Ibrahima Moctar SARR (IMS), Président l’Alliance pour la justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR), première formation politique à demander la reconnaissance officielle de l’Initiative de Resurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), s’est rendu le mercredi 5 septembre au domicile de Biram Ould Dah Ould Abeid, Président de IRA. Le leader de AJD/MR était accompagné par Fara Oumar BA, secrétaire à l’education et aux droits humains et Ciré KANE, Directeur de la communication et responsable des jeunes du parti.
Coïncidence incroyable, la libération de Biram Ould Dah et ses amis est survenue lundi, soit la date arrêtée trois jours plus tôt par AJD/MR, en accord avec IRA, pour la visite par IMS des détenus anti-esclavagistes. Les dispositions avaient été prises en concertation avec Brahim Ould Abeid, Vice-Président IRA.
Apparu très diminué physiquement après quatre mois de prison, Biram a dit sa surprise de n’avoir jamais été interrogé pendant son incarcération sur l’incinération de livres malékites, principal motif de son inculpation pour apostasie, un délit passible de la peine de mort. Apparemment, c’est plutôt sa stratégie visant à unifier le combat des opprimés qui serait à l’origine de ses multiples déboires.
Il reste déterminé à poursuivre son combat dont les contours sont plus étendus que la seule logique du rahil [Aziz dégage! NDLR].
Il faut selon lui déconstruire le système en le mettant face à ses propres contradictions, dont la plus criante est la non application par l’Etat des lois de la République.
Le Président de IRA a souligné que son acte était avant tout pédagogique et visait a revisiter certaines doctrines obscurantistes ayant travesti l’humanisme et la dynamique égalitaire engendrés par l’islam. Le coran et la sunna attestée du prophete Muhamed (PSL) ont toujours été ses références et il faut sans cesse revenir vers ces sources inaltérables et intemporelles pour dépoussiérer les travaux de certains théologues musulmans.
<< j’ai en partie réussi car le muqtasar de Khalil est en rupture de stock dans les librairies>> plaisantera-t-il. Fara Oumar acquiescera en témoignant que lui-même s’est lancé dans des recherches approfondies sur le contenu des livres tant decriés, une réaction loin d’être isolée.
Biram a aussi salué la réserve de l’AJD/MR au moment où il était pourtant plus simple de condamner et de surfer sur la vague malékite particulièrement porteuse dans notre société.
IMS rétorquera que IRA a effectivement produit par son acte inédit une onde de choc qui a heurté les mentalités et écorché durablement le conservatisme de certains ulemas encore prompts à justifier l’esclavage.
Et malgré toute la polémique provoquée par l’autodafé, force est de constater que le geste de Biram est rentré définitivement dans l’histoire.
Le Président de l’AJD/MR dira en conclusion que l’enjeu majeur en Mauritanie est le règlement du problème de la cohabitation inter-communautaire. L’esclavage, les inégalités sociales, le génocide et la déportation des négro-mauritaniens, pour ne citer que ces maux, ne sont que les corollaires du refus obstiné par les tenants du système d’aller vers une résolution consensuelle de la question nationale. Il prévient qu’un cadre politique qui occulte la cohabitation exclut de facto toute collaboration avec l’AJD/MR.
IMS demande aux autorités judiciaires de libérer totalement les activistes de l’IRA pour qu’ils puissent poursuivre leur noble mission de libération des esclaves et des exclus.
Les deux parties, tout en se félicitant de la convergence de leurs points de vue sur l’esclavage et la crise politique que vit le pays, continueront à se concerter tout en gardant leur indépendance d’action.
DIRECTION COMMUNICATION AJD/MR
Source: Communication ajd/mr
Coïncidence incroyable, la libération de Biram Ould Dah et ses amis est survenue lundi, soit la date arrêtée trois jours plus tôt par AJD/MR, en accord avec IRA, pour la visite par IMS des détenus anti-esclavagistes. Les dispositions avaient été prises en concertation avec Brahim Ould Abeid, Vice-Président IRA.
Apparu très diminué physiquement après quatre mois de prison, Biram a dit sa surprise de n’avoir jamais été interrogé pendant son incarcération sur l’incinération de livres malékites, principal motif de son inculpation pour apostasie, un délit passible de la peine de mort. Apparemment, c’est plutôt sa stratégie visant à unifier le combat des opprimés qui serait à l’origine de ses multiples déboires.
Il reste déterminé à poursuivre son combat dont les contours sont plus étendus que la seule logique du rahil [Aziz dégage! NDLR].
Il faut selon lui déconstruire le système en le mettant face à ses propres contradictions, dont la plus criante est la non application par l’Etat des lois de la République.
Le Président de IRA a souligné que son acte était avant tout pédagogique et visait a revisiter certaines doctrines obscurantistes ayant travesti l’humanisme et la dynamique égalitaire engendrés par l’islam. Le coran et la sunna attestée du prophete Muhamed (PSL) ont toujours été ses références et il faut sans cesse revenir vers ces sources inaltérables et intemporelles pour dépoussiérer les travaux de certains théologues musulmans.
<< j’ai en partie réussi car le muqtasar de Khalil est en rupture de stock dans les librairies>> plaisantera-t-il. Fara Oumar acquiescera en témoignant que lui-même s’est lancé dans des recherches approfondies sur le contenu des livres tant decriés, une réaction loin d’être isolée.
Biram a aussi salué la réserve de l’AJD/MR au moment où il était pourtant plus simple de condamner et de surfer sur la vague malékite particulièrement porteuse dans notre société.
IMS rétorquera que IRA a effectivement produit par son acte inédit une onde de choc qui a heurté les mentalités et écorché durablement le conservatisme de certains ulemas encore prompts à justifier l’esclavage.
Et malgré toute la polémique provoquée par l’autodafé, force est de constater que le geste de Biram est rentré définitivement dans l’histoire.
Le Président de l’AJD/MR dira en conclusion que l’enjeu majeur en Mauritanie est le règlement du problème de la cohabitation inter-communautaire. L’esclavage, les inégalités sociales, le génocide et la déportation des négro-mauritaniens, pour ne citer que ces maux, ne sont que les corollaires du refus obstiné par les tenants du système d’aller vers une résolution consensuelle de la question nationale. Il prévient qu’un cadre politique qui occulte la cohabitation exclut de facto toute collaboration avec l’AJD/MR.
IMS demande aux autorités judiciaires de libérer totalement les activistes de l’IRA pour qu’ils puissent poursuivre leur noble mission de libération des esclaves et des exclus.
Les deux parties, tout en se félicitant de la convergence de leurs points de vue sur l’esclavage et la crise politique que vit le pays, continueront à se concerter tout en gardant leur indépendance d’action.
DIRECTION COMMUNICATION AJD/MR
Source: Communication ajd/mr