« Depuis quelques jours, des agitations ont eu lieu dans certaines Moughataas de notre Pays, notamment à Néma, Kiffa, Timbédra, Djigueni, Koboni, Kankossa, Rosso, Nouakchott et Aioun. A plusieurs reprises, ces manifestations partaient des établissements scolaires, mais elles ont été vite récupérées par des individus étrangers à la famille scolaire, qui pour des raisons obscures, manipulent et orientent les manifestants en les incitant à s’attaquer aux biens publics et aux symboles de l’Etat ».
Ces attaques qui ont visé, à chaque fois, les bureau et résidences des Autorités, les bureaux des services de sécurité et des services publics en général et même les éléments des forces de sécurité, ont été particulièrement violentes à Djigueni et à Kankossa. Cette violence qui n’avait d’égal que la volonté destructrice affiché par les manifestants de porter atteinte aux intérêts et à la crédibilité de l’Etat, a contraint les éléments des forces de l’ordre présents sur les lieux, à procéder à des tirs de sommation pour stopper les élans velléitaires de la foule qui déferlaient vers les édifices publics et les menaçaient directement ».
Au cours de l’un de ces tirs, un manifestant a été grièvement blessé à Kankossa. Il a malheureusement succombé à ses blessures au cours de son évacuation vers l’hôpital régional de Kiffa ».
« Je saisis cette occasion, pour exprimer au nom du Président de la République et du Gouvernement, mes sincères condoléances à la famille du défunt. Puisse Allah l’accueillir dans Son paradis ».
« Ces manifestations ont également provoqué, dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre, de nombreux blessés, 13 personnes au total dont 2 très graves ».
« Des dégâts matériels importants ont été enregistrés. En effet, en s’attaquant aux édifices publics, les foules ont saccagé les bureaux et résidences et emporté tout ce qui pouvait l’être ».
« Si dans certaines Moughataas, les dégâts se sont limités à des vitres brisées au niveau des établissements scolaires et des véhicules de l’Etat, comme c’était le cas à Kiffa, Néma et Timbedra, dans certains autres (Djigueni, Koboni et Kankossa), ce sont les édifices publics et services de sécurité qui ont été les cibles des actes de vandalisme et de pillage ».
«Ces agissements inexplicables et inacceptables, sont étrangers à nos valeurs de tolérance, de respect de la chose publique et de l’ordre légal et sont d’autant plus condamnables que notre pays et ses dirigeants, ont largement ouvert le champ des libertés d’expression et d’opinion tant au plan individuel que collectif, jusqu’aux limites du tolérable ».
« Les auteurs de ces actes funestes, qui n’ont eu d’autre objectif que de détruire les biens publics, semer le désordre et cultiver l’esprit de violence, jusque là inconnu de notre culture, doivent savoir qu’ils se sont placés en dehors de tout cadre légal d’action, tel que nos lois et règlements le prescrivent et en déterminent les modalités d’usage. Ils sont responsables de leurs actes et s’exposent de ce fait à toute la rigueur de la loi ».
« Les manifestations violentes et non autorisées ne peuvent constituer une forme acceptable d’expression dans un pays démocratique où toutes les formes légales de protestation sont permises et où les autorités sont dans de bonnes dispositions pour échanger et se concerter pour trouver les solutions les meilleurs aux problèmes posés. C’est pourquoi, j’en appelle à l’esprit de responsabilité dont notre peuple a toujours su faire preuve pour aider à trouver, par les voies pacifiques que nous offre notre Sainte Religion, notre longue tradition de concertation et de dialogue et les acquis démocratiques qui constituent aujourd’hui une fierté nationale, les solutions appropriées à nos problèmes. Ces voies existent et doivent être privilégiées à tout prix ».
« Les parents d’élèves, les enseignants, les leaders d’opinion politique et de la société civile ont le devoir de mesurer le danger qui menace leur quiétude et de contribuer par tous les moyens à la restauration du climat de paix et de tranquillité indispensable à l’atteinte des Objectifs de développement que notre pays poursuit ».
« Je crois pouvoir compter sur votre sens élevé de patriotisme et de responsabilité pour barrer la route à ceux qui tentent aujourd’hui d’entraîner notre pays dans la spirale de la violence et de l’instabilité ».
« Enfin, il m’appartient de rappeler qu’autant le Gouvernement a jusqu’ici décidé de privilégier, développer et élargir le champ des libertés publiques, et qu’il est résolu à poursuivre cette voie, autant il est fermement déterminé à combattre tout acte de nature à troubler la tranquillité et l’ordre public ou à porter atteinte aux intérêts de notre Pays ».
