Les femmes de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest se sont réunies dimanche à Ouagadougou en conférence autour du thème « Rôle de la femme dans la promotion de la paix et du développement durable en Afrique de l’ouest », en prélude au sommet de l’Union européenne –Afrique, prévu début décembre à Lisbonne au Portugal.
Une quarantaine de femmes issues, pour la plupart de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), ont entamé les échanges sur la nécessité de leur implication dans la gestion des conflits afin de mieux défendre leurs positions.
«Gageons que les conclusions de nos travaux pourront apporter des éléments de réponse à la résolution des conflits dans la région ouest-africaine en particulier », a souhaité le ministre burkinabè de la Promotion des femmes, Mme Cécile Yoda.
Elle a indiqué que les femmes de la CEDEAO sont ici pour mener la réflexion afin de pouvoir solliciter « fortement » l’implication des femmes dans la recherche de solution aux conflits notamment au niveau des organes de médiation.
Les échanges se fondent sur un document d’orientation de l’AFAO, sur la situation des femmes en Afrique de l’ouest, «en relation avec les conflits dans la région », sur les leçons apprises par les femmes dans la résolution des crises en Afrique de l’ouest et sur la place de la coopération internationale dans la promotion de la paix, selon la perspective féminine.
Mme Saran Daraba Kaba, leader guinéen et Présidente fondatrice du Réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix (REFMAP), présentera également une communication,
Les femmes ont dénoncé leur exclusion des processus de paix dans les pays en conflits dont elles subissent les conséquences beaucoup plus que les hommes.
Elles rappellent leur poids démographique qui mérite d’être pris en compte dans tout le processus de développement, y compris la gestion et la prévention des conflits.
«Il est universellement reconnu que par nature, les femmes récusent la violence et oeuvrent plutôt pour une solution négociée en cas de conflits ou pour des mesures préventives de la guerre », ont-elles souligné.
« En amont et en aval, les différents acteurs, y compris les femmes, devraient être consultés afin d’apporter leur contribution à l’édification de systèmes de gouvernance propice au développement de la sous-région », a indiqué pour sa part l’économiste Ngoné Diop de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), experte en genre.
La rencontre, organisée par le Burkina Faso et l’Autriche, se tient en marge d’une autre conférence conjointe austro-burkinabè, sur la « paix et sécurité humaine en Afrique de l’ouest, quel rôle pour la stratégie conjointe Union-européenne-Afrique » prévue lundi à Ouagadougou.
Source: APA
(M)
Une quarantaine de femmes issues, pour la plupart de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), ont entamé les échanges sur la nécessité de leur implication dans la gestion des conflits afin de mieux défendre leurs positions.
«Gageons que les conclusions de nos travaux pourront apporter des éléments de réponse à la résolution des conflits dans la région ouest-africaine en particulier », a souhaité le ministre burkinabè de la Promotion des femmes, Mme Cécile Yoda.
Elle a indiqué que les femmes de la CEDEAO sont ici pour mener la réflexion afin de pouvoir solliciter « fortement » l’implication des femmes dans la recherche de solution aux conflits notamment au niveau des organes de médiation.
Les échanges se fondent sur un document d’orientation de l’AFAO, sur la situation des femmes en Afrique de l’ouest, «en relation avec les conflits dans la région », sur les leçons apprises par les femmes dans la résolution des crises en Afrique de l’ouest et sur la place de la coopération internationale dans la promotion de la paix, selon la perspective féminine.
Mme Saran Daraba Kaba, leader guinéen et Présidente fondatrice du Réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix (REFMAP), présentera également une communication,
Les femmes ont dénoncé leur exclusion des processus de paix dans les pays en conflits dont elles subissent les conséquences beaucoup plus que les hommes.
Elles rappellent leur poids démographique qui mérite d’être pris en compte dans tout le processus de développement, y compris la gestion et la prévention des conflits.
«Il est universellement reconnu que par nature, les femmes récusent la violence et oeuvrent plutôt pour une solution négociée en cas de conflits ou pour des mesures préventives de la guerre », ont-elles souligné.
« En amont et en aval, les différents acteurs, y compris les femmes, devraient être consultés afin d’apporter leur contribution à l’édification de systèmes de gouvernance propice au développement de la sous-région », a indiqué pour sa part l’économiste Ngoné Diop de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), experte en genre.
La rencontre, organisée par le Burkina Faso et l’Autriche, se tient en marge d’une autre conférence conjointe austro-burkinabè, sur la « paix et sécurité humaine en Afrique de l’ouest, quel rôle pour la stratégie conjointe Union-européenne-Afrique » prévue lundi à Ouagadougou.
Source: APA
(M)