Le sol de Mars
La météorite martienne découverte récemment en Afrique du Nord se distingue de toutes celles trouvées jusqu'alors, selon une étude publiée jeudi 3 janvier. La roche basaltique contenue dans NWA (Northwest Africa) 7034 "est similaire à la composition de la croûte martienne ou de la partie supérieure du manteau de Mars", explique Carl Agee, de l'université du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), un des principaux coauteurs de cette recherche parue dans la revue Science datée du 4.
Selon ce scientifique, l'abondance de molécules d'eau dans cette météorite (environ 6 000 parties par million ou dix fois plus que dans les autres météorites martiennes connues) fait penser qu'elle se trouvait sur la surface de la planète rouge il y a 2,1 milliards d'années. L'eau a pu provenir d'une source volcanique ou d'un aquifère proche de la surface, ce qui laisse penser qu'une activité aqueuse a persisté à la surface de la planète rouge durant tout le début de l'ère de l'Amazonien.
"MACROMOLÉCULES DE CARBONE ORGANIQUE"
"Nos analyses du carbone montrent également que la météorite a subi une seconde transformation à la surface de Mars qui explique la présence de macromolécules de carbone organique", relève Andrew Steele, de la Carnegie Institution, autres coauteurs de l'étude. Pour ce scientifique, "il s'agit de la météorite martienne la plus riche géochimiquement jamais trouvée et les analyses qui se poursuivent vont probablement révéler d'autres surprises".
Au total, une centaine de météorites d'origine martienne ont été retrouvées à ce jour. Il a fallu attendre les années 1980 pour que la science puisse déterminer leur origine à partir de l'étude des gaz atmosphériques piégés à l'intérieur des roches. Curiosity, la sonde la plus sophistiquée jamais envoyée sur une autre planète, se trouve depuis début août dans le cratère de Gale sur l'équateur martien pour déterminer si la planète rouge a été propice à la vie microbienne dans son passé.
Les météorites d'origine martienne et lunaire sont rares. La plupart proviennent de la ceinture d'astéroïdes, région du système solaire située entre Mars et Jupiter. En 2012, la Meteoritical Society avait répertorié plus de 42 000 météorites, un nombre qui augmente d'environ 1 500 chaque année.
Selon ce scientifique, l'abondance de molécules d'eau dans cette météorite (environ 6 000 parties par million ou dix fois plus que dans les autres météorites martiennes connues) fait penser qu'elle se trouvait sur la surface de la planète rouge il y a 2,1 milliards d'années. L'eau a pu provenir d'une source volcanique ou d'un aquifère proche de la surface, ce qui laisse penser qu'une activité aqueuse a persisté à la surface de la planète rouge durant tout le début de l'ère de l'Amazonien.
"MACROMOLÉCULES DE CARBONE ORGANIQUE"
"Nos analyses du carbone montrent également que la météorite a subi une seconde transformation à la surface de Mars qui explique la présence de macromolécules de carbone organique", relève Andrew Steele, de la Carnegie Institution, autres coauteurs de l'étude. Pour ce scientifique, "il s'agit de la météorite martienne la plus riche géochimiquement jamais trouvée et les analyses qui se poursuivent vont probablement révéler d'autres surprises".
Au total, une centaine de météorites d'origine martienne ont été retrouvées à ce jour. Il a fallu attendre les années 1980 pour que la science puisse déterminer leur origine à partir de l'étude des gaz atmosphériques piégés à l'intérieur des roches. Curiosity, la sonde la plus sophistiquée jamais envoyée sur une autre planète, se trouve depuis début août dans le cratère de Gale sur l'équateur martien pour déterminer si la planète rouge a été propice à la vie microbienne dans son passé.
Les météorites d'origine martienne et lunaire sont rares. La plupart proviennent de la ceinture d'astéroïdes, région du système solaire située entre Mars et Jupiter. En 2012, la Meteoritical Society avait répertorié plus de 42 000 météorites, un nombre qui augmente d'environ 1 500 chaque année.