La crise malienne ne peut être résolue en mettant de côté l’Algérie et la Mauritanie sous prétexte que leur position n’est pas claire, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou.
‘’On ne peut pas aboutir à une solution durable et même objective dans la crise malienne tout en mettant de côté l’Algérie ou la Mauritanie sous prétexte que leur position n’est pas lisible’’, a dit M. Amadou.
Le ministre nigérien de la Justice présidait un panel sur le thème :''Le Niger dans le Sahel : défis internes et perspectives sous-régionales'' organisé par la Fondation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).
‘’Il est essentiel de croire que la position de l’Algérie et la contribution de la Mauritanie sont absolument nécessaires et avec celles de la CEDEAO pour la résolution de la crise malienne et le retour de la stabilité dans la sous-région’’, a estimé le garde des Sceaux du Niger.
Le Mali ‘’peut sortir de cette crise dans la mesure où vient d’être institué un gouvernement d’union nationale et sera bientôt installé un Haut conseil d’Etat dont l’un des vice-présidents aura la charge de réformer l’armée. Et le système sécuritaire malien pourra l’apprêter avec l’aide de la CEDEAO sous un mandat des Nations unies’’, a dit M. Amadou.
‘’Si le dialogue ne résout pas le problème, a-t-il indiqué, il faut faire en sorte que l'intégrité territoriale du Mali puisse être reconstituée dans les meilleures délais et permettre ainsi au peuple malien d’élire des institutions démocratiques notamment un président de la République et un parlement.’’
‘’Nous sommes déterminés à contribuer à ce retour très rapide de la paix dans la sous-région pour nous permettre de nous investir dans le développement démocratique, économique et social au profit de nos populations’’, a déclaré le ministre.
Il a par ailleurs invité les forces qui occupent le Nord du Mali à ‘’accepter un dialogue ouvert mais à condition qu’elles se présentent à l’Etat malien, aux institutions sous-régionales pour nous dire ce qu’elles veulent pour que des solutions puissent être trouvées, si c’est possible, aux problèmes qui se posent’’.
Marou Amadou a souligné que ‘’si ce qui est demandé est illégal et inacceptable, il est difficile d’y accéder’’.
‘’Nous considérons que l’intégrité territoriale du Mali n’est pas discutable, que la séparation de l’Etat et de la religion non plus. Au-delà de ces questions, tout le reste est discutable pour que les gens puissent vivre harmonieusement’’, a-t-il dit.
Le ministre nigérien de la Justice a également abordé des questions liées à la situation des Touareg dans son pays, les mesures prises pour faire face aux défis sécuritaires internes et externes.
Source: APS
‘’On ne peut pas aboutir à une solution durable et même objective dans la crise malienne tout en mettant de côté l’Algérie ou la Mauritanie sous prétexte que leur position n’est pas lisible’’, a dit M. Amadou.
Le ministre nigérien de la Justice présidait un panel sur le thème :''Le Niger dans le Sahel : défis internes et perspectives sous-régionales'' organisé par la Fondation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).
‘’Il est essentiel de croire que la position de l’Algérie et la contribution de la Mauritanie sont absolument nécessaires et avec celles de la CEDEAO pour la résolution de la crise malienne et le retour de la stabilité dans la sous-région’’, a estimé le garde des Sceaux du Niger.
Le Mali ‘’peut sortir de cette crise dans la mesure où vient d’être institué un gouvernement d’union nationale et sera bientôt installé un Haut conseil d’Etat dont l’un des vice-présidents aura la charge de réformer l’armée. Et le système sécuritaire malien pourra l’apprêter avec l’aide de la CEDEAO sous un mandat des Nations unies’’, a dit M. Amadou.
‘’Si le dialogue ne résout pas le problème, a-t-il indiqué, il faut faire en sorte que l'intégrité territoriale du Mali puisse être reconstituée dans les meilleures délais et permettre ainsi au peuple malien d’élire des institutions démocratiques notamment un président de la République et un parlement.’’
‘’Nous sommes déterminés à contribuer à ce retour très rapide de la paix dans la sous-région pour nous permettre de nous investir dans le développement démocratique, économique et social au profit de nos populations’’, a déclaré le ministre.
Il a par ailleurs invité les forces qui occupent le Nord du Mali à ‘’accepter un dialogue ouvert mais à condition qu’elles se présentent à l’Etat malien, aux institutions sous-régionales pour nous dire ce qu’elles veulent pour que des solutions puissent être trouvées, si c’est possible, aux problèmes qui se posent’’.
Marou Amadou a souligné que ‘’si ce qui est demandé est illégal et inacceptable, il est difficile d’y accéder’’.
‘’Nous considérons que l’intégrité territoriale du Mali n’est pas discutable, que la séparation de l’Etat et de la religion non plus. Au-delà de ces questions, tout le reste est discutable pour que les gens puissent vivre harmonieusement’’, a-t-il dit.
Le ministre nigérien de la Justice a également abordé des questions liées à la situation des Touareg dans son pays, les mesures prises pour faire face aux défis sécuritaires internes et externes.
Source: APS