Ould Boukheïr à la chaîne Alarabiyah : Le Rassemblement des Forces Démocratique avait voulu conclure un accord secret afin de prolonger la période transitoire, cela en contrepartie de la Présidence du Conseil des Ministres;
Messaoud Ould Boulkheïr, ancien candidat à l’élection présidentielle en Mauritanie s’en est pris au Rassemblement des Forces Démocratiques (RF), au motif d’avoir prémédité la conclusion d’un accord secret avec le Conseil Militaire, moyennant l’obtention du poste de Premier Ministre.
Et Ould Boulkheïr de déclarer, lors d’un entretien avec Alarabiyah : « Nous détenons des preuves certaines que le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et ses soutiens étaient prêts à occuper la fonction de Premier Ministre sous une Présidence prolongée du Conseil Militaire. »
En réplique aux rumeurs visant son parti après sa décision de soutenir le candidat Sidi Ould Cheikh Abdallahi, il précise qu’il « n’admettra pas de surenchère sur son patriotisme ni la sincérité de son engagement d’opposant », ajoutant qu’il fut le premier à contester Ould Taya : « Tous m’ont rejoint dans l’opposition, avant le début de la démocratisation mais il existe des groupes intéressés à semer le doute sur mon abnégation et mon intégrité par le moyen de journaux rompus à la réclame et un certain talent dans la déformation de la parole des gens, sur l’Internet et les messageries de téléphone portables.
Or, ils souviennent, tous, combien ils s’empressaient de tomber dans le giron du pouvoir déchu, cela au travers de l’initiative de dialogue d’Ahmed Ould Sidi Baba, qui inaugura le processus de la reddition, de la part des prétendus premiers adversaires du régime d’alors. Donc, le Rassemblement (RFD) a renié des postures où il concevait le plus haut degré de défi à l’ordre ; ainsi, il ne désignait pas Moaiwiya Président de la République mais, dès cette initiative, il commença à l’appeler Président de la République.
Le leader de l’Alliance Populaire Progresssite (APP) révèle qu’au lendemain de l’éviction de Ould Taya, il croyait retrouver, enfin, des camarades parmi les opposants auto-proclamé s, pour coordonner les positions envers le Conseil Militaire mais « j’ai décelé chez eux l’inverse : des personnes sans principes, dépourvus d’orientations claires, en déficit d’opposition résolue. Cette situation m’a déçu et déconcerté. En conséquence, j’ai opté, à cette étape du cheminement, pour choisir en toute liberté et lucidité, le sens adopté par mon parti et il n’y a nul regret à cela ».
Source : Sahara Media,
Traduction : Service presse Cridem
Messaoud Ould Boulkheïr, ancien candidat à l’élection présidentielle en Mauritanie s’en est pris au Rassemblement des Forces Démocratiques (RF), au motif d’avoir prémédité la conclusion d’un accord secret avec le Conseil Militaire, moyennant l’obtention du poste de Premier Ministre.
Et Ould Boulkheïr de déclarer, lors d’un entretien avec Alarabiyah : « Nous détenons des preuves certaines que le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et ses soutiens étaient prêts à occuper la fonction de Premier Ministre sous une Présidence prolongée du Conseil Militaire. »
En réplique aux rumeurs visant son parti après sa décision de soutenir le candidat Sidi Ould Cheikh Abdallahi, il précise qu’il « n’admettra pas de surenchère sur son patriotisme ni la sincérité de son engagement d’opposant », ajoutant qu’il fut le premier à contester Ould Taya : « Tous m’ont rejoint dans l’opposition, avant le début de la démocratisation mais il existe des groupes intéressés à semer le doute sur mon abnégation et mon intégrité par le moyen de journaux rompus à la réclame et un certain talent dans la déformation de la parole des gens, sur l’Internet et les messageries de téléphone portables.
Or, ils souviennent, tous, combien ils s’empressaient de tomber dans le giron du pouvoir déchu, cela au travers de l’initiative de dialogue d’Ahmed Ould Sidi Baba, qui inaugura le processus de la reddition, de la part des prétendus premiers adversaires du régime d’alors. Donc, le Rassemblement (RFD) a renié des postures où il concevait le plus haut degré de défi à l’ordre ; ainsi, il ne désignait pas Moaiwiya Président de la République mais, dès cette initiative, il commença à l’appeler Président de la République.
Le leader de l’Alliance Populaire Progresssite (APP) révèle qu’au lendemain de l’éviction de Ould Taya, il croyait retrouver, enfin, des camarades parmi les opposants auto-proclamé s, pour coordonner les positions envers le Conseil Militaire mais « j’ai décelé chez eux l’inverse : des personnes sans principes, dépourvus d’orientations claires, en déficit d’opposition résolue. Cette situation m’a déçu et déconcerté. En conséquence, j’ai opté, à cette étape du cheminement, pour choisir en toute liberté et lucidité, le sens adopté par mon parti et il n’y a nul regret à cela ».
Source : Sahara Media,
Traduction : Service presse Cridem