Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Déclaration du FONADH


Déclaration du FONADH
Sur la situation des anciens fonctionnaires et agents de l'État victimes des événements de 1989
 
Depuis le 15 octobre 2009, date de la décision du Conseil des Ministres de procéder au recensement des anciens fonctionnaires et agents de l’Etat, victimes des évènements de 1989, en vue de règlement de ce dossier, la situation de ces victimes ne cesse de se détériorer.
 
En effet, après le recensement effectué en Mauritanie et dans les principales capitales du monde qui accueillent nos compatriotes, en janvier 2010, la Commission Nationale créée par décision du Conseil des Ministres précitée, a rendu son rapport final en septembre 2011 à la Ministre chargée de la fonction publique, membre du Comité inter ministériel. Il a fallu attendre plus d’un an, le 15 octobre 2012, pour avoir une nouvelle décision du Conseil des Ministres, définissant les modalités pratiques de règlement.
 
Il importe de préciser que cette décision ne correspond pas malheureusement aux propositions, jugées très réalistes, de la Commission nationale. Malgré tout, les victimes ont commencé à percevoir une indemnité symbolique, en dépit de l’absence d’un certain nombre de victimes sur les listes détenues par la Commission.
 
Paradoxalement, les fonctionnaires et agents qui ont été réintégrés avant la décision du gouvernement, n’ont pas bénéficié de cette indemnité sous un fallacieux prétexte.
 
En outre, la situation du personnel des établissements publics, en majorité non recensé, n’a même pas été examinée à ce jour, en dépit des promesses et de quelques actions ponctuelles et partielles.
 
La décision du Conseil des Ministres comporte surtout une disposition très en-deçà des attentes des victimes : il s’agit de la non prise en compte de la reconstitution de carrière. En particulier, pour les personnes ayant atteint l’âge de la retraite, il a été décidé de se référer à l’indice de 1989 des intéressés.
 
Il importe de rappeler que le traitement de cette question ne doit pas être juridique. Il s’agit pour l’Etat, de procéder à une réparation d’une violation grave de droits humains. Les victimes ne sont pas responsables de leur absence de leurs lieux de travail et même du pays, durant cette longue période. Ne pas en tenir compte, constituerait une double injustice.
 
Enfin, la situation de plusieurs victimes entre autres : les paysans, les éleveurs, n’a pas été abordée. Les fonctionnaires et agents de l’Etat constituent une infime minorité par rapport à toutes les victimes des regrettables événements de 1989.
 
Si la décision de réparation a été saluée avec force par les victimes, il est regrettable de constater que sa mise en œuvre souffre de blocages et difficultés multiples.
 
C’est pourquoi les responsables et militants du FONADH :

  • expriment leur indignation face aux agissements contraires aux engagements        des autorités mauritaniennes ;
 
  • demandent la poursuite des opérations en faveur de l’ensemble des victimes         des secteurs public et para public ;
 
 
  • exigent la reconstitution des carrières, pour l’ensemble du personnel et        notamment pour les personnes devant bénéficier des droits à la retraite ;
 
  • exigent le rétablissement de toutes les victimes de 1989 dans leurs droits.
 
 
Fait à Nouakchott, le 14 mai 2013
_______________________________________________________
 
I. Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH)
  • 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
  • 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
  • 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture           SOONINKE (AMPLCS),
  • 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
  • 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education        Citoyenne (ARDEC),
  • 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en      Mauritanie (CSVVDHM),
  • 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement        Economique et Social (GERDDES),
  • 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
  • 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
  • 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
  • 11. Collectif des Veuves,
  • 12. Mouvement des Veuves et des Rescapés Unis pour la Dignité Humaine (MVRUDH)
  • 13. SOS – Esclaves.
  • 14. Association pour la Promotion de la Langue Wolof en Mauritanie
  • 15. Association pour le Développement Intègre de l’Enfant
  • 16. Association d’Appui au Développement à la base des Communautés
Source FONADH
 
Samedi 18 Mai 2013 - 14:05
Samedi 18 Mai 2013 - 21:10
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 595