Le dimanche 4 avril 2014 vers 19 heures, une répression terrible s’est abattue sur des paisibles citoyens (anciens réfugiés au Sénégal rapatriés en Mauritanie) qui avaient déclenché une marche de protestation depuis la ville de Boghé pour se rendre à Nouakchott en vue de rencontrer l’autorité suprême du pays pour lui décrire la situation lamentable qu’ils vivent depuis leur retour au pays :
absence de pièces d’état civil, non récupération de leurs terres de cultures et d’habitations, aucune compensation pour les éleveurs ayant perdu leurs bétails , non réintégration des fonctionnaires radiés arbitrairement, pour ne citer que cela.
Cette marche pacifique qui a traversé plus de 300 kms sur la route de l’espoir a été stoppé à 16 kms de Nouakchott par les forces de police tentant de dissuader les rapatriés de poursuivre leur marche à pieds, ceci était sans compter avec la détermination des intéressés de parvenir à leur but.
Cependant après de multiples tergiversations, la marche fût poursuivie jusqu’au carrefour de Madrid où une foule immense attendait les marcheurs pour leur témoigner leur soutien et leur solidarité dans leur juste lutte. Pris de panique le pouvoir ordonna aux forces de police et de gendarmerie de disperser la foule avec de bombes lacrymogènes et par le matraquage des marcheurs provoquant ainsi de nombreux blessés dans les rangs des marcheurs et de ceux qui étaient venus les accueillir.
Le collectif des veuves victimes des purges au sein de l’armée en 1990-1991
• Condamne avec force cette répression ignoble dirigée contre des paisibles citoyens réclamant leurs droits légitimes.
• Témoigne toute sa solidarité avec les victimes de cette répression et les encourage à persévérer dans la lutte pour recouvrer tous leurs droits.
Convaincu que les déportations, purges et assassinats des militaires négro-africains dans les années 90-91 ne sont que des maillons d’une même chaîne d’injustices vécues par les négro-africains entre 89 - 90, nous lançons un appel à tous les mauritaniens, dans toutes leurs diversités de s’unir pour rétablir la justice et amorcer une véritable réconciliation nationale.
Pour le Collectif des veuves
Mme Houlèye Samba Sall
absence de pièces d’état civil, non récupération de leurs terres de cultures et d’habitations, aucune compensation pour les éleveurs ayant perdu leurs bétails , non réintégration des fonctionnaires radiés arbitrairement, pour ne citer que cela.
Cette marche pacifique qui a traversé plus de 300 kms sur la route de l’espoir a été stoppé à 16 kms de Nouakchott par les forces de police tentant de dissuader les rapatriés de poursuivre leur marche à pieds, ceci était sans compter avec la détermination des intéressés de parvenir à leur but.
Cependant après de multiples tergiversations, la marche fût poursuivie jusqu’au carrefour de Madrid où une foule immense attendait les marcheurs pour leur témoigner leur soutien et leur solidarité dans leur juste lutte. Pris de panique le pouvoir ordonna aux forces de police et de gendarmerie de disperser la foule avec de bombes lacrymogènes et par le matraquage des marcheurs provoquant ainsi de nombreux blessés dans les rangs des marcheurs et de ceux qui étaient venus les accueillir.
Le collectif des veuves victimes des purges au sein de l’armée en 1990-1991
• Condamne avec force cette répression ignoble dirigée contre des paisibles citoyens réclamant leurs droits légitimes.
• Témoigne toute sa solidarité avec les victimes de cette répression et les encourage à persévérer dans la lutte pour recouvrer tous leurs droits.
Convaincu que les déportations, purges et assassinats des militaires négro-africains dans les années 90-91 ne sont que des maillons d’une même chaîne d’injustices vécues par les négro-africains entre 89 - 90, nous lançons un appel à tous les mauritaniens, dans toutes leurs diversités de s’unir pour rétablir la justice et amorcer une véritable réconciliation nationale.
Pour le Collectif des veuves
Mme Houlèye Samba Sall