La section Europe de l’ouest des Forces de libération africaines de Mauritanie (F.L.A.M.) est heureuse de participer à cette grande fête de solidarité entre les peuples du monde organisée par le Parti communiste français.
Depuis son accession à l'indépendance le 28 novembre 1960, la Mauritanie, notre pays est dirigée par des régimes civils et militaires arabes racistes exclusifs, et qui ont mis en péril en de nombreuses fois l’existence des populations non-arabes (Bamana, Fulbe, Sooninko, Wolof) avec lesquelles ils partagent par la volonté du colonialisme français cette partie de l’Afrique saharo sahélien. Ces régimes arabes qui ont commis à la fin des années 80 et au début des années 90 un véritable génocide contre les Non-arabes. Arrestations arbitraires, tortures, exécutions extrajudiciaires, déportation de près de 200.000 Noirs vers le Sénégal et le Mali, massacres en tout genre (pendaisons, meurtres par écartèlement, brûlures, enterrement, étranglement, égorgement) ont été des faits établis et impunis dans ce pays africain.
Les Forces de libération africaines de Mauritanie, Section Europe de l´Ouest, soucieuses de la paix et de la justice appellent la Communauté internationale et les peuples africains à exiger du pouvoir actuel de la Mauritanie la traduction des auteurs de ce génocide racial et une véritable ouverture des états généraux de la cohabitation.
En Mauritanie notre pays, il s’est toujours posé une question de cohabitation nationale entre les Bamana, Fulbe, Sooninko, Wolof d’une part et les Arabes d’autre part. Question qui se traduit par la volonté de son exécutif de promouvoir l’hégémonie des Arabes sur ses autres composantes nationales non-arabes.
Si l’actuel chef d’Etat mauritanien a fait du retour des déportés Noirs au Sénégal et au Mali un point essentiel de sa profession de foi, les actes posés jusqu’ici, s’inscrivent étonnement sur la continuité d’un système de bannissement et de relégation des noirs de Mauritanie. sur plus de 600 nominations, moins de 3 % concernent les communautés non arabes. Un système raciste, discriminant qui ne promeut que sur des critères tribaux et raciaux.
En effet, depuis son installation à la tête de l’Etat, Les Forces de libération africaines de Mauritanie, Section Europe , conscientes que la Mauritanie ne se fera jamais sans tous ses enfants appellent Sidi Ould Cheikh Abdellahi à réviser de fond en comble sa manière d’apaiser les cœurs.
A Sidi nous disons que :
- S’entourer de certains hommes et femmes reconnus pour avoir mis à genoux les institutions de notre pays n’est pas rassurant pour celui dont le leitmotiv est « l’Homme qui rassure»,
- Aucune solution viable ne peut être envisagée pour notre pays sans le règlement inéluctable de la question de cohabitation par l'ensemble des filles et des fils de la Mauritanie.
Persuadées de l’urgence d’une discussion franche entre toutes les filles et tous les fils de la Mauritanie pour résoudre l’épineuse question de la cohabitation entre les communautés nationales qui coexistent dans notre pays, les Forces de libération africaines de Mauritanie appellent le pouvoir et le peuple mauritaniens à ouvrir très rapidement les états généraux sur le devenir de notre patrie la Mauritanie.
Oui au retour, à la réhabilitation des déportés Bamana, Fulbe, Sooninko et Wolof de Mauritanie.
Oui au pardon des victimes et ayants droit, mais seulement après le jugement des auteurs des crimes de sang et de torture.
Oui à la réhabilitation de toutes les victimes du racisme en Mauritanie.
Pour une Mauritanie de Liberté et d’Egalité dans la préservation de son existence.
La lutte continue.
Le département de la presse de la section des FLAM-Europe de l´Ouest.
Source: FLAMNET
(M)
Depuis son accession à l'indépendance le 28 novembre 1960, la Mauritanie, notre pays est dirigée par des régimes civils et militaires arabes racistes exclusifs, et qui ont mis en péril en de nombreuses fois l’existence des populations non-arabes (Bamana, Fulbe, Sooninko, Wolof) avec lesquelles ils partagent par la volonté du colonialisme français cette partie de l’Afrique saharo sahélien. Ces régimes arabes qui ont commis à la fin des années 80 et au début des années 90 un véritable génocide contre les Non-arabes. Arrestations arbitraires, tortures, exécutions extrajudiciaires, déportation de près de 200.000 Noirs vers le Sénégal et le Mali, massacres en tout genre (pendaisons, meurtres par écartèlement, brûlures, enterrement, étranglement, égorgement) ont été des faits établis et impunis dans ce pays africain.
Les Forces de libération africaines de Mauritanie, Section Europe de l´Ouest, soucieuses de la paix et de la justice appellent la Communauté internationale et les peuples africains à exiger du pouvoir actuel de la Mauritanie la traduction des auteurs de ce génocide racial et une véritable ouverture des états généraux de la cohabitation.
En Mauritanie notre pays, il s’est toujours posé une question de cohabitation nationale entre les Bamana, Fulbe, Sooninko, Wolof d’une part et les Arabes d’autre part. Question qui se traduit par la volonté de son exécutif de promouvoir l’hégémonie des Arabes sur ses autres composantes nationales non-arabes.
Si l’actuel chef d’Etat mauritanien a fait du retour des déportés Noirs au Sénégal et au Mali un point essentiel de sa profession de foi, les actes posés jusqu’ici, s’inscrivent étonnement sur la continuité d’un système de bannissement et de relégation des noirs de Mauritanie. sur plus de 600 nominations, moins de 3 % concernent les communautés non arabes. Un système raciste, discriminant qui ne promeut que sur des critères tribaux et raciaux.
En effet, depuis son installation à la tête de l’Etat, Les Forces de libération africaines de Mauritanie, Section Europe , conscientes que la Mauritanie ne se fera jamais sans tous ses enfants appellent Sidi Ould Cheikh Abdellahi à réviser de fond en comble sa manière d’apaiser les cœurs.
A Sidi nous disons que :
- S’entourer de certains hommes et femmes reconnus pour avoir mis à genoux les institutions de notre pays n’est pas rassurant pour celui dont le leitmotiv est « l’Homme qui rassure»,
- Aucune solution viable ne peut être envisagée pour notre pays sans le règlement inéluctable de la question de cohabitation par l'ensemble des filles et des fils de la Mauritanie.
Persuadées de l’urgence d’une discussion franche entre toutes les filles et tous les fils de la Mauritanie pour résoudre l’épineuse question de la cohabitation entre les communautés nationales qui coexistent dans notre pays, les Forces de libération africaines de Mauritanie appellent le pouvoir et le peuple mauritaniens à ouvrir très rapidement les états généraux sur le devenir de notre patrie la Mauritanie.
Oui au retour, à la réhabilitation des déportés Bamana, Fulbe, Sooninko et Wolof de Mauritanie.
Oui au pardon des victimes et ayants droit, mais seulement après le jugement des auteurs des crimes de sang et de torture.
Oui à la réhabilitation de toutes les victimes du racisme en Mauritanie.
Pour une Mauritanie de Liberté et d’Egalité dans la préservation de son existence.
La lutte continue.
Le département de la presse de la section des FLAM-Europe de l´Ouest.
Source: FLAMNET
(M)