Lakhdar Brahimi, Jimmy Carter et Desmond Tutu le 3 octobre 2007 à Khartoum
La mission dite des Anciens, conduite au Soudan par le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, a plaidé pour un déploiement rapide de la force hybride afro-onusienne au Darfour, après une attaque meurtrière contre les soldats africains de maintien de la paix.
"Il est clair que l'élément crucial pour mettre fin aux souffrances des gens du Darfour est le déploiement le plus tôt possible de la force hybride", a souligné le Sud-Africain Desmond Tutu, en rendant compte à la presse, dans la nuit de mercredi à jeudi, des premières constations de sa mission.
Il a d'autre part estimé que la paix au Darfour, région en guerre civile de l'ouest du Soudan, dépendait du succès de l'accord entre le nord et le sud. "La paix au Darfour dépend de (la bonne application) de l'accord de paix global" entre le gouvernement central de Khartoum et le sud.
Les "Anciens" est un groupe de réflexion d'ex-leaders mondiaux constitué en juillet à l'initiative de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela dans le but d'aider à la résolution des conflits dans le monde.
Durant leur mission, les membres du groupe formé également de l'ancien président américain Jimmy Carter, de Lakhdar Brahimi, ex-envoyé spécial de l'ONU, et de Graça Machel, épouse de Nelson Mandela, lui-même prix Nobel de la paix, se sont entretenus deux fois avec le président soudanais Omar el-Béchir.
Ils se sont rendus à Juba où ils ont rencontré les autorités locales du sud et effectué des déplacements dans plusieurs endroits du Darfour, où une attaque samedi contre la force de paix africaine a fait dix morts, la plus meurtrière dans son histoire.
"On ne peut pas résoudre le problème du Darfour si l'accord de paix est en train de s'effondrer", a prévenu M. Brahimi, tout en appelant au déploiement de la force hybride le "plus tôt possible". "Dépêchez vous s'il vous plaît et faites en sorte que cela arrive le plus tôt possible", a-t-il lancé à l'intention des parties chargées de la déployer.
M. Carter s'est attardé sur les "fortes différences d'opinion" entre les nordistes et les sudistes sur l'application de l'accord de paix comme la démarcation des frontières et l'organisation des élections prévues en 2009. Selon lui, le pays ne pourra connaître la paix que si ces questions sont résolues et que si le problème du Darfour est réglé par la négociation.
Source: TV5
(M)
"Il est clair que l'élément crucial pour mettre fin aux souffrances des gens du Darfour est le déploiement le plus tôt possible de la force hybride", a souligné le Sud-Africain Desmond Tutu, en rendant compte à la presse, dans la nuit de mercredi à jeudi, des premières constations de sa mission.
Il a d'autre part estimé que la paix au Darfour, région en guerre civile de l'ouest du Soudan, dépendait du succès de l'accord entre le nord et le sud. "La paix au Darfour dépend de (la bonne application) de l'accord de paix global" entre le gouvernement central de Khartoum et le sud.
Les "Anciens" est un groupe de réflexion d'ex-leaders mondiaux constitué en juillet à l'initiative de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela dans le but d'aider à la résolution des conflits dans le monde.
Durant leur mission, les membres du groupe formé également de l'ancien président américain Jimmy Carter, de Lakhdar Brahimi, ex-envoyé spécial de l'ONU, et de Graça Machel, épouse de Nelson Mandela, lui-même prix Nobel de la paix, se sont entretenus deux fois avec le président soudanais Omar el-Béchir.
Ils se sont rendus à Juba où ils ont rencontré les autorités locales du sud et effectué des déplacements dans plusieurs endroits du Darfour, où une attaque samedi contre la force de paix africaine a fait dix morts, la plus meurtrière dans son histoire.
"On ne peut pas résoudre le problème du Darfour si l'accord de paix est en train de s'effondrer", a prévenu M. Brahimi, tout en appelant au déploiement de la force hybride le "plus tôt possible". "Dépêchez vous s'il vous plaît et faites en sorte que cela arrive le plus tôt possible", a-t-il lancé à l'intention des parties chargées de la déployer.
M. Carter s'est attardé sur les "fortes différences d'opinion" entre les nordistes et les sudistes sur l'application de l'accord de paix comme la démarcation des frontières et l'organisation des élections prévues en 2009. Selon lui, le pays ne pourra connaître la paix que si ces questions sont résolues et que si le problème du Darfour est réglé par la négociation.
Source: TV5
(M)