Le délai de dépôt des listes candidates pour les élections municipales en Mauritanie a expiré vendredi 04 octobre à minuit. Il y a eu de grosses bousculades devant les portes des CENI de Nouakchott et de l’intérieur. La raison, presque tout le monde s’est présenté au dernier moment pour déposer les listes.
Le grand gagnant de cette première phase, ce n’est pas une surprise, c’est le parti au pouvoir. L’UPR est présente dans les 219 communes de la Mauritanie. Elle est suivie de Tawassoul (RNRD, islamistes) qui a déposé 156 listes candidates.
L’Alliance populaire progressistes (APP) arrive en troisième position avec 148 listes. La grande surprise de cette phase de dépôt de listes, c’est le parti Sursaut de la jeunesse pour la Nation.
Cette formation politique de la majorité, née récemment et composée en majorité de jeunes, est parvenue à déposer une centaine de listes. Loin devant des partis relativement bien présents sur la scène politique comme l’UFP (26 listes) et l’AJDMR (19 listes).
Sursaut a profité à fond des dissidences au sein de l’UPR. Les mécontents du parti au pouvoir, ne pouvant se présenter indépendant du fait d’une interdiction légale, ont jeté leur dévolu sur Sursaut. C’est ce qui s’est passé a Kaédi où les partisans du candidat Cheikh Tahara Baradji dit Nkono, mécontents de l’investiture de Tchombé Sow Moussa Demba, maire sortant, ont décidé de choisir l’étiquette Sursaut. Il en a été de même dans les communes de Ganki, Lixeiba et Néré Walo dans le Gorgol.
L’UDP, membre de la majorité, a déposé 62 listes. L’Union pour le développement (UD), autre parti de jeunes affiliés à la majorité, a déposé 50 listes. Le mouvement pour la Refondation (MPR) dirigé par Kane Hamidou Baba, n’a pas déposé de listes pour les élections municipales. Ce parti réserve peut être ses moyens pour les législatives.
Avec les 219 listes de l’UPR plus celles des autres partis comme Sursaut, UD, UDP... les conseils municipaux qui sortiront des élections du 23 novembre seront, fort probablement, en majorité dirigés par les partisans du pouvoir.
Khalilou Diagana
Le Quotidien de Nouakchott
Source: cridem.org
Le grand gagnant de cette première phase, ce n’est pas une surprise, c’est le parti au pouvoir. L’UPR est présente dans les 219 communes de la Mauritanie. Elle est suivie de Tawassoul (RNRD, islamistes) qui a déposé 156 listes candidates.
L’Alliance populaire progressistes (APP) arrive en troisième position avec 148 listes. La grande surprise de cette phase de dépôt de listes, c’est le parti Sursaut de la jeunesse pour la Nation.
Cette formation politique de la majorité, née récemment et composée en majorité de jeunes, est parvenue à déposer une centaine de listes. Loin devant des partis relativement bien présents sur la scène politique comme l’UFP (26 listes) et l’AJDMR (19 listes).
Sursaut a profité à fond des dissidences au sein de l’UPR. Les mécontents du parti au pouvoir, ne pouvant se présenter indépendant du fait d’une interdiction légale, ont jeté leur dévolu sur Sursaut. C’est ce qui s’est passé a Kaédi où les partisans du candidat Cheikh Tahara Baradji dit Nkono, mécontents de l’investiture de Tchombé Sow Moussa Demba, maire sortant, ont décidé de choisir l’étiquette Sursaut. Il en a été de même dans les communes de Ganki, Lixeiba et Néré Walo dans le Gorgol.
L’UDP, membre de la majorité, a déposé 62 listes. L’Union pour le développement (UD), autre parti de jeunes affiliés à la majorité, a déposé 50 listes. Le mouvement pour la Refondation (MPR) dirigé par Kane Hamidou Baba, n’a pas déposé de listes pour les élections municipales. Ce parti réserve peut être ses moyens pour les législatives.
Avec les 219 listes de l’UPR plus celles des autres partis comme Sursaut, UD, UDP... les conseils municipaux qui sortiront des élections du 23 novembre seront, fort probablement, en majorité dirigés par les partisans du pouvoir.
Khalilou Diagana
Le Quotidien de Nouakchott
Source: cridem.org