L'Organisation avait reçu une invitation à se rendre à Nouakchott en vue de participer aux Journées nationales de concertation du 20, 21 et 22 novembre 2007. Ces démarches, étalées sur deux semaines devaient aboutir à une réunion de bouclage vendredi 15 novembre 2007 à 14H00, prévue dans les bureaux de l'ambassade de Mauritanie. A 12h50 précises, un appel, reçu des autorités diplomatiques invite à désigner un délégué « réfugié statutaire, titulaire d'un titre de voyage et ce, avant 13h30. … »
Les arguments développés par la partie mauritanienne ont été les suivants :
- « Le Haut Commissariat aux Refugiés s'étonne de la programmation de délégués ayant la nationalité française, pour au moins trois d'entre eux. »
- « Le HCR s'oppose à l'envoi des personnes, quand bien même seraient-elles les représentants désignées des dites organisations. »
- « Le HCR préconise l'envoi des personnes ayant le statut de refugiés et détenteurs d'un titre de voyage en cours de validité »
Les réponses de l'OCVIDH ont porté sur les points ci-après :
- Les Journées de concertation constituent le début de la mise en application de la volonté politique du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, à savoir œuvrer à la réconciliation nationale.
- La primauté du choix politique doit prévaloir par rapport aux objections du Haut Commissariat
- Le HCR, acteur de cette vaste entreprise au même titre que d'autres structures tant nationales qu'internationales, ne possède nullement le droit de définir les conditions de participation, quand bien même il assure la prise en charge des frais occasionnés par le transport des délégués
L'Organisation a finalement désigné un délégué, au pied levé. Elle se refuse à pratiquer la politique de la chaise vide mais exprime son extrême réserve face au rebondissement de dernière minute. Elle croit que rien ne sera possible sans une politique sincère et audacieuse de réconciliation nationale, associant les véritables intéressés en vue de solutions durables, pour le plus grand bien de notre Mauritanie à tous.
Abdoul Aziz SOUMARE,
Président de l'OCVIDH
Les arguments développés par la partie mauritanienne ont été les suivants :
- « Le Haut Commissariat aux Refugiés s'étonne de la programmation de délégués ayant la nationalité française, pour au moins trois d'entre eux. »
- « Le HCR s'oppose à l'envoi des personnes, quand bien même seraient-elles les représentants désignées des dites organisations. »
- « Le HCR préconise l'envoi des personnes ayant le statut de refugiés et détenteurs d'un titre de voyage en cours de validité »
Les réponses de l'OCVIDH ont porté sur les points ci-après :
- Les Journées de concertation constituent le début de la mise en application de la volonté politique du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, à savoir œuvrer à la réconciliation nationale.
- La primauté du choix politique doit prévaloir par rapport aux objections du Haut Commissariat
- Le HCR, acteur de cette vaste entreprise au même titre que d'autres structures tant nationales qu'internationales, ne possède nullement le droit de définir les conditions de participation, quand bien même il assure la prise en charge des frais occasionnés par le transport des délégués
L'Organisation a finalement désigné un délégué, au pied levé. Elle se refuse à pratiquer la politique de la chaise vide mais exprime son extrême réserve face au rebondissement de dernière minute. Elle croit que rien ne sera possible sans une politique sincère et audacieuse de réconciliation nationale, associant les véritables intéressés en vue de solutions durables, pour le plus grand bien de notre Mauritanie à tous.
Abdoul Aziz SOUMARE,
Président de l'OCVIDH