Jamais, pénurie en eau en Mauritanie n’a atteint un degré aussi grave. Dans les régions de l’intérieur comme dans la capitale Nouakchott, la soif menace la vie de plusieurs citoyens et leur bétail. Et pourtant, que de louanges sur le projet Aftout Essahili et que de millions de dollars injectés dans le secteur de l’eau !
Dans ce secteur comme tant d’autres, le ministre ne sera nullement inquiété. Sous d’autres horizons, deux ministres du gouvernement au moins, en plus du Premier ministre, auraient dû démissionner ou se faire démissionner. Il s’agit du ministre de l’Hydraulique et son homologue de l’Habitat et de l’Urbanisme. Ni l’un ni l’autre, n’est parvenu, après quatre années de gestion, à relever le moindre pari.
Aujourd’hui, la gestion désastreuse du ministère de l’Hydraulique s’est traduite par des cris de détresse qui fusent sur chaque portion du territoire mauritanien. Partout, les hommes comme les bêtes sont menacées de mort par inanition.
La soif dessèche en effet des millions de gosier. Atar souffre ainsi depuis plus d’un mois de pénurie en eau potable. La preuve, les pannes successives du réseau de distribution due à la négligence et à l’incompétence du service régional et de l’incapacité du ministère de tutelle à exercer son pouvoir de contrôle. Pour se justifier, le premier responsable de la société de distribution, au niveau local avait justifié la situation par la baisse drastique des réserves face à la recrudescence de la demande fouettée par la forte période de chaleur.
Les citernes d’eau, qui servent de succédané dans ce genre de situation, sont paradoxalement en nombre insuffisants pour suppléer à la défectuosité du réseau local. Le mal est partout le même, si bien qu’à Aleg, les cris de détresse commencent à fuser, face à une inquiétante vague de pénurie en eau. Alors que la ville croupit sous une implacable fournaise, l’eau devient de plus rare. A kiffa, Aïoun, Néma, Kaédi, Sélibaby, et dans plusieurs localités et hameaux, la menace est sérieuse. Nouakchott n’échappe pas à la cabale.
La capitale croupit en effet sous une terrible épidémie qui a nom soif. A Dar Naïm, Arafat, Toujounine, Le Ksar et ailleurs, le baril d’eau vendu en général entre 200 et 250 UM en temps normal est vendu ces jours-ci à 1.000 UM. Une panne dans le réseau de l’Aftout-Essahili, auréolé pourtant de tous les atouts, serait à l’origine de la rareté de l’or bleu et de la spéculation faite autour. Aussi, nombreux sont aujourd’hui, ceux qui pointent du doigt l’efficacité des services de l’Hydraulique, au point que certains demandent la démission du ministre.
Cette même demande est formulée à l’encontre du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dont la gestion du projet restructuration des bidonvilles de Nouakchott est entachée d’irrégularités et d’injustices. Deux ans après, le projet qui devait s’achever en 2011, se trouve enlisé par l’incapacité notoire des services du ministère et ceux de l’Agence de développement urbain, incapable encore de se dépêtre des bidonvilles de Nouakchott.
JOB
..
Source: lauthentic
Dans ce secteur comme tant d’autres, le ministre ne sera nullement inquiété. Sous d’autres horizons, deux ministres du gouvernement au moins, en plus du Premier ministre, auraient dû démissionner ou se faire démissionner. Il s’agit du ministre de l’Hydraulique et son homologue de l’Habitat et de l’Urbanisme. Ni l’un ni l’autre, n’est parvenu, après quatre années de gestion, à relever le moindre pari.
Aujourd’hui, la gestion désastreuse du ministère de l’Hydraulique s’est traduite par des cris de détresse qui fusent sur chaque portion du territoire mauritanien. Partout, les hommes comme les bêtes sont menacées de mort par inanition.
La soif dessèche en effet des millions de gosier. Atar souffre ainsi depuis plus d’un mois de pénurie en eau potable. La preuve, les pannes successives du réseau de distribution due à la négligence et à l’incompétence du service régional et de l’incapacité du ministère de tutelle à exercer son pouvoir de contrôle. Pour se justifier, le premier responsable de la société de distribution, au niveau local avait justifié la situation par la baisse drastique des réserves face à la recrudescence de la demande fouettée par la forte période de chaleur.
Les citernes d’eau, qui servent de succédané dans ce genre de situation, sont paradoxalement en nombre insuffisants pour suppléer à la défectuosité du réseau local. Le mal est partout le même, si bien qu’à Aleg, les cris de détresse commencent à fuser, face à une inquiétante vague de pénurie en eau. Alors que la ville croupit sous une implacable fournaise, l’eau devient de plus rare. A kiffa, Aïoun, Néma, Kaédi, Sélibaby, et dans plusieurs localités et hameaux, la menace est sérieuse. Nouakchott n’échappe pas à la cabale.
La capitale croupit en effet sous une terrible épidémie qui a nom soif. A Dar Naïm, Arafat, Toujounine, Le Ksar et ailleurs, le baril d’eau vendu en général entre 200 et 250 UM en temps normal est vendu ces jours-ci à 1.000 UM. Une panne dans le réseau de l’Aftout-Essahili, auréolé pourtant de tous les atouts, serait à l’origine de la rareté de l’or bleu et de la spéculation faite autour. Aussi, nombreux sont aujourd’hui, ceux qui pointent du doigt l’efficacité des services de l’Hydraulique, au point que certains demandent la démission du ministre.
Cette même demande est formulée à l’encontre du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dont la gestion du projet restructuration des bidonvilles de Nouakchott est entachée d’irrégularités et d’injustices. Deux ans après, le projet qui devait s’achever en 2011, se trouve enlisé par l’incapacité notoire des services du ministère et ceux de l’Agence de développement urbain, incapable encore de se dépêtre des bidonvilles de Nouakchott.
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Source: lauthentic