Ould Oumer, directeur de publication de La Tribune
La création d'un parti politique destiné à soutenir l'action du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, élu le 25 mars dernier grâce à une coalition hétéroclite, est au centre d'un large débat actuellement en Mauritanie.
Samedi soir, plusieurs hauts responsables politiques et élus de différentes formations (majorité et opposition) ont ainsi discuté de la question sur une chaîne de télévision et un site Internet de la diaspora (CRIDEM) très en vue.
A l'occasion de ce débat, les partisans du pouvoir, à l'instar du président du groupe parlementaire des Indépendants, Bâ Aliou Ibra, et de l'ex-ministre et actuel haut responsable du Parti républicain démocratique pour le Renouveau (PRDR, au pouvoir sous le régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya), ont estimé nécessaire la création de la nouvelle formation.
Les tenants de cette thèse estiment que la démarche participe d'un souci de "clarification" de la scène politique nationale et du nécessaire soutien à l'action du chef de l'Etat pour lui permettre de conduire le chantier des réformes politiques et économiques.
Dans le camp de l'opposition animé, entre autres personnalités, par le député Kane Hamidou Baba, vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), on craint un nouveau parti-Etat sur le modèle de l'ancienne formation au pouvoir sous le magistère Taya.
Pour ce camp, un tel "retour vers le passé" annoncerait la mort dans l'œuf des acquis de la transition et des progrès accomplis grâce à un calendrier électoral exécuté dans la transparence.
Messaoud Ould Belkheir, actuel président de l'Assemblée nationale et allié de taille du président Abdallahi qu'il a soutenu lors du deuxième tour de la présidentielle du 27 mars dernier, a farouchement exprimé son opposition face aux démarches visant la création de ce parti qu'il assimilé à "un PRDS-bis".
Une disposition constitutionnelle interdit au président de la République d'assumer les fonctions de président d'un parti politique en Mauritanie.
Source: CRIDEM
(M)
Samedi soir, plusieurs hauts responsables politiques et élus de différentes formations (majorité et opposition) ont ainsi discuté de la question sur une chaîne de télévision et un site Internet de la diaspora (CRIDEM) très en vue.
A l'occasion de ce débat, les partisans du pouvoir, à l'instar du président du groupe parlementaire des Indépendants, Bâ Aliou Ibra, et de l'ex-ministre et actuel haut responsable du Parti républicain démocratique pour le Renouveau (PRDR, au pouvoir sous le régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya), ont estimé nécessaire la création de la nouvelle formation.
Les tenants de cette thèse estiment que la démarche participe d'un souci de "clarification" de la scène politique nationale et du nécessaire soutien à l'action du chef de l'Etat pour lui permettre de conduire le chantier des réformes politiques et économiques.
Dans le camp de l'opposition animé, entre autres personnalités, par le député Kane Hamidou Baba, vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), on craint un nouveau parti-Etat sur le modèle de l'ancienne formation au pouvoir sous le magistère Taya.
Pour ce camp, un tel "retour vers le passé" annoncerait la mort dans l'œuf des acquis de la transition et des progrès accomplis grâce à un calendrier électoral exécuté dans la transparence.
Messaoud Ould Belkheir, actuel président de l'Assemblée nationale et allié de taille du président Abdallahi qu'il a soutenu lors du deuxième tour de la présidentielle du 27 mars dernier, a farouchement exprimé son opposition face aux démarches visant la création de ce parti qu'il assimilé à "un PRDS-bis".
Une disposition constitutionnelle interdit au président de la République d'assumer les fonctions de président d'un parti politique en Mauritanie.
Source: CRIDEM
(M)