Déclaration de l’OCVIDH
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, plus connu sous le nom de Ely Vall vient d’être élevé à la fonction de chef d’état-major national adjoint. Longtemps à la tête du deuxième bureau, celui des renseignements de l’armée nationale, il fut un des piliers de la politique d’éradication du colonel Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Souvent flanqué du colonel Mohamed Ould Meguett, alors directeur des transmissions, ils avaient sillonné le territoire à bord d’un avion et supervisé la mise en place des sites de tortures qui ont coûté la vie à plus de cinq cents soldats noirs. Au lendemain des Journées Nationales de Concertation consacrées au retour des Réfugiés et à la question du Passif au sein des forces armées, qui avaient suscité un espoir à la dimension des enjeux, la déception est perceptible dans les rangs de victimes. Est-ce un gage en direction de la petite frange de tueurs désireux de complaire à leur maître de l’époque, qui s’était conduite avec déshonneur à l’encontre de frères d’armes parce qu’ils étaient noirs ? De ceux qui appellent à jouer la carte de la dilution des massacres de militaires noirs mauritaniens dans la démarche entamée de réconciliation nationale ? Ou alors par méconnaissance des terribles boulets que traînent ces individus ? Quelques puissent être les raisons, le pouvoir du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi gagnerait à s’encombrer d’un minimum de scrupules quant à la promotion de tortionnaires reconnus.
- L’Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie dénonce avec force la nomination aux plus hautes responsabilités d’un officier convaincu de tortures.
- Elle met en garde contre la tentation de banaliser ces cruels et tragiques épisodes de notre Histoire.
- Elle demeure persuadée du caractère préjudiciable de tout négationnisme et appelle à la reprise en compte de ces questions par les autorités nationales.
28 décembre 2007
Abdoul Aziz SOUMARE,
Président de l'OCVIDH
www.ocvidh.org/
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, plus connu sous le nom de Ely Vall vient d’être élevé à la fonction de chef d’état-major national adjoint. Longtemps à la tête du deuxième bureau, celui des renseignements de l’armée nationale, il fut un des piliers de la politique d’éradication du colonel Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Souvent flanqué du colonel Mohamed Ould Meguett, alors directeur des transmissions, ils avaient sillonné le territoire à bord d’un avion et supervisé la mise en place des sites de tortures qui ont coûté la vie à plus de cinq cents soldats noirs. Au lendemain des Journées Nationales de Concertation consacrées au retour des Réfugiés et à la question du Passif au sein des forces armées, qui avaient suscité un espoir à la dimension des enjeux, la déception est perceptible dans les rangs de victimes. Est-ce un gage en direction de la petite frange de tueurs désireux de complaire à leur maître de l’époque, qui s’était conduite avec déshonneur à l’encontre de frères d’armes parce qu’ils étaient noirs ? De ceux qui appellent à jouer la carte de la dilution des massacres de militaires noirs mauritaniens dans la démarche entamée de réconciliation nationale ? Ou alors par méconnaissance des terribles boulets que traînent ces individus ? Quelques puissent être les raisons, le pouvoir du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi gagnerait à s’encombrer d’un minimum de scrupules quant à la promotion de tortionnaires reconnus.
- L’Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie dénonce avec force la nomination aux plus hautes responsabilités d’un officier convaincu de tortures.
- Elle met en garde contre la tentation de banaliser ces cruels et tragiques épisodes de notre Histoire.
- Elle demeure persuadée du caractère préjudiciable de tout négationnisme et appelle à la reprise en compte de ces questions par les autorités nationales.
28 décembre 2007
Abdoul Aziz SOUMARE,
Président de l'OCVIDH
www.ocvidh.org/