On nous menace d’une hausse imminente du gaz et de l’électricité. Nous en sommes déjà à ajouter quotidiennement cinq, dix, vingt ouguiyas ou plus sur les choses que nous achetons obligatoirement pour survivre…On ose nous dire encore que comparé aux autres pays, nous sommes bien…Des comparaisons sans raison qui nous empêchent de vivre.
A vrai dire, il y a une impression de statisme ou de blocage dans l’air. Ou bien c’est le pouvoir qui n’est plus à la hauteur, ou bien c’est l’opposition qui sème la zizanie. D’abord, l’idée d’un parti qui se doterait d’une légitimité du seul fait que le président de la République peut en être membre a tout l’air d’une trahison de tous les mauritaniens qui ont cru avoir choisi librement leurs élus.
Des hommes et des femmes ne veulent visiblement pas être ailleurs que là où il y a le chef. C’est ce qu’ils ont fait avec Ould Taya. Ils lui ont donné l’illusion d’être indispensable. Maintenant qu’il est si loin ; il doit comprendre jusqu’à quel degré ces gens peuvent se passer du meilleur de leur bienfaiteur. Celui qui les a sortis de la misère.
Et Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, sera-t-il suffisamment sage pour détecter le « pechmerguisme » politique et le patriotisme chez ceux qui vont l’entourer bientôt au nom du parti de l’autorité ? Et l’opposition, avec quelles nouvelles armes est-elle en mesure d’affronter un nouvel ennemi ou plutôt un ennemi métamorphosé ? Va-t-elle continuer à crier dans les gradins que sont les somptueux hôtels pour conférences de presse pendant que du côté du pouvoir on détourne les esprits vers le secondaire au grand dam du prioritaire ?
Cette même opposition, qui a discuté de certains points avec le chef de l’Etat en omettant ‘volontairement’ de lui rappeler l’urgence des dossiers qui ont été son cheval de bataille, a-t-elle épuisé ses cartouches ? Se serait-elle affaiblie du fait d’une reconstitution du schéma politique qui a par exemple greffé l’APP à la sphère de la majorité présidentielle, même si cette même APP a haussé le ton ces jours-ci contre l’imminence d’un parti du pouvoir ?
Beaucoup de questions qui n’auront leurs réponses que dans la pratique que « ceux qui nous dirigent ensemble » feront de nos problèmes…
Que Dieu nous préserve.
kissimousman@yahoo.fr
La Tribune N°370 du 16/10/07
A vrai dire, il y a une impression de statisme ou de blocage dans l’air. Ou bien c’est le pouvoir qui n’est plus à la hauteur, ou bien c’est l’opposition qui sème la zizanie. D’abord, l’idée d’un parti qui se doterait d’une légitimité du seul fait que le président de la République peut en être membre a tout l’air d’une trahison de tous les mauritaniens qui ont cru avoir choisi librement leurs élus.
Des hommes et des femmes ne veulent visiblement pas être ailleurs que là où il y a le chef. C’est ce qu’ils ont fait avec Ould Taya. Ils lui ont donné l’illusion d’être indispensable. Maintenant qu’il est si loin ; il doit comprendre jusqu’à quel degré ces gens peuvent se passer du meilleur de leur bienfaiteur. Celui qui les a sortis de la misère.
Et Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, sera-t-il suffisamment sage pour détecter le « pechmerguisme » politique et le patriotisme chez ceux qui vont l’entourer bientôt au nom du parti de l’autorité ? Et l’opposition, avec quelles nouvelles armes est-elle en mesure d’affronter un nouvel ennemi ou plutôt un ennemi métamorphosé ? Va-t-elle continuer à crier dans les gradins que sont les somptueux hôtels pour conférences de presse pendant que du côté du pouvoir on détourne les esprits vers le secondaire au grand dam du prioritaire ?
Cette même opposition, qui a discuté de certains points avec le chef de l’Etat en omettant ‘volontairement’ de lui rappeler l’urgence des dossiers qui ont été son cheval de bataille, a-t-elle épuisé ses cartouches ? Se serait-elle affaiblie du fait d’une reconstitution du schéma politique qui a par exemple greffé l’APP à la sphère de la majorité présidentielle, même si cette même APP a haussé le ton ces jours-ci contre l’imminence d’un parti du pouvoir ?
Beaucoup de questions qui n’auront leurs réponses que dans la pratique que « ceux qui nous dirigent ensemble » feront de nos problèmes…
Que Dieu nous préserve.
kissimousman@yahoo.fr
La Tribune N°370 du 16/10/07