L'ex maire de Cangas dénonce "l'extorsion et le chantage" dont souffrent les armateurs du Morrazo
Des armateurs galiciens qui pêchent en Mauritanie "doivent porter de l'argent en espèces à bord pour le livrer quand ils seront abordés par les gardes", a affirmé hier l'ex maire de Cangas JO Morrazo et député provincial du Parti Populaire José Enrique Sotelo pendant une rencontre avec les moyens de communication.
Sotelo a dénoncé ainsi "le chantage et l'extorsion" à laquelle il soutient que sont soumis des chefs d'entreprise du Morrazo qui ont leur base dans le port de Vigo et pêchent dans ces eaux africaines. En total ils sont 16 armateurs morracenses touchés, du total de 50 navires espagnols qui pêchent dans ces zones.
Loin de reconnaître cette situation, le directeur de la Coopérative d'Armateurs de Vigo, José Antonio Suárez Llanos, a indiqué : "Nous n'avons eu aucune réunion à ce sujet et je ne vais rien dire qui peut nuire aux relations avec la Mauritanie". Toutefois, des sources du secteur qui pêchent dans des eaux de cette nation ont confirmé que "là Ça fonctionne avec des enveloppes comme dans d'autres pays d'Afrique". "Les choses sont mauvaises pour le prix du gasoil et parce que le lieu de pêche ne donne pas autant comme par le passé - ils ont expliqué avec le compromis de ne pas révéler leur identité -.
Maintenant il y a beaucoup de barques qui travaillent dans la zone d'élevage du poulpe à moins de six milles de la côte. Comme parfois il est difficile de remplir les cales, les pêcheurs locaux nous vendent leur pêche. Ensuite des paiements a des agents amis par le biais du consignataire et qui font l'aveuglee devant les infractionsafin de pouvoir faire sortir la cargaison sans contrôl.
Petit poulpe
L'ex maire cangués assure connaître bien la situation et affirme que "une partie du problème est que pour quelques bateaux, pour que soit rentable la marée, vont au petit poulpe" mais, il a insisté sur le fait que "cela est une partie du problème, une autre consiste ce que quelques consignataires disent qu'il faut porter de l'argent à bord pour eviter les tracasseries continuellement". ? Selon un représentant du secteur, à d'autres occasions les agents se paient avec des caisses de poisson".
Sans dénonciation
Sotelo a dit que les armateurs paraissent avoir peur à dénoncer publiquement la situation. "'ils étaient comme anesthésiés", et il a rappelé que le problème dérive de la crise de 1999 qui a obligé aux navires à changer de lieu de pêche.
"Chaque fois nous sommes ici moins dépendants de la pêche parce que le Gouvernement l'annihile et les armateurs ne protestent pas", il a critiqué l'ex maire cangués, qui a souligné les conséquences de la crise de la pêche dans le secteur du Morrazo. Le député provincial du PP a profité d'un déjeuner de travail pour charger contre les autorités de pêche auxquelles il a accusé de ne pas se préoccuper du secteur.
Auteur : Luis Carlos Llera ( la voz de Galicia)
Date de publication : 18/12/2007
Des armateurs galiciens qui pêchent en Mauritanie "doivent porter de l'argent en espèces à bord pour le livrer quand ils seront abordés par les gardes", a affirmé hier l'ex maire de Cangas JO Morrazo et député provincial du Parti Populaire José Enrique Sotelo pendant une rencontre avec les moyens de communication.
Sotelo a dénoncé ainsi "le chantage et l'extorsion" à laquelle il soutient que sont soumis des chefs d'entreprise du Morrazo qui ont leur base dans le port de Vigo et pêchent dans ces eaux africaines. En total ils sont 16 armateurs morracenses touchés, du total de 50 navires espagnols qui pêchent dans ces zones.
Loin de reconnaître cette situation, le directeur de la Coopérative d'Armateurs de Vigo, José Antonio Suárez Llanos, a indiqué : "Nous n'avons eu aucune réunion à ce sujet et je ne vais rien dire qui peut nuire aux relations avec la Mauritanie". Toutefois, des sources du secteur qui pêchent dans des eaux de cette nation ont confirmé que "là Ça fonctionne avec des enveloppes comme dans d'autres pays d'Afrique". "Les choses sont mauvaises pour le prix du gasoil et parce que le lieu de pêche ne donne pas autant comme par le passé - ils ont expliqué avec le compromis de ne pas révéler leur identité -.
Maintenant il y a beaucoup de barques qui travaillent dans la zone d'élevage du poulpe à moins de six milles de la côte. Comme parfois il est difficile de remplir les cales, les pêcheurs locaux nous vendent leur pêche. Ensuite des paiements a des agents amis par le biais du consignataire et qui font l'aveuglee devant les infractionsafin de pouvoir faire sortir la cargaison sans contrôl.
Petit poulpe
L'ex maire cangués assure connaître bien la situation et affirme que "une partie du problème est que pour quelques bateaux, pour que soit rentable la marée, vont au petit poulpe" mais, il a insisté sur le fait que "cela est une partie du problème, une autre consiste ce que quelques consignataires disent qu'il faut porter de l'argent à bord pour eviter les tracasseries continuellement". ? Selon un représentant du secteur, à d'autres occasions les agents se paient avec des caisses de poisson".
Sans dénonciation
Sotelo a dit que les armateurs paraissent avoir peur à dénoncer publiquement la situation. "'ils étaient comme anesthésiés", et il a rappelé que le problème dérive de la crise de 1999 qui a obligé aux navires à changer de lieu de pêche.
"Chaque fois nous sommes ici moins dépendants de la pêche parce que le Gouvernement l'annihile et les armateurs ne protestent pas", il a critiqué l'ex maire cangués, qui a souligné les conséquences de la crise de la pêche dans le secteur du Morrazo. Le député provincial du PP a profité d'un déjeuner de travail pour charger contre les autorités de pêche auxquelles il a accusé de ne pas se préoccuper du secteur.
Auteur : Luis Carlos Llera ( la voz de Galicia)
Date de publication : 18/12/2007