Dans son discours à la Nation, le Président de la République vient de franchir une étape décisive dans le réglement de la question du Passif. L'Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie salue la portée et la symbolique du discours.
En faisant cela, Sidi Ould Cheikh Abdallahi esquisse un pas en direction de l'Histoire.
Il s'attaque, verbalement, à une des plus amères, des plus sombres pages de notre vie commune.
Reconnaître le côté tragique du vécu collectif des négro mauritaniens sous le règne de terreur de Ould Taya est une chose essentielle. Rien de sérieux ne saurait se construire sans un diagnostic réel. C'est une étape majeure, il s'agit désormais de passer aux suites qui devront être à la mesure des enjeux. Mettre en place une politique égalitaire en Mauritanie sera une tâche exaltante mais sûrement pas de tout repos. Tellement de forces d'inertie tenteront de contrer les efforts ainsi mobilisés, de les affaiblir ou pis, de les anéantir. A charge au Président et à tous ceux qui aiment profondément ce pays et convaincus que son salut passe par le réglément des années noires de la répression raciste entre autres, de défendre contre vents et marées son projet.
Le réglement de la question du Passif ne souffrira pas d'actions de saupoudrage, il incluera des mécanismes préjudiciables à des gens et des groupes d'intérêts.
La concorde nationale que le Président Sidid Ould Cheikh Abdallahi apelle de ses voeux ne peut en faire l'économie.
Alors seulement, il sera possible de rebâtir sur les cendres de cette Mauritanie raciste, criminelle et génocidaire, une autre nation. Une Mauritanie de justice, d'égalité et de fraternité.
L'Organisation contre les violations des Droits Humains exprime sa foi inébranlable en une Mauritanie meilleure et assure de sa ferme volonté d'y contribuer.
Dieu préserve la Mauritanie !
Abdoul Aziz SOUMARE,
Président de l'OCVIDH
En faisant cela, Sidi Ould Cheikh Abdallahi esquisse un pas en direction de l'Histoire.
Il s'attaque, verbalement, à une des plus amères, des plus sombres pages de notre vie commune.
Reconnaître le côté tragique du vécu collectif des négro mauritaniens sous le règne de terreur de Ould Taya est une chose essentielle. Rien de sérieux ne saurait se construire sans un diagnostic réel. C'est une étape majeure, il s'agit désormais de passer aux suites qui devront être à la mesure des enjeux. Mettre en place une politique égalitaire en Mauritanie sera une tâche exaltante mais sûrement pas de tout repos. Tellement de forces d'inertie tenteront de contrer les efforts ainsi mobilisés, de les affaiblir ou pis, de les anéantir. A charge au Président et à tous ceux qui aiment profondément ce pays et convaincus que son salut passe par le réglément des années noires de la répression raciste entre autres, de défendre contre vents et marées son projet.
Le réglement de la question du Passif ne souffrira pas d'actions de saupoudrage, il incluera des mécanismes préjudiciables à des gens et des groupes d'intérêts.
La concorde nationale que le Président Sidid Ould Cheikh Abdallahi apelle de ses voeux ne peut en faire l'économie.
Alors seulement, il sera possible de rebâtir sur les cendres de cette Mauritanie raciste, criminelle et génocidaire, une autre nation. Une Mauritanie de justice, d'égalité et de fraternité.
L'Organisation contre les violations des Droits Humains exprime sa foi inébranlable en une Mauritanie meilleure et assure de sa ferme volonté d'y contribuer.
Dieu préserve la Mauritanie !
Abdoul Aziz SOUMARE,
Président de l'OCVIDH