d’accompagner la mise en œuvre de la loi criminalisant l’esclavage votée récemment par le Parlement, notamment la création d'une institution gouvernementale spécialisée, indique un communiqué remis samedi à la PANA.
Ces ONG qui plaident en faveur de la réunion des meilleurs conditions d’application de la nouvelle loi voté il y a une quinzaine de jours, réclament la création d'une institution gouvernementale spécialisée vers laquelle toute victime d'actes esclavagistes et ses descendants auraient la possibilité de s'adresser, et chargée de coordonner les actions en vue d’une "éradication réelle de l’esclavage, des pratiques analogues et de leurs séquelles".
Les ONG réclament aussi des structures de réinsertion sociale et économique pour les victimes de ces pratiques, dont l'action serait coordonnée par une agence nationale, "qui veillerait à une large publication dans les médias de toute décision ultérieure de justice relative à un cas d’esclavage".
Elles préconisent une campagne de sensibilisation mobilisant les autorités, les acteurs de la Société civile, les communautés islamiques, pour expliquer l’esprit de la nouvelle loi.
Pour conjurer définitivement le mal, SOS Esclaves et l’AMDH demandent aux autorités la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante "chargée de mener des investigations sur l’ampleur des pratiques esclavagistes en Mauritanie".
La loi adoptée récemment par le Parlement mauritanien prévoit des peines de prison allant de 5 à 10 ans pour la répression des pratiques esclavagistes, doublées de lourdes amendes.
Les ONG estiment que cette loi est "une avancée notable", mais ne manquent pas de souligner que l’éradication d’une pratique sociale dont les origines remontent à la nuit des temps exige une action transversale au niveau juridique, économique, social, religieux et psychologique, pour avoir des chances de réussite.
Dans un passé récent, le phénomène de l’esclavage a toujours été un sujet de polémique entre les autorités étatiques et les ONG, signale- t-on.
Panapress
Ces ONG qui plaident en faveur de la réunion des meilleurs conditions d’application de la nouvelle loi voté il y a une quinzaine de jours, réclament la création d'une institution gouvernementale spécialisée vers laquelle toute victime d'actes esclavagistes et ses descendants auraient la possibilité de s'adresser, et chargée de coordonner les actions en vue d’une "éradication réelle de l’esclavage, des pratiques analogues et de leurs séquelles".
Les ONG réclament aussi des structures de réinsertion sociale et économique pour les victimes de ces pratiques, dont l'action serait coordonnée par une agence nationale, "qui veillerait à une large publication dans les médias de toute décision ultérieure de justice relative à un cas d’esclavage".
Elles préconisent une campagne de sensibilisation mobilisant les autorités, les acteurs de la Société civile, les communautés islamiques, pour expliquer l’esprit de la nouvelle loi.
Pour conjurer définitivement le mal, SOS Esclaves et l’AMDH demandent aux autorités la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante "chargée de mener des investigations sur l’ampleur des pratiques esclavagistes en Mauritanie".
La loi adoptée récemment par le Parlement mauritanien prévoit des peines de prison allant de 5 à 10 ans pour la répression des pratiques esclavagistes, doublées de lourdes amendes.
Les ONG estiment que cette loi est "une avancée notable", mais ne manquent pas de souligner que l’éradication d’une pratique sociale dont les origines remontent à la nuit des temps exige une action transversale au niveau juridique, économique, social, religieux et psychologique, pour avoir des chances de réussite.
Dans un passé récent, le phénomène de l’esclavage a toujours été un sujet de polémique entre les autorités étatiques et les ONG, signale- t-on.
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