« Dans ce cadre, le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour faire face à cette situation dont les auteurs, les responsables, les personnes impliquées ou prises en flagrant délit, seront arrêtées et déférées devant la justice. La sécurité des personnes et des biens sera assurée, quelqu’un en soit le prix et force restera à la loi »
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr
source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Ces attaques qui ont visé, à chaque fois, les bureau et résidences des Autorités, les bureaux des services de sécurité et des services publics en général et même les éléments des forces de sécurité, ont été particulièrement violentes à Djigueni et à Kankossa. Cette violence qui n’avait d’égal que la volonté destructrice affiché par les manifestants de porter atteinte aux intérêts et à la crédibilité de l’Etat, a contraint les éléments des forces de l’ordre présents sur les lieux, à procéder à des tirs de sommation pour stopper les élans velléitaires de la foule qui déferlaient vers les édifices publics et les menaçaient directement ».
Au cours de l’un de ces tirs, un manifestant a été grièvement blessé à Kankossa. Il a malheureusement succombé à ses blessures au cours de son évacuation vers l’hôpital régional de Kiffa ».
« Je saisis cette occasion, pour exprimer au nom du Président de la République et du Gouvernement, mes sincères condoléances à la famille du défunt. Puisse Allah l’accueillir dans Son paradis ».
« Ces manifestations ont également provoqué, dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre, de nombreux blessés, 13 personnes au total dont 2 très graves ».
« Des dégâts matériels importants ont été enregistrés. En effet, en s’attaquant aux édifices publics, les foules ont saccagé les bureaux et résidences et emporté tout ce qui pouvait l’être ».
« Si dans certaines Moughataas, les dégâts se sont limités à des vitres brisées au niveau des établissements scolaires et des véhicules de l’Etat, comme c’était le cas à Kiffa, Néma et Timbedra, dans certains autres (Djigueni, Koboni et Kankossa), ce sont les édifices publics et services de sécurité qui ont été les cibles des actes de vandalisme et de pillage ».
«Ces agissements inexplicables et inacceptables, sont étrangers à nos valeurs de tolérance, de respect de la chose publique et de l’ordre légal et sont d’autant plus condamnables que notre pays et ses dirigeants, ont largement ouvert le champ des libertés d’expression et d’opinion tant au plan individuel que collectif, jusqu’aux limites du tolérable ».
« Les auteurs de ces actes funestes, qui n’ont eu d’autre objectif que de détruire les biens publics, semer le désordre et cultiver l’esprit de violence, jusque là inconnu de notre culture, doivent savoir qu’ils se sont placés en dehors de tout cadre légal d’action, tel que nos lois et règlements le prescrivent et en déterminent les modalités d’usage. Ils sont responsables de leurs actes et s’exposent de ce fait à toute la rigueur de la loi ».
« Les manifestations violentes et non autorisées ne peuvent constituer une forme acceptable d’expression dans un pays démocratique où toutes les formes légales de protestation sont permises et où les autorités sont dans de bonnes dispositions pour échanger et se concerter pour trouver les solutions les meilleurs aux problèmes posés. C’est pourquoi, j’en appelle à l’esprit de responsabilité dont notre peuple a toujours su faire preuve pour aider à trouver, par les voies pacifiques que nous offre notre Sainte Religion, notre longue tradition de concertation et de dialogue et les acquis démocratiques qui constituent aujourd’hui une fierté nationale, les solutions appropriées à nos problèmes. Ces voies existent et doivent être privilégiées à tout prix ».
« Les parents d’élèves, les enseignants, les leaders d’opinion politique et de la société civile ont le devoir de mesurer le danger qui menace leur quiétude et de contribuer par tous les moyens à la restauration du climat de paix et de tranquillité indispensable à l’atteinte des Objectifs de développement que notre pays poursuit ».
« Je crois pouvoir compter sur votre sens élevé de patriotisme et de responsabilité pour barrer la route à ceux qui tentent aujourd’hui d’entraîner notre pays dans la spirale de la violence et de l’instabilité ».
« Enfin, il m’appartient de rappeler qu’autant le Gouvernement a jusqu’ici décidé de privilégier, développer et élargir le champ des libertés publiques, et qu’il est résolu à poursuivre cette voie, autant il est fermement déterminé à combattre tout acte de nature à troubler la tranquillité et l’ordre public ou à porter atteinte aux intérêts de notre Pays ».
« Dans ce cadre, le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour faire face à cette situation dont les auteurs, les responsables, les personnes impliquées ou prises en flagrant délit, seront arrêtées et déférées devant la justice. La sécurité des personnes et des biens sera assurée, quelqu’un en soit le prix et force restera à la loi »
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr
source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)