Le convoi qui s'est rendu à Inal fut, à mon avis, l'un des plus grands rassemblements motorisés mobilisés pour une cause juste dans notre pays. Organisé par le comité préparatif des journées de souvenir aux martyrs d’Inal avec le concours de dizaines d'associations, mouvements, partis, personnalités et journalistes, il a la particularité de regrouper toutes les composantes de ce pays.
Plus d'une quarantaine de véhicules tout terrain s'étiraient déjà dés 5h du matin dans les environs de la "Case" dans un convoi impressionnant qui dénote de l'implication des différentes composantes mauritaniennes toutes générations confondues dans la recherche de la vérité et le refus de l'impunité.
Face à cette forte mobilisation, les autorités n'ont pas manqué de réagir en imposant un blocage au niveau des postes de contrôle installés pour la circonstance.
Devant cette provocation destinée à faire capoter le pèlerinage d'Inal, les organisateurs ont opté pour la patience et des solutions de rechange comme celle de considérer que toute la Mauritanie était Inal et qu'on pouvait installer le campement là où on nous empêchait de continuer.
Durant toute la journée du 27 jusqu'à 17h le convoi est resté bloqué à environ 30 km de Nouakchott.
Apparemment satisfaite d'avoir rempli leur mission en nous empêchant d'aller à Inal, vu que nous avons commencé à installer nos tentes, la toute nouvelle police routière ou police politique nous a informés que nous étions libres de nos déplacements.
Ce fut là une erreur de leur part, car contrairement à leurs attentes, nous avons tout juste pris le temps de manger un morceau avant de continuer notre voyage vers Inal.
Même si l'on savait que les ennuis nous attendaient à chaque poste de contrôle, rien, ni personne ne nous pouvait nous empêcher d'aller jusqu'au bout. La nuit fut longue et le trajet fatigant. Aux environs de 4 heures du matin les premières voitures s'arrêtèrent à la station d'essence connue sous le nom de (HOTEL BOUAMATOU). À peine deux heures de repos pour les voitures qui devaient compléter le plein de gaz oil avant de repartir sur des pistes ou secousses et poussière nous tiendront compagnie jusqu'à Inal où nous arriverons vers 13 heures.
En plus de la gendarmerie qui nous attendait pour un contrôle systématique, il y avait le maire d'Inal un homme sympathique et engagé ainsi que le Sénateur qui n'ont pas manqué d'apporter leur soutien à cette initiative.
La journée à Inal fut une journée de recueillement, de prière, une journée de souvenir et d'émotions.
Des sentiments de satisfaction d'avoir réussi à atteindre Inal, mais aussi des sentiments de chagrin et de révolte dans lesquels vous plongent ces lieux où des hommes qui ont servi sous le drapeau de leur pays ont été marqués et pendus, le summum de la bêtise humaine.
Le retour fut plus fluide, car les contrôles avaient disparu comme par enchantement.
Inal est une étape dans la longue marche vers la recherche de la vérité et la justice.
Mohamed Dogui
Pour avomm.com
Plus d'une quarantaine de véhicules tout terrain s'étiraient déjà dés 5h du matin dans les environs de la "Case" dans un convoi impressionnant qui dénote de l'implication des différentes composantes mauritaniennes toutes générations confondues dans la recherche de la vérité et le refus de l'impunité.
Face à cette forte mobilisation, les autorités n'ont pas manqué de réagir en imposant un blocage au niveau des postes de contrôle installés pour la circonstance.
Devant cette provocation destinée à faire capoter le pèlerinage d'Inal, les organisateurs ont opté pour la patience et des solutions de rechange comme celle de considérer que toute la Mauritanie était Inal et qu'on pouvait installer le campement là où on nous empêchait de continuer.
Durant toute la journée du 27 jusqu'à 17h le convoi est resté bloqué à environ 30 km de Nouakchott.
Apparemment satisfaite d'avoir rempli leur mission en nous empêchant d'aller à Inal, vu que nous avons commencé à installer nos tentes, la toute nouvelle police routière ou police politique nous a informés que nous étions libres de nos déplacements.
Ce fut là une erreur de leur part, car contrairement à leurs attentes, nous avons tout juste pris le temps de manger un morceau avant de continuer notre voyage vers Inal.
Même si l'on savait que les ennuis nous attendaient à chaque poste de contrôle, rien, ni personne ne nous pouvait nous empêcher d'aller jusqu'au bout. La nuit fut longue et le trajet fatigant. Aux environs de 4 heures du matin les premières voitures s'arrêtèrent à la station d'essence connue sous le nom de (HOTEL BOUAMATOU). À peine deux heures de repos pour les voitures qui devaient compléter le plein de gaz oil avant de repartir sur des pistes ou secousses et poussière nous tiendront compagnie jusqu'à Inal où nous arriverons vers 13 heures.
En plus de la gendarmerie qui nous attendait pour un contrôle systématique, il y avait le maire d'Inal un homme sympathique et engagé ainsi que le Sénateur qui n'ont pas manqué d'apporter leur soutien à cette initiative.
La journée à Inal fut une journée de recueillement, de prière, une journée de souvenir et d'émotions.
Des sentiments de satisfaction d'avoir réussi à atteindre Inal, mais aussi des sentiments de chagrin et de révolte dans lesquels vous plongent ces lieux où des hommes qui ont servi sous le drapeau de leur pays ont été marqués et pendus, le summum de la bêtise humaine.
Le retour fut plus fluide, car les contrôles avaient disparu comme par enchantement.
Inal est une étape dans la longue marche vers la recherche de la vérité et la justice.
Mohamed Dogui
Pour avomm.com